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Montréal – La Coalition solidarité santé souhaite la bienvenue au nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette. Dans ce poste, le Dr Barrette a maintenant la responsabilité de défendre l’héritage du Parti libéral qui est à l’origine de l’assurance-hospitalisation et de l’assurance maladie publiques au Québec il y a plus de 40 ans. À cette époque où le PIB québécois représentait une mince fraction de celui d’aujourd’hui, le PLQ avait compris que les vraies affaires relevaient des programmes sociaux publics.

 

À l’instar du PLQ de l’époque, pour la Coalition solidarité santé, les vraies affaires ne sont pas celles du monde des affaires, ce sont celles du mieux vivre ensemble :

celles de l’amélioration des conditions de vie de la majorité de la population par le partage de la richesse déjà existante et la réduction des inégalités, dans un souci de contrer la catastrophe environnementale qui nous guette et qu’on ne doit pas léguer à nos enfants;

celles de l’amélioration de l’accès à des soins et services sociaux et de santé par la réduction de la place du privé et le renforcement et le développement du système public. Le réseau public est le meilleur rapport qualité/prix que l’on puisse obtenir parce qu’il est plus rentable, plus efficace et efficient que ne le sera jamais le privé;

par un mode de financement des soins et services qui favorise la collaboration et la coopération du personnel pour une plus grande qualité, et non la compétition et la concurrence pour un plus gros volume; 

par le respect et la reconnaissance, y compris financière, des compétences des divers personnels qui se dévouent au quotidien au service de la population;

par des services de soutien à l’autonomie guidés par le principe de précaution pour nous assurer de n’échapper personne, et que tous les gens concernés soient en sécurité, en misant sur un projet de société où on prend le temps de soigner et de soutenir dignement les membres de notre communauté qui en ont besoin;

par l’arrêt des contrats en PPP où le secret des contrats relève presque de la sécurité nationale parce que l’intérêt financier et légal public passe toujours après celui du privé;

par l’établissement d’une assurance médicament universellement publique et d’une politique du médicament nous permettant de mieux gérer les stocks, nous protégeant des pénuries des dernières années, tout en économisant des milliards;

par le soutien et le rehaussement du financement des organismes communautaires qui travaillent avec leurs communautés pour se prendre en main, s’organiser démocratiquement, changer et améliorer leurs conditions de vie.

 

Enfin, la Coalition solidarité santé rappelle au Dr Barrette qu’en 2010, à la tête de la FMSQ, il avait publié dans les médias une liste d’alternatives budgétaires et fiscales ressemblant à celle de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics permettant au gouvernement d’aller chercher l’argent nécessaire pour financer les services publics. « Au moment où son gouvernement s’apprête à rédiger un nouveau budget et parle de couper 1 milliard dans les services publics, on espère que le ministre s’en souviendra pour assurer la pérennité du réseau public de santé et de services sociaux », conclut Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, 514-442-0577

 

 

Communiqués

MONTRÉAL. La campagne électorale bat son plein et la question des CHU en PPP est rarement évoquée. Pourtant, les CHU en PPP ont un poids considérable sur nos finances publiques et le processus d’attribution des contrats pose encore plusieurs questions auxquelles nous n’avons toujours pas reçu de réponse. C’est pourquoi nous interpellons les partis politiques sur leurs positions respectives sur les CHU en PPP.

Le poids des PPP sur nos finances publiques

Il est étonnant de voir que la question des partenariats publics-privés (PPP) en santé ait occupé si peu de place dans la présente campagne électorale. Outre un dossier paru cette semaine dans les médias, la question des deux CHU en PPP est pratiquement absente des enjeux évoqués par les différents partis politiques. Pourtant, plusieurs révélations des derniers mois ont démontré les nombreuses problématiques reliées à ces PPP. Ces projets coûteront plus de 6 milliards aux Québécoises et Québécois et les coûts réels auront plus que doublé par rapport aux annonces initiales. La firme Secor-KPMG annonçait en 2012 que les coûts de construction du CHUM explosaient de 127 % et au CUSM de 78 %. « Au moment où la classe politique nous parle de la capacité de payer de l’État, on s’étonne que peu de politiciens s’inquiètent des sommes astronomiques qui sont actuellement dépensées dans les CHU en PPP. Pendant qu’on paiera ces PPP pendant trente ans, on devra continuer de subir des compressions budgétaires dans nos services publics », avancent les porte-parole.

Récemment, l’État français est venu à la conclusion qu’il serait moins coûteux de racheter le contrat du plus gros PPP en santé en France que de le mener à terme. Le rachat du contrat en PPP du Centre Hospitalier Sud-Francilien (CHSF) a été rendu nécessaire en raison des coûts faramineux de ce projet et du relevé de plus de 8000 malfaçons en seulement deux ans. L’État français pense économiser entre 600 et 700 millions d’euros en se libérant du poids de ce PPP. « On voit ainsi qu’il est non seulement possible, mais encore plus absolument justifié de trouver une solution aux PPP en santé. Est-ce que la récente ouverture du centre de recherche du CHUM en PPP s’accompagnera de problèmes semblables à ceux vécus par les Français? », demandent les porte-parole.

Une absence de transparence plus que questionnable

On doit de plus questionner l’opacité qui entoure les CHU en PPP. Il est impossible de consulter les contrats et de savoir ce qui attend les Québécoises et Québécois pour les trente prochaines années. Les nombreuses demandes d’information ont toujours été rejetées du revers de la main. Cela est d’autant plus préoccupant que plusieurs entreprises liées au CHU en PPP sont présentement accusées de fraude et de corruption devant les tribunaux. « La population québécoise a le droit de savoir dans quoi on l’a embarquée. Comment se fait-il qu’on ait coûte que coûte choisi la voie des PPP? Comment se fait-il qu’on n’ait pas tenu compte des signaux d’alarme lancés à plusieurs reprises par le Vérificateur général et plusieurs autres organisations? », poursuivent les porte-parole.

L’ensemble du processus qui a mené à la signature des contrats des CHU en PPP pose trop de questions pour que l’on accepte d’en rester là. La responsabilité des partis politiques est de nous assurer que les choses ont bel et bien été faites dans les règles de l’art. À cet effet, nous demandons aux partis politiques de nous indiquer quelles sont leurs positions concernant le recours aux PPP en santé. Nous souhaitons de plus savoir ce qu’ils comptent faire concernant les PPP en cours et plus particulièrement concernant les CHU en PPP. « Nous sommes plusieurs organisations préoccupées par les risques que ces projets représentent pour l’avenir de nos services publics et l’intégrité de nos institutions. Nous interpellons aujourd’hui les partis politiques et leur demandons quelles sont leurs solutions », de conclure les porte-parole.

Organisations qui appuient cette démarche :

Coalition Solidarité santé

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)

Médecins québécois pour le régime public (MQRP)

Secrétariat intersyndical des services publics (SISP)

Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU)

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SOURCE Coalition solidarité santé

 

 Renseignements :

Source : Coalition solidarité santé, Confédération des syndicats nationaux (CSN), Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Médecins québécois pour le régime public (MQRP), Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) et Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU)

 

Renseignements

Hubert Forcier, CSN 514-209-3311

Vanessa Bevilacqua, FIQ 514-231-4443

Jean Laverdière, FTQ 514-893-7809

Marie-Alberte Soudan, MQRP 514-638-6659

Éric Lévesque, SISP 418-564-4150

 

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ENJEUX 2014

Montréal. – La Coalition solidarité santé dénonce la poursuite des compressions budgétaires en santé  telle qu’annoncée dans le budget Marceau. L’augmentation budgétaire prévue à 3% est inférieure à celle de l’an dernier qui s’était pourtant traduite par des compressions difficiles à absorber par le réseau de la santé.

D’une moyenne annuelle de 5,6% de 2006 à 2010, l’augmentation de budget a été réduite l’an dernier à 4,8%. L’AQESSS a dénoncé cette semaine cette diminution parlant d’une compression de 627M$ sur quatre ans. Elle réclamait pour cette année une augmentation de 834M$, soit 4,4% pour le maintien des services actuels. Or, le ministre ne prévoit que 3% d’augmentation pour l’année qui vient. « Cette diminution pourrait équivaloir à quatre années de compressions en une! », s’exclame Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « C’est clair que les services vont être touchés! », s’empresse-t-il d’ajouter.

Du même souffle, le ministre annonce qu’il va instaurer le financement par activité (FPA), qu’il nomme financement axé sur le patient. Ce type de financement, où on établit un coût pour chaque acte posé, ne fait qu’augmenter les coûts administratifs et la bureaucratie qui doit contrôler la saisie et la gestion des données, tout en n’apportant aucune nouvelle ressource dans les services.

La Coalition rappelle que la British Medical Association (BMA) a pris une position formelle contre ce mode de financement à cause des effets pervers expérimentés dans la pratique. Le FPA encourage le «sur-traitement» de certaines populations à faible risque au détriment des patients à risque plus élevé, moins prévisibles, qui sont sous-traités. La BMA a même écrit une lettre officielle à l’Association médicale canadienne, il y a quelques années, pour mettre en garde contre le FPA.

Dans son rapport, le Groupe d’experts mandaté par le gouvernement effleure très brièvement les risques de ce mode de financement, risques qui se sont avérés ailleurs, mais conclut rapidement qu’on peut les gérer… en augmentant l’administration et les contrôles!

« Un prix pour  chaque geste posé, ça ne sert qu’à établir un marché pour les services hospitaliers, un marché interne et éventuellement une concurrence avec le secteur privé. Compressions, bureaucratisation et marchandisation, le budget du ministre met la table pour la désassurance et la tarification des services sociaux et de santé», conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source :         Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

Communiqués Financement

 La Coalition solidarité santé salue le dépôt hier par Québec Solidaire à l’Assemblée nationale du projet de loi 598 instituant PharmaQuébec. Selon l’introduction du projet, la mission de Pharma Québec serait « d’assurer l’approvisionnement en médicaments au plus bas coût possible pour la population et l’ensemble des établissements de santé du Québec et de fournir un accès équitable et raisonnable aux médicaments ». 

 
Ce projet de loi rejoint une préoccupation de longue date de la Coalition, à savoir la hausse vertigineuse du coût des médicaments qui ne cesse de faire augmenter le budget de la santé au Québec.  
 
La Coalition solidarité santé revendique un régime d’assurance médicaments universellement public, pour mettre fin aux inégalités existantes actuellement entre assurés au privé et assurés au régime public. « Mais il a toujours été clair pour nous qu’un tel régime universellement public se devait d’être accompagné d’une politique du médicament, si nous voulions véritablement atteindre des objectifs de contrôle des prix», de déclarer Jacques Benoit.
 
Solidarité santé souligne la pertinence de cette initiative de Québec Solidaire dans le contexte actuel des finances publiques, que le gouvernement ne cesse de qualifier de « critiques » et « fragiles », répétant qu’il faut être responsable et avoir le courage de faire des choix. 
 
En effet, une étude récente a démontré qu’un régime universellement public accompagné d’une politique du médicament pourrait permettre au gouvernement du Québec d’économiser entre 1 et 3 milliards de $ annuellement.
 
La Coalition souhaite que le ministre appelle le projet de loi pour une étude sérieuse en commission parlementaire. 
 
« Le gouvernement a ici une bonne occasion de démontrer qu’il recherche vraiment le bien public, et qu’il administre de façon responsable, en bon père de famille », de conclure Jacques Benoit, coordonnateur du la Coalition.
 
La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.
 
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Informations : Jacques Benoit : 514-442-0577
 

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ENJEUX 2014

Médecins québécois pour le régime public (MQRP) et cinq organisations de défense des patients ont réclamé, lors d’un point de presse tenu Place Émilie-Gamelin, des gestes concrets du ministre de la Santé Réjean Hébert pour régler le problème des frais accessoires, une barrière à l’accès aux soins jugée dommageable pour les patients et contraire aux règles de notre système de santé public. Rappelant que l’Assemblée nationale avait unanimement demandé au ministre en juin dernier de « mettre fin à la pratique des frais accessoires », les représentants des organisations ont souligné être toujours en attente de mesures permettant d’éliminer ces frais qui menacent le caractère public de notre système de santé.

« Le ministre Réjean Hébert s’est engagé l’an dernier à abolir les frais accessoires, selon un moyen détourné pour demander des honoraires supplémentaires, pourtant interdits dans notre système de santé. Il avait ensuite proposé plusieurs solutions pour régler le problème. Pourtant, après un an, nous attendons toujours. Aujourd’hui, les patients souhaitent plus que des mots, ils veulent des gestes concrets. C’est ce que nous demandons au ministre et à la RAMQ:, agir, comme ils en ont le devoir et le pouvoir » a déclaré le docteur Alain Vadeboncoeur, président de MQRP.

« Nous voulons rappeler au gouvernement, tout comme au Collège des médecins, que la santé n’est pas une occasion d’affaires: quand on est malade, on n’est pas en état de magasiner, ni de négocier! » a tenu à souligner M. Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition Solidarité Santé, également présent au point de presse.

Comme a témoigné M. Luc Leblanc, coordonnateur général de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, durant le point de presse: « Dans le quartier Pointe-Saint-Charles, près de la moitié des ménages est considérée à faibles revenus. Pour ces personnes, tout frais médical supplémentaire si minime soit-il peut constituer une contrainte d’accès à une évaluation médicale ou à un traitement. La Clinique communautaire est donc farouchement opposée à toute forme de frais médicaux supplémentaires et réclame du ministre de la Santé de mettre fin de façon complète et permanente à ces tarifications abusives et inéquitables pour les personnes à faibles revenus. »

MQRP a déclaré avoir également reçu l’appui du Conseil pour la protection des malades (présidé par Maître Paul G. Brunet, présent au point de presse), de l’Union des consommateurs de même que du Regroupement provincial des comités des usagers, qui avait d’ailleurs émis plus tôt cette semaine un communiqué rappelant que les frais accessoires « n’avaient pas leur raison d’être dans un système public et universel de santé et de services sociaux ».

« Pour notre part, nous poursuivons aujourd’hui notre action afin de sensibiliser la population, en distribuant un dépliant dénonçant la situation. Nous aborderons ensuite cette question lors d’une rencontre prochaine avec le ministre Réjean Hébert. Parce que payer de sa santé n’a rien d’accessoire  » a conclu le docteur Alain Vadeboncoeur.

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Médecins québécois pour le régime public regroupe plus de 500 membres médecins, résidents et étudiants en médecine, qui se vouent à la défense et l’amélioration de notre système public de santé. Sa démarche se fonde sur les réalités de la pratique de la médecine, l’analyse des données scientifique et de l’économie des systèmes de santé et le dialogue interdisciplinaire.

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Marie-Alberte Soudan

(514) 638-6659

info@mqrp.qc.ca

www.mqrp.qc.ca

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