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Si ce projet de loi est présenté comme visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace, il est évident que le gouvernement considère la démocratie comme une entrave à l’efficacité. Malgré une collaboration exemplaire des partis d’opposition à l’étude détaillée, malgré l’ampleur de la tâche, la pléiade d’amendements apportées et les dangers que de très nombreux groupes de la société civile, dont nous, ont dénoncés sans relâche depuis mars dernier, le gouvernement persiste à prétendre qu’il a du courage et ira de l’avant avec le bâillon.

Nous vous invitons à lire notre communiqué publié hier, en réponse au recours au bâillon, ainsi que les réactions de certains de nos membres et celle de la Ligue des droits et libertés :

APTS

AREQ CSQ

CSN

CTROC

FIQ

FSSS-CSN

TRPOCB

Communiqués Démocratie

COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

La réforme Dubé : TOUT SAUF SANTÉ

Québec, 30 novembre 2023 – Des centaines d’organisations s’unissent pour mettre en lumière les dangers du projet de loi 15 ou réforme Dubé en santé et services sociaux. Composée de syndicats, de groupes communautaires et de diverses organisations de la société civile, cette vaste coalition se mobilise sous le slogan TOUT SAUF SANTÉ.

Réitérant leur appel au dialogue, ces organisations demandent au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, de prendre un pas de recul et de ne pas imposer aux Québécoises et aux Québécois une nouvelle réforme centralisatrice qui soulève bien plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.

« Ça fait des mois que des groupes, associations et experts de tous les horizons mettent en garde le ministre de la Santé et des Services sociaux contre les impacts dévastateurs que risque d’engendrer sa réforme si elle est adoptée dans sa mouture actuelle. À quelques jours de la fin des travaux parlementaires, l’heure est à l’unité. C’est pourquoi nous lançons tous ensemble cette campagne La réforme Dubé : TOUT SAUF SANTÉ, une campagne qui a été conçue pour que tout le monde puisse se l’approprier afin d’exiger du ministre qu’il revoit impérativement son projet de loi et par conséquent, son calendrier d’adoption », ont déclaré Lise Goulet et Nathalie Déziel, respectivement présidente et trésorière de la Coalition Solidarité Santé, qui prenaient la parole au nom de l’ensemble des organisations réunies en point de presse cet après-midi à l’Assemblée nationale.

En plus du dévoilement du slogan, trois travailleuses du réseau de la santé et du milieu communautaire ont lu une déclaration qu’on peut retrouver ici.

Outre cet appel à la mobilisation, notons également qu’une campagne citoyenne de lettres adressées à l’ensemble des député-es de l’Assemblée nationale est en cours afin de demander aux élu-es de faire tout en leur pouvoir pour freiner le projet de loi 15.

Rappelons enfin qu’en octobre dernier, plus de 250 groupes, associations et organisations issus des milieux communautaire, syndical, coopératif et médical ont signé une lettre ouverte pour dénoncer l’absence évidente de consensus autour de la réforme santé du ministre Dubé.

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Regarder le point de presse des trois opposions officielles, de travailleuses du réseau de la santé et des services sociaux, de représentantes du communautaire et de la Coalition solidarité santé

Dans les médias:

Recours au bâillon | Des groupes et l’opposition demandent à Dubé d’y renoncer | La Presse

L’opposition fait pression pour éviter un bâillon sur la réforme Dubé en santé | Radio-Canada.ca

Mobilisation de dernière minute contre le projet de loi 15 | Le Devoir

Réforme de la santé: les opposants craignent le bâillon (lesoleil.com)

Communiqués Démocratie Événements et actions Revue de presse

Québec, le 16 avril 2021

Budget fédéral 2021 – Transferts fédéraux et assurance médicaments : la Coalition Solidarité Santé réclame des engagements concrets, dès maintenant

À la veille du dépôt du budget fédéral, le 19 avril prochain, la Coalition Solidarité Santé rappelle au gouvernement Trudeau la nécessité et l’urgence de prendre des engagements financiers à la hauteur des défis que nous devons relever dès maintenant.

Augmenter les transferts fédéraux pour faire face aux prochaines crises

La crise sanitaire mondiale actuelle a ébranlé l’ensemble de nos systèmes sociaux, politiques et économiques. Des mesures sanitaires et économiques sans précédent ont dû être prises par nos gouvernements pour contenir la menace et pour tenter de préserver la santé et la sécurité de toutes et tous. Malheureusement, la COVID-19 et ses variants ne cessent de faire des victimes.

On ne cesse de le répéter : les impacts des changements climatiques, comme la propagation des virus, représentent la plus grande menace du 21e siècle pour la santé des populations. Les urgences sanitaires commandent une intervention rapide des autorités publiques, une réponse que seul un système public de santé et de services sociaux bien financé peut adéquatement orchestrer.

Tant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que le Fonds monétaire international (FMI) exhortent les gouvernements du monde à renforcer les soins de santé et les mécanismes de protection sociale. Aussi, au nom des dizaines de milliers de citoyennes et citoyens qu’elle représente, la Coalition Solidarité Santé demande au gouvernement Trudeau de hausser significativement, et dès maintenant, les transferts fédéraux en matière de santé aux provinces. Nous n’avons plus le choix, car des crises climatiques et sanitaires, il y en aura bien d’autres.

Dans le même esprit, la Coalition demande également au gouvernement canadien de soutenir beaucoup plus activement les diverses initiatives de réduction des gaz à effet de serre (GES) et le développement durable.

Des annonces attendues pour un régime d’assurance médicaments public universel

À l’automne dernier, lors du discours du trône, le gouvernement Trudeau a réaffirmé la pertinence d’un régime national d’assurance médicaments et sa volonté d’accélérer sa mise en œuvre.

Dans une lettre de mandat supplémentaire adressée à la ministre fédérale de la Santé en janvier dernier, il a réitéré cet engagement et a annoncé vouloir travailler avec les provinces et les territoires, souhaitant aller de l’avant rapidement.

La Coalition Solidarité Santé ne peut qu’accueillir positivement cette approche proactive et elle encourage fortement le gouvernement canadien à poursuivre dans cette voie.

Et il y a urgence d’agir. Au cours de la dernière année, 18 % de la population québécoise s’est privée d’acheter un médicament, en raison de l’insécurité financière due à la pandémie. Ajoutons que le Québec dépense 30 % de plus pour ses médicaments prescrits qu’ailleurs au pays.

Rappelons que le Canada est le seul pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dont le système public de santé n’inclut pas les médicaments d’ordonnance. Ainsi, avec plus de 70 programmes d’assurance médicaments publics, 113 000 régimes privés et plus de 130 fournisseurs d’assurance maladie, il s’avère impossible d’assurer un contrôle adéquat des couts. Ainsi, sans surprise, le Canada et le Québec enregistrent des couts de médicaments parmi les plus élevés au monde.

Et la pandémie mondiale de la COVID-19, qui amplifie les problématiques d’accès et de contrôle des couts, menace maintenant directement le financement des autres services essentiels de santé.

Cette situation socialement inéquitable et économiquement insoutenable doit être au plus vite corrigée!

C’est pourquoi, portée par un fort consensus ralliant près de 550 organisations et personnalités influentes du Québec la Coalition Solidarité Santé implore aujourd’hui l’ensemble des gouvernements, le gouvernement fédéral en tête, à collaborer activement à la mise en place d’un régime d’assurance médicaments public universel.

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Pour entrevues ou contacts :

Lise Goulet, présidente, Goulet.Lise@lacsq.org  

Elisabeth Gibeau, membre du comité assurance médicaments egibeau@uniondesconsommateurs.ca

Communiqués

Communiqué ( http://www.fsss.qc.ca/ )

Déçue d’une mise à jour économique qui fait fausse route, la Coalition Main rouge, qui regroupe des organisations sociales, communautaires, syndicales et féministes, lance aujourd’hui une pétition exigeant du gouvernement qu’il mette en œuvre, dès le prochain budget, des solutions fiscales qui lui permettront de financer le nécessaire renforcement du filet social québécois.

La pétition peut être signée sur le site de l’Assemblée nationale ou à partir du lien suivant : filetsocial.com

En tenant mordicus à viser un retour à l’équilibre budgétaire en 5 ans, sans remettre en question les versements au Fonds des Générations et sans vouloir augmenter la contribution fiscale des plus riches et des grandes entreprises, le ministre des Finances Éric Girard laisse planer un retour à l’austérité que craignent les organisations sociales. Selon la Coalition Main rouge, la crise sanitaire liée au coronavirus montre pourtant, de façon macabre, les conséquences des politiques néolibérales qui ont affaibli les services publics et les programmes sociaux sur la population. Selon les organisations sociales, le système de santé et les services sociaux sont à bout de souffle, étouffés par des années de compressions. Les réseaux de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, mais aussi des services à la petite enfance, doivent également remplir leur mission, mais avec de moins en moins de ressources pour y arriver.

« Les programmes sociaux ont eux aussi été sous-financés, ce qui a contribué à maintenir des centaines de milliers de personnes dans la pauvreté et à aggraver la crise du logement. La pandémie affecte plus durement les populations les plus défavorisées, elle révèle sans ambiguïté les conséquences désastreuses des inégalités sociales et économiques » déplore Jeff Begley, président de la FSSS-CSN, un des groupes membres de la Coalition.

Pendant ce temps, les groupes d’action communautaires autonomes dont la population s’est dotée pour défendre ses droits et améliorer ses conditions de vie manquent de moyens pour réaliser leur mission.

« Déjà à bout de souffle après avoir essuyé les impacts des années d’austérité, les organismes communautaires se sont relevé les manches pour faire face à la pandémie. Mais pour combien de temps arriveront-ils à garder le cap si des investissements majeurs se sont pas au rendez-vous rapidement ? », s’inquiète Tristan Ouimet-Savard, du Réseau québécois de l’action communautaire autonome, également membre de la Coalition.

Après deux années de surplus, pendant lesquelles il n’a pas réinvestit suffisamment, la Coalition Main rouge doute que la façon dont le ministre des Finances prépare déjà le retour à l’équilibre budgétaire soit la meilleure, alors qu’il dit ne pas vouloir toucher aux impôts. Selon les groupes sociaux, cela se traduira inévitablement par de nouvelles compressions et des hausses de tarifs.  La Coalition, qui a déjà élaboré un plan qui rapporteraient à terme 10 milliards $  annuellement, presse du Québec d’adopter une fiscalité plus progressive pour se donner les moyens de lutter contre les inégalités socio-économiques avec ambition et mettre en œuvre une relance porteuse de plus de justice sociale.

« Pour être juste, cette relance post-pandémie doit passer par des investissements pour améliorer l’éducation, les services de garde éducatifs, les soins de santé et les services sociaux, ou les services aux jeunes ayant des besoins particuliers, aux personnes en situation de handicap, ou encore pour améliorer l’accès à la justice, réaliser un vrai chantier de logements sociaux, permettre aux personnes aînées de vivre dans la dignité, adopter des mesures ambitieuses de lutte contre la pauvreté et l’itinérance et une meilleure protection de la faune et de l’environnement » énumère Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, au nom de la Coalition .

Selon la Coalition, la CAQ fait fausse route en priorisant les investissements à visée strictement économiques, Investir pour réduire les inégalités sociales aura, selon elles, des retombées économiques locales durables qui bénéficieront à la majorité de la population.

Pour les groupes sociaux, le prochain budget du Québec déterminera en grande partie notre capacité collective à traverser cette crise, et à mieux traverser celles qui pourraient survenir.

« La population du Québec a suffisamment souffert du désinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux. Il est grand temps de s’engager réellement dans le renforcement de notre filet social en finançant adéquatement services publics, programmes sociaux et action communautaire autonome » rappelle Benoit Lacoursière, secrétaire général de la FNEEQ-CSN, également porte-parole de la Coalition.

Communiqués Événements et actions

Montréal, le mardi 10 novembre 2020 − C’est avec une grande fierté que le Front commun pour la transition énergétique lance aujourd’hui la version 2.0 de sa Feuille de route pour la transition du Québec vers la carboneutralité. Le Front commun pour la transition énergétique regroupe près de 90 organismes citoyens, environnementaux, syndicaux, communautaires et étudiants représentant plus de 1,8 million de personnes, soit plus de 2 Québécois.es sur 10 et près de la moitié de la population active du Québec. 

Une « contribution incontournable » de la société civile  

L’ouvrage de 124 pages publié aujourd’hui se présente comme une « contribution incontournable » de la société civile à la réflexion sur la prise en charge collective de la crise climatique. Combinant les critères du Front commun pour une transition énergétique porteuse de justice sociale et les connaissances les plus à jour sur le climat et la transition, il propose une approche cohérente et transformationnelle ainsi qu’une responsabilisation des acteurs à toutes les échelles − gouvernementale, organisationnelle et citoyenne. Résultant des travaux de plus de 190 personnes appartenant à 85 organisations différentes et à une vingtaine de départements, chaires de recherches ou facultés d’une douzaine d’universités, il a aussi accueilli des perspectives autochtones.  

Phase 1 du projet Québec ZéN 

La coconstruction de la Feuille de route, à partir d’un document de travail publié en septembre 2019 (la version 1.0), est la première étape d’un important projet de dialogue social intitulé « Québec ZéN » (zéro émission nette). Les consensus que l’exercice a permis d’établir serviront d’ancrage à la phase 2, « Collectivités ZéN », qui vise à encourager une multiplication des démarches de transition juste vers la carboneutralité dans les diverses régions du Québec. Au cours des prochains mois, le Front commun pour la transition énergétique accompagnera plusieurs organismes qui souhaitent rallier les acteurs-clés de tous les secteurs présents dans leurs milieux respectifs autour d’un projet de Collectivité ZéN. 

Citations :  

« Nous, les jeunes, serons frappés de plein fouet par la crise climatique et jusqu’à maintenant, on ne nous a proposé que des mesures à la pièce, contradictoires, sans stratégie globale assez radicale pour nous éviter le pire. Nous avons le droit de rêver mieux et cette Feuille de route nous en donne l’occasion. Réapproprions-nous l’espoir d’un futur viable. » 

Rosalie Thibault, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES)

« Face à l’urgence climatique, ce sont les virages que nous prenons aujourd’hui qui feront la différence. Tout va se jouer dans la décennie 2020 et il faut impérativement atteindre la carboneutralité le plus tôt possible. La Feuille de route est une contribution incontournable de la société civile en ce sens. » 

Jean-François Boisvert, Coalition climat Montréal 

« Les travailleuses et les travailleurs des services publics mettent l’épaule à la roue depuis longtemps déjà pour construire un monde plus écologique, solidaire, pacifique et démocratique. Nous sommes à la croisée des chemins. La Feuille de route vers la carboneutralité du Québec arrive donc à un moment crucial pour guider nos actions en matière de transition juste afin d’en décupler l’impact positif pour l’environnement et la société. »  

Anne Dionne, Centrale des syndicats du Québec (CSQ) 

« Avec cette vision collective et ces critères clairs, nous sommes bien outillés pour identifier des actions structurantes qui ne laissent personne derrière et qui construisent un monde plus juste. Nous devons faire preuve d’audace et d’ambition afin de laisser aux générations futures un monde viable. » 

Valérie Lépine, Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec  (MÉPACQ) 

« Bien qu’il reste du travail à faire avec des secteurs et communautés insuffisamment  entendues lors des processus menés, la richesse des perspectives croisées dans ce document est exceptionnelle. »  

Maude Prud’homme, Réseau québécois des groupes écologistes 

Consulter la Feuille de route 

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