Compte tenu de l’importance de ce dossier dans la vie quotidienne de tous les citoyens et citoyennes du Québec, la société civile ne peut être écartée du processus consultatif. Il y a des enjeux de démocratie, de respect des droits fondamentaux et de gestion des fonds publics. Pour reprendre les propos d’Ariane Krol dans son éditorial du 17 avril dernier paru dans La Presse : « Cette façon de ramener le consentement implicite par la porte d’en arrière nous paraît pour le moins cavalière. Ce n’est pas comme ça qu’on va inspirer confiance aux citoyens inquiets, à juste titre de la protection de leurs renseignements personnels ».
Nous pensons que le gouvernement doit retourner faire ses devoirs et s’asseoir avec la population pour entamer un véritable dialogue en regard du grand projet d’informatisation des données médicales. Plus encore, s’il veut engager la population sur cette voix, il doit faire preuve de transparence s’il veut la participation de tous afin de garantir le succès d’une telle démarche. Bien plus qu’une campagne d’information et d’éducation, nous réclamons un véritable débat public où la voix citoyenne pourra être entendue.
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