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Montréal. – La Coalition Solidarité Santé dénonce le colloque « Santé au pluriel » de HEC Montréal comme étant une entreprise pour favoriser la sous-traitance et la privatisation du réseau public québécois de services sociaux et de santé.

Alors que les nouveaux établissements CISSS et CIUSSS peinent à boucler leur budget et coupent leurs services, les directions de ces établissements se sont fait dire ce matin par des entreprises privées et même par un sous-ministre de la Santé que la solution à leurs problèmes se trouve dans la sous-traitance et la privatisation des soins et services.

« On voit enfin à quoi servent les fusions-régionalisations du ministre Barrette : ouvrir au marché nos soins et services publics de santé », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

Il cite le mémoire de la Fédération des Chambres de commerce (FCCQ) sur le Projet de loi no 10 : « Les entreprises peuvent profiter des marchés publics pour prendre de l’expansion […] dans les fonctions susceptibles de faire l’objet d’une sous-traitance concurrentielle… » Il ajoute : « Pas étonnant que la FCCQ fasse partie des organisateurs de l’événement d’aujourd’hui, avec le Conseil des entreprises privées en santé et en mieux-être (CEPSEM). »

M. Benoit rappelle que le ministre Barrette avait déclaré en commission parlementaire sur la loi no 10 : « Bien des gens […] viendront nous dire que c’est un projet qui favorise la privatisation! Y’a rien là-dedans, là, qui vient favoriser la privatisation. »

La Coalition Solidarité Santé avait pourtant fait le bilan des premières fusions de 2004 qui avaient créé les CSSS. Le principal problème qui en avait résulté était l’augmentation de la privatisation.

Pour la Coalition, la loi no 10, en fusionnant à plus grande échelle encore, ne pouvait qu’empirer cette situation. « Faire la même erreur deux fois en toute connaissance de cause, ce n’est plus une erreur, c’est un choix : le choix d’un ministre et de son gouvernement », continue M. Benoit.

De plus, tenant compte du fait que la loi no 10 a ramené tous les nouveaux établissements CISSS et CIUSSS sous la surveillance du Commissaire au lobbyisme du Québec, la Coalition Solidarité Santé aimerait bien savoir si ce colloque était couvert par la loi sur le lobbyisme. 

Au sens de la présente loi, sont couvertes « toutes les communications orales ou écrites avec un titulaire d’une charge publique en vue d’influencer ou […] comme étant susceptibles d’influencer la prise de décisions relativement à l’élaboration, à la présentation, à la modification ou au rejet d’une proposition législative ou réglementaire, d’une résolution, d’une orientation, d’un programme ou d’un plan d’action… »

M. Benoit explique : « Le colloque a voulu convaincre les PDG en leur répétant à plusieurs reprises que “la population est prête à ça” (le privé). On leur a montré que depuis 1981, les dépenses privées en santé ont augmenté sensiblement, en passant sous silence que ce n’était pas un choix. Désassurance de certains soins et services, déficit zéro de Lucien Bouchard, fermeture de SEPT hôpitaux, virage ambulatoire et mise à la retraite de 18 000 employées et employés des soins et services ont forcé la population à recourir au privé. Et le gouvernement actuel poursuit dans la même veine depuis son arrivée avec son austérité et ses coupes de budget », fulmine M. Benoit.

La Coalition Solidarité Santé rappelle également que le privé, parce que son objectif premier est le profit, offrira toujours des services en quantité et de qualité moindres, ou avec du personnel réduit, moins qualifié ou sous-payé, et/ou à un coût plus élevé que le public. Les coûts supplémentaires liés à ce profit, en plus de ne permettre aucune économie au Trésor public, ne se traduisent pas en de meilleurs services aux personnes.

La Coalition en veut pour preuve le rapport de 2011 de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), cité par la Vérificatrice générale, qui qualifiait les marchés publics « d’un des principaux domaines à risque » de gaspillage de fonds publics, de malversations et de corruption, vu « l’étroite interaction des intervenants publics et privés ».

« Le colloque de ce matin ressemblait drôlement à ça : une étroite interaction d’intervenants publics et privés, compare M. Benoit. Même le dernier point à l’ordre du jour était libellé Lunch réseautage. Sans doute une façon pour les organisateurs de mettre une dernière Touch à la rencontre! », ironise-t-il.

Pour régler leurs problèmes de budget, la Coalition Solidarité Santé conseille plutôt aux gestionnaires du réseau public d’appuyer la mise en place d’une assurance médicaments 100 % publique qui permettrait d’économiser de un à trois milliards de dollars annuellement, lesquels pourraient être réinvestis dans les établissements.

« Le remède aux coupures, ça existe! », conclut M. Benoit. 

À propos de la COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ

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Renseignements :  

Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition solidarité santé : 514-442-0577

 

Communiqués

Montréal. – La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ lance aujourd’hui une campagne d’appui citoyen à un régime entièrement public d’assurance médicaments au Québec.

« LE REMÈDE AUX COUPURES, ÇA EXISTE »  se veut aussi une réponse au gouvernement Couillard qui ne cesse de répéter depuis son élection que nous vivons au-dessus de nos moyens et qu’il faut revoir nos façons de faire.

« Il est assez incroyable que les ministres Coiteux et Leitao fassent la leçon de la rigueur budgétaire sur toutes les tribunes alors qu’ils ne se sont jamais arrêtés à une des plus grosses dépenses du gouvernement : les médicaments prescrits! », s’exclame Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Même le Commissaire à la santé et au bien-être, dans son rapport de mars dernier, écrivait que ce régime mixte privé-public était trop onéreux et méritait largement d’être révisé! », ajoute M. Benoit.

La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ rappelle que la population québécoise est celle qui paie le plus cher au monde pour ses médicaments, tout juste derrière la Suisse, que nos médicaments nous coûtent 30 % de PLUS que dans la moyenne des autres pays développés, et que le régime mixte privé-public actuel ne permet pas au gouvernement de mieux contrôler les coûts.

La campagne « LE REMÈDE AUX COUPURES, ÇA EXISTE », avec son site WEB , vise à informer sur la nécessité et la faisabilité d’un tel régime entièrement public, et à recueillir l’appui des citoyennes et citoyens du Québec par un simple envoi automatisé d’une lettre à son député.

La COALITION croit que même les députés libéraux ne sont pas informés des avantages que représenterait la mise en place d’un régime entièrement public. « Cette politique serait rentable pour tout le monde », renchérit Jacques Benoit. «D’abord pour les entreprises qui verraient leurs coûts en assurances collectives diminuer, ensuite pour les citoyen.ne.s qui paieraient leurs médicaments moins cher et auraient plus d’argent dans leurs poches, et enfin pour les finances publiques qui pourraient économiser plus d’un milliard $ par année, permettant ainsi de ne pas couper dans les budgets de la santé et de l’éducation, mais de mieux les financer! », dit-il encore.

L’Union des consommateurs (UC), un organisme membre de la COALITION, a recueilli depuis 2009 plus de 410 appuis d’organismes et d’experts de la santé pour la mise en place d’un régime entièrement public. « Nous avons fourni au gouvernement toutes les études lui démontrant non seulement la viabilité d’un tel régime, mais également que les économies à y réaliser pourraient être de 1 à 3 milliards de dollars par année », déclare Élisabeth Gibeau.

La campagne « LE REMÈDE AUX COUPURES, ÇA EXISTE » débute aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 31 mars prochain.

 

À propos de la COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ

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Renseignements

Jacques Benoit,  coordonnateur Coalition Solidarité Santé

Élisabeth Gibeau, membre Coalition solidarité santé

Téléphone : 514 442-0577

 

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Montréal– Un regroupement d’organisations qui s’opposent aux frais accessoires en santé salue l’entrée en fonction  de la nouvelle ministre fédérale de la Santé, madame Jane Philpott. Sa nomination survient au moment même où son homologue provincial du Québec, M. Gaétan Barrette, s’apprête à faire adopter le projet de loi 20 qui autoriserait la facturation de certains soins de santé, communément appelés frais accessoires, officialisant ainsi une brèche vers un système de santé à deux vitesses.. De tels frais sont pourtant illégaux en vertu de la Loi canadienne sur la santé.

Alors que sa prédécesseure conservatrice, madame Rona Ambrose, se réfugiait dans un mutisme inquiétant,  le regroupement appelle  madame Philpott à intervenir rapidement en vue d’assurer le respect de cette loi fédérale qui interdit strictement ces frais en préconisant l’accessibilité et l’universalité des soins de santé.

Madame Philpott, qui est aussi médecin de famille, s’est portée à la défense de ces principes par le passé. C’est donc avec espoir que les différentes organisations lancent aujourd’hui cet appel à la nouvelle ministre fédérale.  

À propos du regroupement

Au sein du regroupement d’organismes qui luttent contre les frais accessoires en santé, on compte Médecins québécois pour le régime public (MQRP), la Fédération de la Santé et des services Sociaux-CSN, la Fédération des professionnèles-CSN, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Coalition solidarité santé, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ), le Conseil de Protection des maladesle Réseau FADOQ, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et le Cabinet Grenier Verbauwhede avocats.

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Renseignements : Jonathan Aspireault-Massé, Service des communications de la CSN 

Cellulaire : 514 378-1753

Bureau : 514 598-2159

Jonathan.aspireault-masse@csn.qc.ca

 

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Montréal. – La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ dénonce l’ouverture samedi prochain de LacroiXpress , la première urgence privée au Québec. La COALITION considère que cette entreprise du Dr Lacroix n’est que de la poudre aux yeux pour faire croire à la population que le privé est meilleur et plus efficace que le public, alors qu’il ne fait que s’accaparer des soins et services les moins lourds pour en tirer le plus grand profit, sur le dos des malades.

Les défenseurs du privé répètent que ceux qui travaillent n’ont pas le temps de passer huit ou dix heures à l’urgence, et qu’ils y trouveront leur compte. « Ça, c’est vrai : à 195$ la consultation, les gens y trouveront leur compte… à payer! », s’exclame Jacques Benoit, coordonnateur de la COALITION. « Même s’ils paient avec leur carte de crédit, ça ne sera pas magique, ils devront en payer le solde! Et c’est l’épaisseur du portefeuille qui déterminera qui aura accès aux soins, et pendant combien de temps! », ajoute M. Benoit. 

La COALITION maintient que plus de privé n’apporte pas plus de ressources au système public de santé. « Ça ne fait que permettre à ceux qui ont les moyens de passer en avant des autres, peu importe la gravité de leur cas », renchérit M. Benoit.

Pour les tenants de plus de privé en santé, ce nouveau commerce de l’urgence médicale n’est pas illégal. Mais pour la COALITION, la légalité n’est pas tout. « Profiter de la maladie des gens pour faire du profit, c’est immoral! », clame Jacques Benoit. « Nous ne le répèterons jamais assez : la santé n’est pas une occasion d’affaires! », conclut-il.

À propos de la COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ.

La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

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Montréal. – La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ voit d’un bon oeil le dépôt hier par la députée de Taillon et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre, du projet de loi (PL) 491 visant à mettre fin aux frais accessoires  par la modification de diverses dispositions législatives.

Ces frais, que d’aucuns nomment plus justement frais abusifs, posent problème depuis de nombreuses années au Québec. Ils ont fait l’objet de multiples dénonciations et même actuellement d’une démarche pour un recours collectif de la part de citoyennes et citoyens en ayant été victimes en usant des services de santé. 

Malgré le fait que l’Assemblée nationale se soit déjà unanimement prononcée contre, le ministre Barrette a profité de l’étude du PL 20 en commission parlementaire pour déposer il y a quelques semaines un amendement visant à légaliser ces frais, en affirmant qu’autrement ils en coûteraient 50 millions $ aux finances publiques, et que l’État ne pouvait se le permettre. 

« Difficile de croire que c’est vraiment les finances publiques qui l’intéressent! », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la COALITION. « Si c’était vraiment le cas, le ministre s’empresserait de rendre entièrement public notre régime hybride d’assurance médicament : c’est près d’un milliard $ par année qu’il économiserait, vingt fois plus!»

M. Benoit croit plutôt que l’objectif du ministre et de son gouvernement est de transformer les services et soins de santé en marchandises, et de développer un marché de la santé.

On se souvient que M. Couillard avait déclaré en 2008, alors qu’il était au service de Persistence Capital Partner, qu’« il n’y a rien de scandaleux à ce qu’on fasse des profits dans le secteur de la santé », déclaration dont il ne s’est jamais distancié depuis son retour en politique.

« En légalisant l’existence de frais accessoires, c’est la tarification de soins et services que le ministre légalise », ajoute M. Benoit. « Quand on permet des tarifs, des prix, on ouvre un marché! », ajoute-t-il encore.

C’est pourquoi la COALITION demande au leader du gouvernement d’appeler pour étude le PL 491 visant à mettre fin aux frais accessoires.

« N’en déplaise au ministre Barrette et à monsieur Couillard, nous ne le répéterons jamais assez: la santé n’est pas une occasion d’affaires! », conclut Jacques Benoit.

 

À propos de la COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ.

La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

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