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Avec la réouverture de l’Assemblée nationale, la Coalition solidarité santé s’attend à ce que le nouveau gouvernement prenne les moyens pour tenir sa promesse d’abolir la taxe santé. 

Bien qu’il soit minoritaire, le gouvernement du Parti québécois peut agir pour abolir l’odieuse  taxe santé, et revenir au mode de financement des services sociaux et de santé via des impôts progressifs aux individus et aux entreprises.  Le gouvernement, et particulièrement l’opposition, ne doivent pas oublier que 70% des québécois, lors d’un sondage CROP/L’Actualité du printemps dernier, s’étaient dits favorables à l’abolition de cette taxe santé et son remplacement par un relèvement des impôts pour les revenus de plus de 130 000$.

La Coalition appuie également un rehaussement important des investissements dans les services à domiciles (SAD) permettant aux personnes en perte d’autonomie de demeurer plus longtemps dans leur milieu de vie. Mais la mise en place et la gestion de ces SAD ne doivent pas être confiées à des firmes privées de gestion qui ne connaissent rien aux pratiques et aux soins de santé. Le ministre doit faire appel à l’expertise du personnel en place qui a à cœur de donner les meilleurs soins et services à la population.

De plus, pour trouver l’argent nécessaire pour l’abolition de la taxe santé et la mise en place des services publics à domicile, le gouvernement devra réviser sérieusement la fiscalité et resserrer les contrôles pour mettre fin à l’évitement – et l’évasion-  fiscal pratiqué par les plus riches revenus et les grandes entreprises qui ne paient pas leur juste part d’impôts depuis trop longtemps.

De même, le gouvernement doit cesser de sous-traiter soins et services à la population. « Il a été amplement démontré dans les dernières années que la sous-traitance et les PPP coûtent plus cher que les services publics et nous n’avons pas d’argent à gaspiller. Seuls les services publics nous en donnent pour notre argent », de déclarer Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

Pour une meilleure gérance des finances publiques, Solidarité santé demande expressément au gouvernement de mettre fin au régime hybride d’assurance médicaments pour le remplacer par un régime universellement public, générant ainsi des économies de 1 à 3 milliards $ par année. Ces argents ainsi économisés permettront de financer les soins et services dont nous avons besoin, et d’abolir définitivement la taxe santé!

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses et défend le droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Renseignements :  Jacques Benoit: 514-442-0577

 

Communiqués Taxe santé

La Coalition solidarité santé souhaite la bienvenue au nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Réjean Hébert.
 
Les problèmes du système public étant nombreux, le ministre n’aura pas de temps à perdre et la Coalition voudrait lui rappeler certains engagements pris par son parti pendant la campagne de même que lui faire certaines mises en garde et lui proposer des solutions.
 
En premier lieu, et pouvant compter sur l’appui de la Coalition avenir Québec qui prônait aussi son abolition, le nouveau gouvernement doit, comme il l’a promis en campagne électorale, mettre fin à la taxe santé et la remplacer par deux nouveaux paliers d’imposition pour les revenus de plus de 130 000 $. Rappelons qu’un sondage CROP-L’Actualité du 1er avril 2012 montrait que 70 % des personnes étaient en faveur de telles mesures.
 
Deuxièmement, le gouvernement doit aussi investir au moins 500M$ dans les soins et services publics à domicile, permettant aux personnes en perte d’autonomie de demeurer plus longtemps dans leur milieu de vie et de relâcher la pression dans les établissements du réseau.
 
Dans le maintien à domicile comme dans les autres secteurs, le gouvernement doit cesser de sous-traiter soins et services à la population. « Il a été amplement démontré dans les dernières années que la sous-traitance et les PPP coûtent plus cher que les services publics et nous n’avons pas d’argent à gaspiller. Seuls les services publics nous en donnent pour notre argent », de déclarer Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.
 
Dans cette même optique d’une meilleure gérance des finances publiques, Solidarité santé demande expressément au gouvernement de mettre fin au régime hybride d’assurance médicaments pour le remplacer par un régime universellement public, générant ainsi des économies de 1 à 3 milliards $ par année. Ces argents ainsi économisés permettront de financer les soins et services dont nous avons besoin.
 
La Coalition solidarité santé se dit prête à rencontrer le nouveau ministre dans les meilleurs délais pour discuter plus avant des solutions publiques aux nombreux problèmes du système public de services sociaux et de santé.
 
La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis plus de 20 ans, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.
 
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Information
Jacques Benoit 514-442-0577
 

 

 

Communiqués

La Coalition solidarité santé lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation et d’information sur la contribution santé mieux connue sous le nom de « taxe santé ». Avec le slogan, « Méfiez-vous de la ligne 448 de votre rapport d’impôt provincial. Cette taxe pourrait vous coûter cher! », la Coalition veut profiter de la période de production des rapports d’impôts pour faire connaître l’existence de cette taxe injuste et inéquitable.

« Dès que votre revenu annuel est égal ou dépasse 14 411 $, la taxe vous coûte le même montant que pour une personne dont le revenu est de 100 000 $, ou plus. C’est totalement inéquitable! », de déclarer Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

C’est dans son budget 2010 que le gouvernement Charest a instauré cette taxe. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, avait alors fixé les montants à payer pour les trois premières années. Ainsi, dans le rapport d’impôt 2010, le montant s’élevait à 25 $, à 100 $ en 2011 et l’an prochain, il sera de 200 $. À ce rythme, la Coalition se demande à combien se chiffrera le montant de cette taxe en 2013? En 2014? En 2015?

La Coalition croit que la tactique du ministre des Finances d’inclure cette taxe dans le rapport d’impôt permet de la camoufler aux contribuables. Voilà pourquoi la campagne vise à attirer l’attention sur la ligne 448 du rapport d’impôt, où on doit inscrire le montant de la taxe. « Les gens qui réfèreront à leur rapport d’impôt de l’année dernière vont s’apercevoir qu’en l’espace d’un an, le montant à payer est passé de 25 $ à 100 $, soit une augmentation de 400 %, et qu’il augmentera de 200 % l’an prochain! », de renchérir M. Benoit.

La Coalition demande l’abolition pure et simple de cette taxe. La Coalition considère que le financement des services sociaux et de santé, comme le financement de tous les services publics, ne doit pas se faire par une taxation à montant fixe qui ne tient pas compte du revenu des contribuables. Le financement doit passer par une contribution équitable en fonction de la capacité de payer de toutes et tous, entreprises et individus. « Le bon sens et la responsabilité sociale commandent que chacun, homme et femme, individu et entreprise, contribue par un impôt proportionnel à son revenu. C’est une question de justice et d’équité! », de conclure M. Benoit.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

Pour plus d’information sur la campagne

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Renseignements :

Jacques Benoit : (cell) 514-442-0577

Communiqués

Suite au dépôt récent du projet de loi 73, dit Loi concernant principalement la mise en oeuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 20 mars 2012, et à son étude en vase clos, plusieurs regroupements s’unissent pour protester contre la marche accélérée de notre fiscalité vers le principe d’utilisateur-payeur au cœur de la révolution tarifaire prônée par le gouvernement libéral. Deux dispositions du PL 73 indignent particulièrement, touchant la taxe santé et les PPP.
 
Par le projet de loi 73 le ministre propose d’élargir le nombre d’intervenants pouvant être financés par la taxe santé à « tout autre intervenant du système de santé et de services sociaux » approuvé par le Conseil du Trésor. Le gouvernement fait ainsi un deuxième pas dans le financement des services sociaux et de santé par une taxe dédiée et il prépare ses arguments pour l’augmenter. De plus, il intègre les organismes communautaires œuvrant en santé et services sociaux aux bénéficiaires du Fonds de financement des établissements de santé et de services sociaux, ce qui les assimile à des établissements alors qu’ils sont autonomes. Qui plus est, les organismes communautaires sont à même de constater l’appauvrissement de la population et ils ne se rendront pas complices d’une taxe qui contribue à l’appauvrir davantage.
 
On se rappellera que la taxe santé a été annoncée lors du budget 2010. Le Ministre Bachand avait justifié la mise sur pied de cette taxe en arguant que les fonds ainsi récoltés seraient consacrés au financement des établissements de santé et au développement de nouveaux services. Les organismes syndicaux et communautaires n’ont cessé depuis de dénoncer cette façon de faire qui modifie dangereusement notre système fiscal en y introduisant une taxation spécifique pour le réseau de la santé. De même,  cette taxe est injuste parce qu’elle est appliquée sans égard aux revenus à toute personne gagnant plus de 16 000 $ par année.
 
En outre, le projet de loi 73 ne tient pas compte du fait que le Vérificateur général du Québec (VGQ) a critiqué vertement le recours aux partenariats public privé (PPP) par le gouvernement pour ses infrastructures. À l’encontre des critiques du VGQ, et à l’heure des scandales dans la construction, du copinage politique des firmes d’ingénierie et du financement des partis politiques, le gouvernement s’entête et élargit, par ce projet de loi, « l’autoroute des PPP » puisque toutes les décisions immobilières publiques se prendront dorénavant à Infrastructure Québec.

La privatisation et la sous-traitance n’apporteront pas d’économies – l’impôt progressif doit demeurer la manière de financer les services publics, croient fermement la Coalition solidarité santé, la CTROC, la TRPOCB, l’Union des consommateurs et L’R des centres de femmes du Québec.

Communiqués Taxe santé

La Coalition solidarité santé n’arrive pas à comprendre pourquoi le gouvernement Charest, tout comme l’opposition officielle, refusent toujours de mettre en place un régime universel entièrement public d’assurance médicaments (RUPAM), permettant de mieux contrôler les coûts des médicaments et d’assainir les finances publiques.

Au moment où des reportages comme celui de l’émission La Facture de Radio-Canada s’ajoutent aux études menées par des chercheurs prouvant que le régime hybride actuel coûte plus cher aux assurés du privé et du public, et crée des iniquités entre eux, le ministre Bolduc réplique que le régime actuel d’assurance médicament est une avancée sur la situation qui prévalait avant son avènement. « Là n’est pourtant pas la question! Évidemment que le régime actuel est une amélioration par rapport à ce qui prévalait avant 1997. Mais 15 ans plus tard, des problèmes d’équité sérieux et l’explosion des coûts et des dépenses en médicaments forcent à penser à une transformation du régime. Nous, on veut discuter du choix du meilleur véhicule pour continuer la route et le ministre et l’opposition nous répondent en vantant cette grande invention qu’a été la roue », de déclarer Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

Solidarité santé était de passage hier à l’Assemblée nationale, à l’invitation du Dr. Amir Khadir, député de Québec Solidaire, et en compagnie de l’Union des Consommateurs, de la Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et de l’R des centres de femmes, pour le dépôt d’une motion visant à revoir le régime actuel mixte d’assurance médicaments et à le rendre entièrement public.

L’Union des consommateurs, qui a initié cette campagne en faveur d’un RUPAM, a déjà recueilli près de 250 appuis d’organisations communautaires et syndicales ainsi que de personnalités influentes de tout horizon.

La Coalition solidarité santé regrette vivement que pendant le débat de deux heures qui a suivi le dépôt de la motion, le gouvernement et l’opposition officielle aient choisi de faire diversion plutôt que d’apporter réponse aux arguments en appui à un RUPAM.

« Peut-être pensent-ils qu’en ignorant les arguments qui ne cessent de s’accumuler en faveur d’un seul régime public, ils vont disparaître d’eux-mêmes », d’ajouter M. Benoit.

« Pourtant, à force de vouloir garder la tête dans le sable, le gouvernement semble oublier que cette posture lui laisse quelque chose en l’air… de quoi inviter très bientôt les électeurs à voter avec leurs pieds », de conclure M. Benoit.
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Renseignements :
Jacques Benoit : (cell) 514-442-0577

 

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