La réingénierie des services sociaux et de santé Des fusions forcées pour mieux privatiser

Pour la Coalition Solidarité Santé, l’adoption des lois 25, 30 et 31 n’a pas pour but d’améliorer la qualité et la continuité des services à la population, elle vise plutôt à ouvrir la porte à la privatisation. C’est un plan de réingénierie en santé, plan de privatisation tout aussi inacceptable que les autres mis de l’avant par le gouvernement Charest, précise Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé. «La restructuration proposée par le ministre Couillard est une réforme antidémocratique, précipitée, qui ne bénéfice d’aucun appui. Cette réforme est aux antipodes de ce qu’avait promis le Parti libéral : d’être le gouvernement de la santé », ajoute Mme Pelchat.

Un débat social s’impose

Le Parti libéral n’a jamais reçu le mandat de privatiser, de commercialiser les services sociaux et de santé ou de saborder les CLSC ou l’autonomie des groupes communautaires. Pour soutenir le débat social qui s’impose, la Coalition incite les citoyennes et les citoyens à participer à  une résistance active contre la réingénierie des services sociaux et de santé en participant notamment aux consultations publiques des agences régionales et en interpellant les conseils d’administration toujours en poste dans les CLSC. Pour la Coalition, il ne fait aucun doute que le Parti libéral du Québec n’a ni le mandat ni la légitimité pour être le fossoyeur du système québécois de santé. 

Pour consulter le communiqué complet : www.solidaritesante.qc.ca

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