Pour la Coalition Solidarité Santé, un régime universel et public d’assurance médicaments, nécessairement accompagné d’une politique efficace en matière de médicaments, représente la meilleure façon d’assurer l’accessibilité, l’équité, l’utilisation optimale et la maîtrise des coûts. Les avantages seraient nombreux :
- partage équitable des coûts pour l’ensemble de la population et des entreprises;
- réduction très importante des dépenses administratives (élimination des marges de profits et des frais de marketing des assureurs privés); dans les services de santé, réduction des dépenses qui découlent de l’accessibilité limitée des médicaments chez les personnes à faible revenu;
- étant le seul acheteur de médicaments, le gouvernement pourrait négocier de meilleurs prix.
La Coalition Solidarité Santé est d’avis que la politique du médicament du gouvernement québécois doit comprendre de vraies solutions aux défis importants que sont l’accessibilité, la maîtrise des coûts et la pérennité du régime.
- La politique du médicament doit comprendre la gratuité desmédicaments pour toutes les personnes à faible revenu.
- Au chapitre du contrôle des coûts, la politique doit se distinguer de l’inaction que nous connaissons depuis trop d’années. Elle doit comprendre une série d’interventions concrètes visant le prix des médicaments par l’utilisation des médicaments moins coûteux et de l’utilisation accrue des médicaments génériques.
- La politique doit proposer des moyens pour assurer des pratiques de prescription et d’utilisation saines.
- La politique doit avancer une vision globale et préparer le terrain pour la mise en place d’un régime universel public d’assurance médicaments.
Fondamentalement, la politique en matière de médicaments doit prioriser la santé de la population. Comme nous l’avons illustré, les intérêts de la population ont été jusqu’à maintenant largement subordonnés aux intérêts de la très puissante et profitable industrie pharmaceutique et aux intérêts de l’industrie d’assurances, au détriment de notre santé et de notre système universel et public de santé et de services sociaux.
Il est temps que cette situation soit renversée, que les médicaments soient reconnus comme partie intégrante du système universel et public de santé et que les intérêts des citoyennes et des citoyens passent en premier.
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