La Coalition Solidarité Santé souligne aujourd’hui ses 20 ans d’existence ! Dans le cadre d’un événement conférence à la fois festif et réflexif, la Coalition rend publiques une version réactualisée de son manifeste pour la sauvegarde du système public de santé et de services sociaux, de même qu’une 3e capsule vidéo traitant de la privatisation croissante de nos soins et services.
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Au moment de voter l’ensemble des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale, la Coalition Solidarité Santé aurait souhaité que le gouvernement fasse marche arrière concernant la contribution santé. Au lieu d’imposer une telle taxe régressive et inéquitable, le gouvernement aurait pu faire le choix d’aller récupérer les mêmes sommes en cherchant à mieux contrôler le coût des médicaments.
Une des grandes inquiétudes de la Coalition Solidarité Santé s’est avérée fondée : « En instaurant la contribution santé, le gouvernement implante une forme de tarification liée au système de santé, intention annoncée dans le précédent budget », déclare Monica Dunn, porte-parole de la Coalition. En effet, cette mesure fiscale régressive est problématique et inéquitable puisque la contribution se fait sans égard au revenu.
Présente devant la Conférence de Montréal en ce cinquième anniversaire du jugement de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Chaoulli, la Coalition Solidarité Santé clame haut et fort son opposition à la privatisation et à la marchandisation des soins de santé et des services sociaux. « La réponse du gouvernement au jugement Chaoulli aurait pu être une excellente occasion de renforcir un système public de santé.
La Coalition Solidarité Santé tient à souligner son appui au projet de loi 395 car il s’agit d’une initiative qui vise à préserver l’intégrité du système public de santé au Québec. « Notre régime public et universel de santé constitue un joyau de la société québécoise et nous tenons à le préserver », affirme Monica Dunn, coordonnatrice de la Coalition Solidarité Santé.