Coalition Solidarité Santé Posts

Depuis plusieurs années, la Coalition Solidarité Santé, à l’instar d’autres organisations professionnelles et citoyennes, met en garde le gouvernement québécois contre les conséquences de la privatisation des services publics, y compris dans le domaine de l’hébergement des personnes âgées.

La Coalition a toujours questionné l’affirmation de Ministre Couillard à l’effet que le recours au secteur privé peut favoriser une meilleure accessibilité aux services publics. De plus en plus, les faits contredisent cette profession de foi gouvernementale.

L’expulsion de locataires par la firme de gestion immobilière COGIR, dans le cadre d’un contrat de services avec le Centre de santé et de services sociaux Bordeaux-Cartierville (contrat autorisé par l’Agence régionale de Montréal) pour héberger des personnes âgées nécessitant des soins de longue durée réfute éloquemment l’affirmation à l’effet que le privé peut servir le public.

« Quand le gouvernement permet à un entrepreneur privé de faire des profits en donnant des services d’hébergement à des personnes dont les établissements publics ont la responsabilité, il risque de perdre le contrôle sur l’accessibilité et la qualité de ces services. La seule préoccupation de l’entrepreneur privé, c’est le montant qu’il reçoit pour héberger ces personnes et les profits qu’il en retire », affirme Robert Théoret, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.

La situation scandaleuse dénoncée par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) commande beaucoup plus que le timide rappel à l’ordre du premier ministre Charest. Selon la Coalition, l’Agence de Montréal et le ministère de la Santé et des Services sociaux doivent revoir en profondeur leur politique de fermer des places en CHSLD et de recourir aux ressources intermédiaires privées.

La Coalition croit en la nécessité d’améliorer les conditions d’hébergement et les services aux personnes âgées qui ont besoin de soins de longue durée. Cependant, le recours à des entreprises privées doit être réexaminé. C’est pourquoi, la Coalition Solidarité Santé exige que le Ministre Couillard impose un moratoire sur le développement de places en ressources intermédiaires pour les personnes âgées et qu’il rende public l’ensemble des contrats signés entre ses agences régionales, ses centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les autres établissements de son réseau avec des firmes privées susceptibles d’héberger des personnes âgées ou des personnes en perte d’autonomie.

Pour le porte-parole de la Coalition Solidarité Santé : « la population a le droit de connaître qui sont les compagnies impliquées ainsi que toutes les conditions et les risques associés à ces contrats ».

-30-

Coalition Solidarité Santé
 

Communiqués

Il est urgent de reprendre les travaux sur le contrôle des coûts des médicaments, estime la Coalition Solidarité Santé. En effet, selon le rapport de l’Institut Canadien d’Information sur la Santé, le Québec fait triste figure en se plaçant au premier rang des provinces les plus dépensières avec des coûts de 625 dollars par personne en médicaments prescrits, loin devant la moyenne canadienne de 562 dollars. Si nos coûts étaient égaux à la moyenne canadienne, c’est un montant de près de plus de 470 millions que le Québec économiserait.

Ce n’est pas la première fois que la Coalition sonne l’alarme sur les coûts trop élevés des dépenses en médicaments au sein du système de santé québécois.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Philippe Couillard, a déposé une Politique du médicament en décembre 2004, mais son étude n’a toujours pas commencé en Commission parlementaire. Relativement au problème des coûts, le document du ministre déçoit et ne répond pas aux demandes de la population quant aux mesures de contrôle des coûts et à l’encadrement très strict des pratiques commerciales de l’industrie pharmaceutique.

À la lumière des données de l’ICIS, il est évident que les dépenses en médicaments vont continuer à augmenter et vont réduire les marges de manœuvres dans les autres dépenses de santé. Avec ce portrait, le gouvernement doit revoir sa politique et sortir complètement le chapitre intitulé une industrie pharmaceutique dynamique du document. Ce chapitre qui favorise la rentabilité d’une industrie pharmaceutique déjà très profitable n’a pas sa place, estime la Coalition.

La gratuité des médicaments pour les personnes sous le seuil de faible revenu doit être une priorité pour le gouvernement et non les intérêts de l’industrie pharmaceutique. Une politique du médicament doit en être une de santé de la population avant tout. La politique du médicament doit donc comprendre une série d’interventions concrètes visant la réduction des coûts par l’utilisation entre autres de médicaments moins coûteux, particulièrement les génériques.

Encore une fois, la forte évolution des coûts en médicaments impose une réflexion sur la création d’un régime public universel d’assurance médicaments comme moyen de freiner les dépenses.

– 30 –

Renseignements :
Gabrielle Pelletier, Télé-avertisseur : 514-480-7550, Cellulaire : 514-817-6604
Source : Coalition Solidarité Santé
 

Communiqués

Pour la Coalition Solidarité Santé, l’adoption des lois 25, 30 et 31 n’a pas pour but d’améliorer la qualité et la continuité des services à la population, elle vise plutôt à ouvrir la porte à la privatisation. C’est un plan de réingénierie en santé, plan de privatisation tout aussi inacceptable que les autres mis de l’avant par le gouvernement Charest, précise Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé. «La restructuration proposée par le ministre Couillard est une réforme antidémocratique, précipitée, qui ne bénéfice d’aucun appui. Cette réforme est aux antipodes de ce qu’avait promis le Parti libéral : d’être le gouvernement de la santé », ajoute Mme Pelchat.

Un débat social s’impose

Le Parti libéral n’a jamais reçu le mandat de privatiser, de commercialiser les services sociaux et de santé ou de saborder les CLSC ou l’autonomie des groupes communautaires. Pour soutenir le débat social qui s’impose, la Coalition incite les citoyennes et les citoyens à participer à  une résistance active contre la réingénierie des services sociaux et de santé en participant notamment aux consultations publiques des agences régionales et en interpellant les conseils d’administration toujours en poste dans les CLSC. Pour la Coalition, il ne fait aucun doute que le Parti libéral du Québec n’a ni le mandat ni la légitimité pour être le fossoyeur du système québécois de santé. 

Pour consulter le communiqué complet : www.solidaritesante.qc.ca

–    30 –
 

Communiqués

Il y a 40 ans, le Québec se dotait d’un régime public et universel de santé afin de rendre accessible les soins à toute la population. Pour souligner la mise en place de l’une des réformes les plus importantes que le Québec ait connue, la Coalition Solidarité Santé lance la première d’une série de capsules vidéo visant à sensibiliser la population sur l’importance d’un tel régime.
Pour visionner les capsules

«Le discours actuel tend à nous faire revenir 40 ans en arrière, alors que l’accès aux soins se faisait en fonction de la grosseur du portefeuille. Le principe d’utilisateur payeur est inéquitable et une grande partie de la population en fera les frais », souligne Monica Dunn, coordonnatrice de la Coalition Solidarité Santé. Faut-il rappeler qu’avant l’entrée en vigueur du régime public d’assurance maladie, le 1er novembre 1970, des gens s’endettaient pour se faire soigner ou attendaient avant de consulter, avec des conséquences dévastatrices sur leur santé. Le régime de santé public a été un gain majeur pour toute la population du Québec et il est fondamental de se rappeler pourquoi il a été mis en place.

C’est précisément dans le but de valoriser des solutions publiques visant à maintenir un régime public de santé et des services sociaux que les capsules vidéo seront réalisées. De même, elles déconstruiront certains mythes qui persistent, dont ceux entourant les bienfaits de la privatisation. La Coalition profite du 40e anniversaire du régime public pour présenter la première capsule, qui porte sur l’historique du système de santé. Celle-ci rappelle le contexte prévalent avant un régime public et universel, elle relate les luttes menées pour sa mise en place, les retombées favorables de son implantation et elle conclut sur les enjeux actuels. Un court clip faisant la promotion des capsules vidéo est également disponible dans le site Internet et la page Facebook de la Coalition.

« Nous vivons une privatisation croissante du système de santé et des services sociaux, privatisation qui s’est accélérée depuis le jugement Chaoullli en 2005. Cela remet en cause les principes même de la Loi canadienne sur la santé », mentionne Madame Hélène Le Brun, conseillère au service de recherche de la CSQ et membre du comité vidéo à la Coalition.  « Malgré l’abandon du ticket modérateur, les mesures annoncées dans le dernier budget provincial n’ont rien de rassurant », affirme-t-elle. « La révolution tarifaire est bel et bien amorcée et les conséquences seront catastrophiques pour la population du Québec », d’ajouter Madame Mercédez Roberge, coordonnatrice de la Table des regroupements provinciaux des organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB) et membre du comité de coordination de la Coalition.

« Il faut prendre conscience des impacts de l’effritement du réseau public de santé et des services sociaux et se rappeler qu’il y a 40 ans, le Québec a fait le choix que la santé était un droit. À nous maintenant de le préserver », de conclure Madame Dunn. La Coalition Solidarité Santé invite d’ailleurs la population à faire circuler largement le court clip et la capsule vidéo, plus particulièrement auprès des élu-e-s, dont plusieurs semblent avoir oublié les raisons sous-jacentes à la création d’un régime public, universel et accessible à toute la population.

Renseignements : Monica Dunn, cellulaire 514-442-0577.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et de l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

Communiqués

La Coalition Solidarité Santé est très inquiète du manque de vision du gouvernement Charest quant à l’avenir des services de santé et des services sociaux. Dans son énoncé financier d’aujourd’hui, le ministre Raymond Bachand avoue que les dépenses en santé dépasseront les 40 milliards $ dans quelques années… mais que la contribution santé – régressive et inéquitable – pourra faire face à la situation. Pour Monica Dunn, porte-parole de la Coalition, « Le gouvernement doit s’attaquer de manière urgente à la crise des médicaments, à l’amélioration réelle des conditions de vie de la population, dont les personnes âgées et redonner sa juste place aux services sociaux afin de diminuer la pression sur les finances publiques ».

La crise des médicaments

Depuis de nombreuses années, le poste budgétaire qui connaît la croissance la plus rapide en santé est celui des médicaments. Or, selon Madame Dunn « La réduction du prix des médicaments génériques prévue est nettement insuffisante ». Faut-il rappeler qu’au Québec, les compagnies pharmaceutiques profitent d’extraordinaires avantages fiscaux et commerciaux ? À terme, la crise des médicaments dans les finances publiques ne pourra être réglée que si le gouvernement s’attaque fermement et simultanément à la question du prix des médicaments, au recours aux médicaments génériques plutôt qu’aux médicaments d’origine et à un réexamen du bon usage de ceux-ci. Les sommes qui pourront être ainsi récupérées sont considérables.

Le Fonds (FINESSS) ou le financement de la non-solidarité

Le Ministre Bachand porte haut et fort le mot solidarité en disant vouloir lutter contre la pauvreté. Mais on se demande bien de quoi il parle ! Après avoir réduit les impôts en 2008, il en réimpose de manière déguisée et régressive avec la contribution santé obligatoire depuis 2010. Le fonds FINESSS, financée par cette contribution, servira ainsi à faire passer de 3,6 % les hausses prévues du budget de la santé par le gouvernement à 5 % par année… et ce, sur le dos des plus pauvres !

Les conditions de vie des personnes âgées et les services sociaux

Alors que les piètres conditions de vie des personnes âgées défraient les manchettes, que M. Bachand dit vouloir offrir un répit aux aidantes naturelles, le gouvernement ne propose en fait que des mesures éparses, encore liées aux revenus des personnes, comme les crédits d’impôts. Les services à domicile offerts par les CLSC doivent être considérablement augmentés si on veut réellement améliorer le sort des personnes âgées, des aidantes naturelles… et diminuer les pressions sur les services de santé. « Les services sociaux sont encore les parents pauvres de ce budget. C’est une preuve de plus du manque total de vision de ce gouvernement », spécifie Monica Dunn.

La Coalition demande aussi au ministre Bachand où il ira chercher le 500 millions $ manquant pour financer le réseau de la santé et des services sociaux. Elle restera vigilante contre toute tentative de mettre en place de nouvelles formes de tarification en santé, comme le ticket modérateur que le M. Bachand a voulu imposer l’an dernier. « Quarante ans après la création du système public de santé et des services sociaux, le gouvernement Charest met lentement mais assurément un service public à deux vitesses » conclut Monica Dunn.

– 30 –

Source : Monica Dunn, coordonnatrice, Coalition Solidarité Santé
Téléphone : 514-442-0577;
Courriel : cssante@gmail.com

La Coalition Solidarité Santé regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et de l’intégralité des services de santé et des services sociaux.
 
 

Communiqués