La Coalition Solidarité Santé, déçue à maintes reprises au cours des dernières années des orientations gouvernementales en matière de santé et de services sociaux, accueille favorablement la volonté de la ministre Marois de profiter du rétablissement partiel des transferts fédéraux pour injecter une part importante de ces sommes dans la consolidation de services qui souffraient d’un niveau de financement anémique.
Des réinvestissements dans les services de première ligne offerts dans les CLSC – notamment pour la prévention et la promotion de la santé et pour les services à domicile – et dans les centres de soins de longue durée pour l’amélioration du sort des personnes hébergées étaient des priorités qui s’imposaient d’emblée, note la Coalition. Il est manifeste que ces secteurs du réseau de la santé et des services sociaux avaient été laissés pour compte au cours des dernières années et ce, malgré les services indispensables qu’ils fournissent à la population.
Ce que nous apprend aussi l’entente fédérale-provinciale, ajoute Mme Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition, c’est qu’avec de la volonté politique, il est toujours possible de trouver, dans les coffres gouvernementaux, les argents pour répondre aux attentes et aux besoins de la population. L’état des finances publiques le permettant, nous suggérons au gouvernement québécois d’injecter lui aussi, une partie de ses marges de manœuvre financières pour véritablement consolider et élargir l’accès à des services publics de santé et de services sociaux universels et gratuits, de qualité et en quantité suffisante. Il n’est plus acceptable que le Québec demeure la province qui investit le moins dans les soins de santé de sa population, conclut Mme Pelchat.
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