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Montréal – Cinq associations de défense des droits et de justice sociale ont uni leur voix, aujourd’hui, pour dénoncer la facturation médicale illégale observée dans certaines cliniques médicales. Ces associations, qui regroupent à la fois des médecins et des dizaines de milliers d’usagers du réseau de la santé, s’inscrivent dans la foulée d’un recours collectif contre le ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS), la RAMQ et plusieurs cliniques médicales. 

Médecins québécois pour le régime public (MQRP) dénonce une nouvelle fois la multiplication des frais facturés aux patients. « Cette pratique atteint aujourd’hui des proportions inégalées. Nos patients se font facturer de plus en plus de frais lors des visites médicales, au-delà des rares exceptions permises par la loi » a affirmé la Dre Isabelle Leblanc, présidente de MQRP. «Vulnérables face aux difficultés d’accès, les patients sont mal placés pour refuser de payer des sommes souvent élevées. Pourtant, tout ce qui est médicalement requis doit être accessible gratuitement. C’est le fondement même de notre régime public d’assurance maladie! Il est inacceptable que le Collège des médecins du Québec et la RAMQ ne sanctionnent pas ces pratiques illégales en dépit des nombreuses plaintes reçues. MQRP appuie donc sans réserve le recours collectif contre les frais accessoires », ajoute la Dre Leblanc.

De son côté, le président de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) déplore que les personnes aînées soient prises en otage par certains médecins. « Il est souvent difficile de départager les frais qui sont légaux ou légitimes, et ceux qui ne le sont pas. Dans le doute, trop de personnes aînées se taisent et ramassent la facture. Aussi, dans un contexte où l’accès à un médecin devient de plus en plus difficile et les délais d’attente pour une consultation avec les spécialistes s’allongent, elles hésitent à s’opposer au paiement de frais réclamés lors d’une consultation, surtout si on leur présente comme étant inévitable », a souligné Pierre-Paul Côté. L’AREQ tient donc à dénoncer publiquement cette situation et elle invite ses membres à s’inscrire massivement au recours collectif.

« Nous croyons que les frais abusifs chargés par certains médecins ne doivent pas être un frein à l’accessibilité des services médicaux», estime Geneviève Dorval, du Comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles. « Malheureusement, il est courant que des patients, incapables d’assumer des coûts supplémentaires, soient privés de soins pourtant médicalement requis et couverts par le régime public. Afin de démontrer l’ampleur de ces pratiques injustifiées, la Clinique mettra en place un registre des frais abusifs qui sera disponible dès janvier 2015 et pour lequel nous solliciterons les témoignages de la population.»  

Pour la Coalition Solidarité Santé, « cette surfacturation ne protège pas notre système public de soins de santé et de services sociaux : elle vient créer deux catégories de malades et de soignés : l’une qui aura les moyens de se payer les soins et services, et l’autre qui ne les aura pas. Et la catégorie qui ne les aura pas, non seulement ne pourra se soigner, mais peut-être verra son état se détériorer, et, son cas s’aggravant, coûtera plus cher au système public pour lui donner les soins nécessaires », souligne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. Celui-ci en conclut que la surfacturation des frais accessoires, tout comme le PL 10, n’ont qu’une seule raison d’exister : faire de la santé une occasion d’affaire, pour les « vraies affaires».

Rappelons que jeudi dernier, le cabinet d’avocats Grenier Verbauwhede Avocats a annoncé que 17 autres cliniques étaient ajoutées à une requête pour autoriser l’exercice d’un recours collectif contre le MSSS, la RAMQ et des cliniques, suite à la facturation médicale illégale qui se pratiquait dans ces cliniques. En tout, depuis le dépôt du recours collectif, une cinquantaine de cliniques ont été ajoutées à la demande de patients victimes de surfacturation en clinique médicale. La requête a été déposée par le cabinet d’avocats au nom de M. Philippe Léveillé et d’autres patients.

 

À propos

Les organismes réunis dans le cadre de cette sortie publique sont : l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ), qui regroupe plus de 56 000 personnes aînées partout sur le territoire québécois; Médecins québécois pour le régime public (MQRP), un regroupement de médecins de diverses régions du Québec : généralistes, spécialistes, médecins de santé publique, universitaires et médecins en formation; la Coalition Solidarité Santé, regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses; le Conseil pour la protection des malades, un organisme privé, sans but lucratif, voué depuis 40 ans à la protection et à la défense des droits des usagers du réseau de la santé; et la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, un organisme de santé contrôlé par les citoyens et citoyennes dont l’objectif est d’organiser des services préventifs et curatifs et de regrouper les citoyens et citoyennes autour des questions de santé afin d’améliorer les conditions de santé à court et à long terme.

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Renseignements :  

Dominic Provost, 

Conseiller en communication – AREQ

Cell. : 418 929-4082

Courriel : provost.dominic@csq.qc.net 

Communiqués

Montréal.- La Coalition solidarité santé se désole que le Projet de loi 10 déposé la semaine dernière par le ministre de la Santé et des Services Sociaux, le Dr Barrette, ne serve que le ministre lui-même et son gouvernement, sans répondre aux besoins de la population. Selon la Coalition, le PL 10 ne diminuera pas les listes d’attente, pas plus qu’il ne renforcera les services de première ligne ni ne fournira un médecin de famille à ceux et celles qui n’en ont pas.

Pour Solidarité santé, malgré toutes les belles promesses et déclarations faites depuis plus de 6 mois, force est de constater que prendre soin de la population et des plus démunis arrive loin derrière les coupures de budget et l’atteinte du déficit zéro dans les priorités de ce gouvernement.

« Sur le terrain, ce qu’on voit, c’est des coupures de personnel : des infirmières, des travailleurs sociaux, des préposé-e-s aux bénéficiaires, et des coupures dans les budgets de santé mentale, dans les services aux personnes âgées… Alors qu’on arrête de dire qu’on ne coupe pas dans les services! », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

Dans les entrevues qu’il a données, le ministre Barrette a laissé entendre que le PL 10 n’est qu’un morceau du puzzle visant à reformater le système public de santé. D’autres morceaux s’ajouteront dans les prochains mois, dont le financement axé sur les patients, qui a pourtant été décrié pour les mauvais travers qu’il a causés au système public du Royaume-Uni, et les super-cliniques promises en campagne électorale, dont le ministre n’a pas voulu dire si elles seront publiques ou privées.

De plus, la Coalition constate qu’avec son PL, le ministre ne fait pas qu’abolir les Agences de la Santé et des Services Sociaux, il abolit également ce qui restait de lieux de représentation permettant aux citoyennes et citoyens de s’exprimer sur leur système de santé. Au moment où le ministre dit vouloir changer la « culture » du système, la population est en droit de craindre ce recul de la démocratie. « Si on ajoute que le premier ministre était jusqu’à tout récemment à l’emploi de PCP, une entreprise qui se présente elle-même comme expérimentée dans les fusions, acquisitions, investissements et opportunités d’affaires en santé, ça ne laisse présager rien de bon pour notre système public de santé », note encore Jacques Benoit.

Enfin, en étant encore plus éloignées des réalités de la population de leur territoire, les administrations des nouveaux établissements à naître prioriseront l’aspect médicalo-hospitalier aux dépens des services sociaux qui reculeront encore sur l’ensemble du territoire québécois. « C’est comme ça qu’on en arrive à des décisions comme abolir l’allocation de 4.30$ par jour à des déficients intellectuels, sous prétexte de saine gestion », de conclure M. Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

www.cssante.com

www.facebook.com/CoalitionSolidariteSante

Voir aussi Commission parlementaire sur le PL 10.

Communiqués

Montréal. – La Coalition solidarité santé accueille avec beaucoup d’inquiétude l’élection d’un gouvernement du PLQ à Québec, et de Philippe Couillard comme premier ministre.

La Coalition rappelle que c’est sous le règne de Philippe Couillard comme ministre de la santé, de 2003 à 2008 :

• que les établissements du réseau de la Santé et des services sociaux ont été fusionnés pour former les immenses CSSS ;

• que ces CSSS ont réduit les soins et services que leurs composantes assumaient auparavant, pour en transférer graduellement la prestation en sous-traitance dans les organismes privés, d’économie sociale et communautaires;

• qu’en fusionnant les accréditations syndicales, en modifiant le code du travail, et en ouvrant aux assurances privées la couverture de chirurgies d’un jour, on a facilité la sous-traitance des services d’entretien, de buanderie, d’alimentation, de fournitures médicales, de services à domicile, de chirurgies, de personnel, etc., à des coûts plus élevés;

• qu’on a utilisé le mode PPP, à l’encontre des avertissements du Vérificateur général,  pour réaliser deux méga –hôpitaux dont on ne connaît pas le contenu des contrats et dont les coûts ne cessent d’augmenter depuis l’annonce de leur construction, alors que l’on se plaint du manque de budgets pour les services sociaux et de santé.

Solidarité santé se remémore que M. Couillard est ensuite parti travailler pour Persistence Capital Partners (PCP), une société qui affirme elle-même sur son site WEB se concentrer « exclusivement sur les occasions d’affaires qui ont un potentiel de forte croissance dans le domaine des services de santé ». « En ouvrant au marché les chirurgies d’un jour, un potentiel de forte croissance, il s’est ouvert toutes grandes les portes de PCP! », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

Solidarité santé fait remarquer qu’en dix ans de gouvernement libéral,  les ressources du public ont été utilisées au service du privé qui est maintenant mieux implanté partout dans notre système public de santé et de services sociaux. Et les 50 méga-cliniques promises en campagne par le PLQ draineront encore plus de ressources publiques dans le privé.

Monsieur Couillard a lancé sa campagne électorale en se prononçant pour le financement axé sur les patients en santé. La Coalition souligne que ce mode de financement est l’instrument budgétaire par lequel va se poursuivre la sous-traitance, la privatisation, et le développement du système privé de soins et services. « C’est ce que M. Couillard et son parti appellent « les vraies affaires », laisse tomber Jacques Benoit.

La Coalition ne peut que constater que le mode de scrutin actuel continue de perpétuer l’indécence permettant à un parti d’obtenir 56 % des sièges avec seulement 41% des suffrages exprimés. Mais elle rappelle à M. Couillard qu’il a voulu faire de cette élection une élection référendaire. Par conséquent, elle ne lui reconnaît pas la légitimité de faire de la santé une occasion pour ses « vraies affaires »!

« La santé, c’est un droit. Et au Québec, comme peuple, on a déjà fait ce choix! », conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements : Jacques Benoit, 514-442-0577

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Montréal – Une centaine de participant-es ont assisté hier soir à l’assemblée publique de la Coalition solidarité santé pour dresser un bilan du 10e anniversaire de la fusion des établissements de santé et de services sociaux. Entre les promesses de l’époque et la réalité d’aujourd’hui, on ne peut faire autrement que de noter un écart important. Pour la Coalition solidarité santé, il est temps de prendre acte des problèmes que cette réforme a entraînés et de développer des solutions pour assurer des services de santé et de services sociaux universels, accessibles et gratuits.

Une assemblée publique sur un enjeu majeur 

L’assemblée publique a permis de placer la question des effets de la création des CSSS dans l’espace public. En donnant la parole à quatre panélistes spécialistes de ce sujet, la Coalition voulait ainsi démontrer l’urgence de mener une réflexion sur le bilan à dresser de cette réforme. « Au moment de la création des CSSS, on nous avait promis que cela viendrait régler de nombreux problèmes du réseau de la santé et des services sociaux. Dix ans plus tard, au regard des résultats, on se rend compte que l’objectif n’était peut-être pas celui qu’on nous avait présenté », explique Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition solidarité santé.

Depuis 10 ans, le nombre de cadres du réseau a augmenté de 30% pendant qu’il manque de personnel pour les services directs à la population, l’accessibilité aux services a diminué, le recours à la sous-traitance est devenu la norme au point où la prestation de services relève de moins en moins du secteur public, ce qui fait augmenter les coûts et les dépenses en santé. « Il faut convenir ensemble que ces fusions n’ont pas servi à économiser mais plutôt à utiliser les ressources publiques pour développer les services privés via la sous-traitance et les PPP», poursuit Jacques Benoît.

Pour nos services publics de santé et de services sociaux!

Dans ce contexte, la Coalition solidarité santé craint l’instauration du financement axé sur les patients tel qu’annoncé par le gouvernement Marois, et endossé par le PLQ dans sa campagne. « Un financement où on établit un prix pour chaque chose, où on met en concurrence les prestataires et leurs services, où le moins cher devient le meilleur, où on vise le volume plutôt que la qualité, où le patient est vu comme un « revenu », ce n’est plus de la santé, c’est un marché! », signale Jacques Benoit.

Avec une assurance autonomie qui se profile, traînant dans son sillage plus de services à domicile privés, économie sociale comprise, que de services publics, on peut être assuré que les coûts de la santé n’iront pas en diminuant, et que plusieurs réclameront bientôt plus de compressions ou une réduction du panier de services à la population.

Pour la Coalition solidarité santé, seul le système public de santé est garant des meilleurs services, à moindre coûts, parce qu’il vise le bien-être de la population, et non celui des actionnaires des compagnies privées. Et ses coûts de gestion représentent une fraction de ceux du privé. « Si on en veut pour notre argent, il faut absolument miser sur des services publics intégrés, centrés sur les besoins des patient-es et financés par des impôts progressifs aux individus et aux sociétés », ajoute le coordonnateur de la Coalition. « La santé, c’est pas une occasion d’affaires! La santé, c’est un droit. Et au Québec, comme peuple, on a déjà fait ce choix! », conclut Jacques Benoit.


À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements

Hubert Forcier

Coalition solidarité santé

Cell : 514-209-3311

 

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Montréal. – La Coalition solidarité santé dénonce le maintien par le ministre Leitao des compressions budgétaires en santé  qu’avait annoncé le précédent budget Marceau. L’augmentation budgétaire maintenue à 3%, comparativement à  5,6% en moyenne de 2006 à  2010, se traduira par des compressions impossibles à absorber par le réseau de la santé sans impact sur les soins et services directs. 

Le budget annonce également une réduction  supplémentaire pour l’an prochain, alors que l’augmentation ne sera que de 2,7%. Pire encore, les organismes communautaires, qui avaient réussi à arracher au gouvernement précédent un rehaussement de 120 M$ sur trois ans de leur budget global, voient cette promesse disparaître totalement du radar des finances publiques. « Ça donne une idée de l’opinion de ce gouvernement pour les services sociaux, qui ont toujours été le parent pauvre du ministère de la santé », se désole Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Dans son discours d’ouverture, M. Couillard annonçait vouloir lutter contre l’intimidation : en coupant dans les services sociaux et la prévention, sa lutte ne sera qu’un show de boucane! », ajoute-t-il.

Mais l’annonce qui fait craindre le pire à la Coalition, c’est celle du contrôle global des dépenses à 1,8% cette année et à 0,7% l’an prochain. L’une des mesures préconisées pour y arriver est le gel des effectifs,  qui pourrait se traduire par une réduction sensible du nombre d’employé-e-s accomplissant les services. « MM. Coiteux et Leitao parlent de rigueur, mais ce qu’on voit, c’est plutôt l’oeuvre de démolisseurs de nos services publics! », rage Jacques Benoit. Le budget annonce dès cette année des diminutions de crédits au secrétariat aux aînés dans la lutte à la maltraitance et le programme « Vieillir chez soi », dans les mesures d’aide à la famille comme le soutien aux enfants, au ministère de l’Emploi et la solidarité sociale dans les mesures d’aide à l’emploi et dans l’aide financière, dans l’accessibilité à la justice et à la condition féminine. Et le président du conseil du trésor mise sur la future commission permanente de révision des programmes pour sabrer plus encore. 

La Coalition constate que le gouvernement est entré depuis déjà plusieurs semaines, avec le rapport Godbout-Montmarquette, dans une campagne pour convaincre l’opinion publique qu’aucun autre choix n’est possible. Et la commission sur la fiscalité de l’automne aura une importance prépondérante dans cette opération de relations publiques. 

« Au moment où les banques viennent d’annoncer des profits records de 7.7 G$ pour le 2e trimestre 2014, ce qui laisse présager des profits annuels de plus de 30 G$, c’est carrément indécent que MM. Leitao et Coiteux tentent de nous faire avaler que le gouvernement  n’a pas d’autre choix! », ne décolère pas M. Benoit. « C’est clair qu’ils ne touchent pas à la famille des affaires! », lâche-t-il.

La Coalition rappelle que ce sont les baisses cumulatives d’impôt de 5.4 G$ du gouvernement libéral, entre 2003 et 2009, qui ont causé ce déficit structurel auquel ne cessent de référer maintenant les ministres libéraux. « Et pour les mauvaises dépenses, qu’ils regardent donc du côté des PPP hospitaliers qu’ils nous ont aussi imposés et qui vont nous coûter quelques milliards de trop! », conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

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