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Série de vignettes informatives

Découvrez notre série de vignettes servant à répondre au tape-à-l’œil des soi-disant bienfaits d’un système de santé et de services sociaux qui laisse place au secteur privé à buts lucratifs dans son offre de services couverts.

Malgré toute l’information que l’on a maintenant, plusieurs continuent de croire dans les mythes proposés par nos vignettes. Au fils des semaines, nous vous inviterons à vous informer au-delà de vos croyances et vous questionner au-delà des apparences.

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Avant le déclenchement de la campagne électorale, nous avons sollicité les différents partis pour connaître leurs engagements concernant la santé et les services sociaux. Beaucoup de questions méritaient d’être abordées, mais nous en avons choisi cinq, regroupées en grandes catégories, qui représentent les priorités énoncées par nos membres.

Ce questionnaire et la publication des réponses ont été faits de manière neutre et impartiale, dans un souhait de représentation équitable. Ainsi, nous publions ici les réponses intégrales qui nous ont été envoyées par les partis. Nous avons contacté les partis ayant élu des députés aux dernières élections.

Élections provinciales 2022

Communiqué ( http://www.fsss.qc.ca/ )

Déçue d’une mise à jour économique qui fait fausse route, la Coalition Main rouge, qui regroupe des organisations sociales, communautaires, syndicales et féministes, lance aujourd’hui une pétition exigeant du gouvernement qu’il mette en œuvre, dès le prochain budget, des solutions fiscales qui lui permettront de financer le nécessaire renforcement du filet social québécois.

La pétition peut être signée sur le site de l’Assemblée nationale ou à partir du lien suivant : filetsocial.com

En tenant mordicus à viser un retour à l’équilibre budgétaire en 5 ans, sans remettre en question les versements au Fonds des Générations et sans vouloir augmenter la contribution fiscale des plus riches et des grandes entreprises, le ministre des Finances Éric Girard laisse planer un retour à l’austérité que craignent les organisations sociales. Selon la Coalition Main rouge, la crise sanitaire liée au coronavirus montre pourtant, de façon macabre, les conséquences des politiques néolibérales qui ont affaibli les services publics et les programmes sociaux sur la population. Selon les organisations sociales, le système de santé et les services sociaux sont à bout de souffle, étouffés par des années de compressions. Les réseaux de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, mais aussi des services à la petite enfance, doivent également remplir leur mission, mais avec de moins en moins de ressources pour y arriver.

« Les programmes sociaux ont eux aussi été sous-financés, ce qui a contribué à maintenir des centaines de milliers de personnes dans la pauvreté et à aggraver la crise du logement. La pandémie affecte plus durement les populations les plus défavorisées, elle révèle sans ambiguïté les conséquences désastreuses des inégalités sociales et économiques » déplore Jeff Begley, président de la FSSS-CSN, un des groupes membres de la Coalition.

Pendant ce temps, les groupes d’action communautaires autonomes dont la population s’est dotée pour défendre ses droits et améliorer ses conditions de vie manquent de moyens pour réaliser leur mission.

« Déjà à bout de souffle après avoir essuyé les impacts des années d’austérité, les organismes communautaires se sont relevé les manches pour faire face à la pandémie. Mais pour combien de temps arriveront-ils à garder le cap si des investissements majeurs se sont pas au rendez-vous rapidement ? », s’inquiète Tristan Ouimet-Savard, du Réseau québécois de l’action communautaire autonome, également membre de la Coalition.

Après deux années de surplus, pendant lesquelles il n’a pas réinvestit suffisamment, la Coalition Main rouge doute que la façon dont le ministre des Finances prépare déjà le retour à l’équilibre budgétaire soit la meilleure, alors qu’il dit ne pas vouloir toucher aux impôts. Selon les groupes sociaux, cela se traduira inévitablement par de nouvelles compressions et des hausses de tarifs.  La Coalition, qui a déjà élaboré un plan qui rapporteraient à terme 10 milliards $  annuellement, presse du Québec d’adopter une fiscalité plus progressive pour se donner les moyens de lutter contre les inégalités socio-économiques avec ambition et mettre en œuvre une relance porteuse de plus de justice sociale.

« Pour être juste, cette relance post-pandémie doit passer par des investissements pour améliorer l’éducation, les services de garde éducatifs, les soins de santé et les services sociaux, ou les services aux jeunes ayant des besoins particuliers, aux personnes en situation de handicap, ou encore pour améliorer l’accès à la justice, réaliser un vrai chantier de logements sociaux, permettre aux personnes aînées de vivre dans la dignité, adopter des mesures ambitieuses de lutte contre la pauvreté et l’itinérance et une meilleure protection de la faune et de l’environnement » énumère Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, au nom de la Coalition .

Selon la Coalition, la CAQ fait fausse route en priorisant les investissements à visée strictement économiques, Investir pour réduire les inégalités sociales aura, selon elles, des retombées économiques locales durables qui bénéficieront à la majorité de la population.

Pour les groupes sociaux, le prochain budget du Québec déterminera en grande partie notre capacité collective à traverser cette crise, et à mieux traverser celles qui pourraient survenir.

« La population du Québec a suffisamment souffert du désinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux. Il est grand temps de s’engager réellement dans le renforcement de notre filet social en finançant adéquatement services publics, programmes sociaux et action communautaire autonome » rappelle Benoit Lacoursière, secrétaire général de la FNEEQ-CSN, également porte-parole de la Coalition.

Communiqués Événements et actions

MODE DE RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS

Assemblée publique

24 avril 2018, à 19h00, Centre St-Pierre, 1212 Panet, Montréal

19h à 20h

Panel-conférence

 Dr Hugo Viens

président de l’Association médicale du Québec (AMQ)

Dre Isabelle Leblanc

présidente de Médecins québécois pour le régime public (MQRP)

Guillaume Hébert

Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS)

Mylaine Breton

Professeure à l’Université de Sherbrooke

 


20h à 21h30

Interventions-échanges avec l’auditoire

Organisé par la Coalition solidarité santé

Vous pouvez voir la captation vidéo de l’assemblée.

Vous pouvez lire le communiqué de presse émis à cette occasion.

Vous pouvez prendre connaissance de la position des partis politiques (au 18 avril 2018) sur le mode de rémunération des médecins.

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Appel des mouvements sociaux du Québec

 

Depuis son arrivée au pouvoir en 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a déchiré le protocole de Kyoto. Il a subventionné et avantagé l’industrie pétrolière des sables bitumineux, contribuant à faire du Canada un des pays les plus polluants de la planète. Il a annulé plusieurs centaines études d’impact environnemental de projets industriels, notamment ceux reliés à l’extraction des ressources naturelles.

Il continue d’ignorer les demandes répétées pour la tenue d’une commission d’enquête publique sur les 1200 femmes autochtones assassinées ou disparues en trente ans. Il a détruit le registre des armes à feu, qui s’était pourtant avéré fort utile dans la lutte contre la violence faite aux femmes.

Le gouvernement Harper a affaibli les espaces démocratiques, réduit les moyens d’agir de la société civile et tenté d’empêcher la population de s’exprimer. Il a coupé les vivres aux groupes de femmes, aux ONG de coopération internationale, aux organismes d’éducation populaire et aux autres groupes qui ne partagent pas sa vision du monde. Il veut maintenant aller fouiller dans les livres comptables des syndicats pour s’assurer qu’ils ne se mêlent pas de politique. 

Il a sabré dans la recherche scientifique et licencié plus de 2000 scientifiques travaillant pour le gouvernement fédéral. Il a coupé un demi-milliard de dollars à Radio-Canada, ce qui a entraîné la suppression de plus de 3000 postes et mis en péril la qualité de la programmation du diffuseur public. Il s’est attaqué à la livraison du courrier à domicile.

Le gouvernement conservateur a contribué à élargir les écarts de revenu de sorte que, selon une étude récente, une personne de 20 ans, provenant des 10 % des familles les plus riches, dispose d’un patrimoine supérieur aux revenus de toute une vie d’une personne de 60 ans d’une famille de la classe moyenne. Il a refusé de poursuivre les subventions à long terme à 554 000 logements sociaux, mettant en danger leur accessibilité financière pour les ménages à plus faible revenu. Il a refusé de bonifier le Régime de pension du Canada pour plutôt augmenter l’âge de la retraite à 67 ans. Il a coupé dans les transferts aux provinces en matière de santé et en matière de programmes sociaux (éducation, aide sociale, etc.)

Par son odieuse réforme de l’assurance-emploi, il a notamment obligé les chômeurs et  les chômeuses à accepter des emplois à des salaires inférieurs, non liés à leurs compétences et éloignés de leur lieu de résidence, désavantageant ainsi plus fortement les catégories déjà vulnérables sur le marché du travail telles que les femmes, les jeunes et les travailleurs et travailleuses précaires  (dont ceux et celles qui ont des emplois saisonniers).

Le gouvernement Harper a réduit les avantages fiscaux accordés aux fonds de travailleurs, tout en multipliant ceux profitant surtout aux plus riches, comme les Comptes d’épargne libres d’impôt (CELI) et le fractionnement du revenu entre conjoints. 

Il a fait fi de toutes les recommandations de diverses instances de l’ONU en matière de droits humains. 

À l’étranger, sa politique s’est alignée sur celle des faucons de la droite américaine. Il a bafoué les droits du peuple palestinien en appuyant à répétition la politique d’agression d’Israël. Il a privilégié le soutien aux compagnies minières canadiennes à l’étranger au détriment de l’aide internationale au développement. Il a opté pour la guerre, les déclarations incendiaires et une politique militariste, alors que de plus en plus de réfugiés se voient refuser l’entrée au Canada, lorsqu’ils ne sont pas carrément expulsés.  Il a entraîné le Canada dans l’obsession sécuritaire, ce qui a récemment conduit à l’adoption du projet C-51 qui accroît dangereusement les pouvoirs des services secrets canadiens.

Plus qu’un changement de gouvernement

Ce n’est pas dans ce genre de société que nous voulons vivre ! Un changement de cap est nécessaire !

Nous appelons la population à chasser le gouvernement en place. Quant aux partis d’opposition, nous les pressons de s’engager à promouvoir, au Canada comme à l’étranger, une politique basée sur la justice sociale et environnementale, sur les droits humains, sur la démocratie, sur la paix, sur la reconnaissance et le respect des droits des peuples autochtones et sur un nouveau paradigme économique au service des personnes et non l’inverse. 

Il ne s’agit donc pas seulement de s’opposer aux conservateurs de Stephen Harper, il s’agit aussi de reprendre le contrôle de notre avenir collectif.

 

Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)

Alternatives

ATTAC-Québec (Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens)

Coalition Solidarité Santé

Coalition Vigilance Oléoducs (CoVO)

Comité de solidarité Trois-Rivières

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Conseil central des syndicats nationaux de Montréal (CCSNM)

Coule pas chez nous!

Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ)

Fédération des femmes du Québec (FFQ)

Fédération des locataires d’habitations à loyer modique du Québec (FLHLMQ)

Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ)

Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)

Fondation Rivières

Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)

Institut de coopération pour l’éducation aux adultes (ICEA)

Jeunes médecins pour la santé publique

Ligue des droits et libertés (LDL)

Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE)

Mouvement des travailleurs chrétiens (MTC)

Mouvement PHAS (Personnes handicapées pour l’accès aux services)

Mur de femmes contre les oléoducs et les sables bitumineux

Réseau québécois pour la simplicité volontaire

Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)

Analyse, chronique et lettre ouverte Événements et actions