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Le BULL’INFO de la Coalition solidarité santé est un bulletin d’information hebdomadaire. On y trouve une revue de presse de la semaine précédant l’édition, et diverses autres informations du domaine de la santé et des services sociaux.

 

 

Voici les éditions 2012-2013.

BULL'INFO Revue de presse

Le BULL’INFO de la Coalition solidarité santé est un bulletin d’information hebdomadaire. On y trouve une revue de presse de la semaine précédent l’édition, et diverses autres informations du domaine de la santé et des services sociaux.

 

 

Voici les éditions 2011-2012.

BULL'INFO Revue de presse

 

Note 1.

Le document Xcell, que vous trouverez en pièce jointe ci-dessous, comprend 2 pages qui réfèrent aux documents suivants du même nom :

Page 1 : “Plan budgétaire 2014-2015”; et 

Page 2 : « BUDGET DE DÉPENSES 2014-2015 ».

 

 

Note 2.

En Page 1, on aperçoit un premier tableau sur la croissance globale des dépenses annoncée pour les 3 prochaines années : 1.8%, 0.7% et 2.3%.

On peut également voir l’évolution prévue des budgets consacrés à la SSS de 2013-14 à 2016-17. Les pourcentages étant sensiblement différents des dépenses globales (3%, 2.7% et 3%), sur trois ans, les budgets auront augmenté à la fin de 2,803 G$. Mais cette augmentation cache la réelle compression qui s’exécutera.

Pour bien faire apparaître cette compression budgétaire qui s’opérera, vous trouverez deux comparatifs : 

ce que l’AQESSS demandait, à savoir une augmentation récurrente de 4.4% par année, uniquement pour les coûts de système, et

l’augmentation moyenne des coûts de système de 5.6% qui avait été observée de 2006 à 2010.

 

Dans le cas de l’AQESSS, la différence entre leur demande, qui est la plus minimale, et ce que prévoit le gouvernement établit un manque à gagner en 2016-17 de 1,528 G$, ou une compression de 5% sur trois ans.

Si on applique l’augmentation moyenne de 5,6%, la différence d’avec la prévision gouvernementale se traduit par un manque à gagner en 2016-17 de 2,775 G$, ou une compression de 9% sur trois ans.

 

 

Note 3.

En Page 2, vous trouverez des extraits du document des crédits concernant différents portefeuilles liés aux conditions de vie, ainsi que certains programmes de ces ministères qui voient leurs budgets comprimés dès cette année.

Vous remarquerez que les montants et pourcentages varient sensiblement, presque tous dans le « rouge », sauf pour 3 programmes : les services médicaux (le salaire des médecins), les ressources informationnelles (la modernisation informatique de la RAMQ pour intégrer le financement axé sur les patients) et le PEFSAD donnant droit à un crédit d’impôt pour les SAD (il n’y a plus d’assurance autonomie).

La promesse du gouvernement précédent d’augmenter de 120 M$ sur trois ans les budgets des organismes communautaires en SSS n’a pas été honorée par le gouvernement Couillard (voir en bas de la page 16 de ce document).

Tous les autres programmes de SSS sont reconduits ou profitent d’une légère augmentation ne dépassant pas le taux prévu pour cette année, soit 3%. 

Mais souvenons-nous qu’à ce taux, la santé et les services sociaux subissent cette année une compression variant de 1,4%, selon les demandes de l’AQESSS, à 2,6%, suivant l’augmentation moyenne de 2006 à 2010.

 

 

Analyse, chronique et lettre ouverte Financement

Montréal. – La Coalition solidarité santé dénonce le maintien par le ministre Leitao des compressions budgétaires en santé  qu’avait annoncé le précédent budget Marceau. L’augmentation budgétaire maintenue à 3%, comparativement à  5,6% en moyenne de 2006 à  2010, se traduira par des compressions impossibles à absorber par le réseau de la santé sans impact sur les soins et services directs. 

Le budget annonce également une réduction  supplémentaire pour l’an prochain, alors que l’augmentation ne sera que de 2,7%. Pire encore, les organismes communautaires, qui avaient réussi à arracher au gouvernement précédent un rehaussement de 120 M$ sur trois ans de leur budget global, voient cette promesse disparaître totalement du radar des finances publiques. « Ça donne une idée de l’opinion de ce gouvernement pour les services sociaux, qui ont toujours été le parent pauvre du ministère de la santé », se désole Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Dans son discours d’ouverture, M. Couillard annonçait vouloir lutter contre l’intimidation : en coupant dans les services sociaux et la prévention, sa lutte ne sera qu’un show de boucane! », ajoute-t-il.

Mais l’annonce qui fait craindre le pire à la Coalition, c’est celle du contrôle global des dépenses à 1,8% cette année et à 0,7% l’an prochain. L’une des mesures préconisées pour y arriver est le gel des effectifs,  qui pourrait se traduire par une réduction sensible du nombre d’employé-e-s accomplissant les services. « MM. Coiteux et Leitao parlent de rigueur, mais ce qu’on voit, c’est plutôt l’oeuvre de démolisseurs de nos services publics! », rage Jacques Benoit. Le budget annonce dès cette année des diminutions de crédits au secrétariat aux aînés dans la lutte à la maltraitance et le programme « Vieillir chez soi », dans les mesures d’aide à la famille comme le soutien aux enfants, au ministère de l’Emploi et la solidarité sociale dans les mesures d’aide à l’emploi et dans l’aide financière, dans l’accessibilité à la justice et à la condition féminine. Et le président du conseil du trésor mise sur la future commission permanente de révision des programmes pour sabrer plus encore. 

La Coalition constate que le gouvernement est entré depuis déjà plusieurs semaines, avec le rapport Godbout-Montmarquette, dans une campagne pour convaincre l’opinion publique qu’aucun autre choix n’est possible. Et la commission sur la fiscalité de l’automne aura une importance prépondérante dans cette opération de relations publiques. 

« Au moment où les banques viennent d’annoncer des profits records de 7.7 G$ pour le 2e trimestre 2014, ce qui laisse présager des profits annuels de plus de 30 G$, c’est carrément indécent que MM. Leitao et Coiteux tentent de nous faire avaler que le gouvernement  n’a pas d’autre choix! », ne décolère pas M. Benoit. « C’est clair qu’ils ne touchent pas à la famille des affaires! », lâche-t-il.

La Coalition rappelle que ce sont les baisses cumulatives d’impôt de 5.4 G$ du gouvernement libéral, entre 2003 et 2009, qui ont causé ce déficit structurel auquel ne cessent de référer maintenant les ministres libéraux. « Et pour les mauvaises dépenses, qu’ils regardent donc du côté des PPP hospitaliers qu’ils nous ont aussi imposés et qui vont nous coûter quelques milliards de trop! », conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

Communiqués

Montréal – La Coalition solidarité santé souhaite la bienvenue au nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette. Dans ce poste, le Dr Barrette a maintenant la responsabilité de défendre l’héritage du Parti libéral qui est à l’origine de l’assurance-hospitalisation et de l’assurance maladie publiques au Québec il y a plus de 40 ans. À cette époque où le PIB québécois représentait une mince fraction de celui d’aujourd’hui, le PLQ avait compris que les vraies affaires relevaient des programmes sociaux publics.

 

À l’instar du PLQ de l’époque, pour la Coalition solidarité santé, les vraies affaires ne sont pas celles du monde des affaires, ce sont celles du mieux vivre ensemble :

celles de l’amélioration des conditions de vie de la majorité de la population par le partage de la richesse déjà existante et la réduction des inégalités, dans un souci de contrer la catastrophe environnementale qui nous guette et qu’on ne doit pas léguer à nos enfants;

celles de l’amélioration de l’accès à des soins et services sociaux et de santé par la réduction de la place du privé et le renforcement et le développement du système public. Le réseau public est le meilleur rapport qualité/prix que l’on puisse obtenir parce qu’il est plus rentable, plus efficace et efficient que ne le sera jamais le privé;

par un mode de financement des soins et services qui favorise la collaboration et la coopération du personnel pour une plus grande qualité, et non la compétition et la concurrence pour un plus gros volume; 

par le respect et la reconnaissance, y compris financière, des compétences des divers personnels qui se dévouent au quotidien au service de la population;

par des services de soutien à l’autonomie guidés par le principe de précaution pour nous assurer de n’échapper personne, et que tous les gens concernés soient en sécurité, en misant sur un projet de société où on prend le temps de soigner et de soutenir dignement les membres de notre communauté qui en ont besoin;

par l’arrêt des contrats en PPP où le secret des contrats relève presque de la sécurité nationale parce que l’intérêt financier et légal public passe toujours après celui du privé;

par l’établissement d’une assurance médicament universellement publique et d’une politique du médicament nous permettant de mieux gérer les stocks, nous protégeant des pénuries des dernières années, tout en économisant des milliards;

par le soutien et le rehaussement du financement des organismes communautaires qui travaillent avec leurs communautés pour se prendre en main, s’organiser démocratiquement, changer et améliorer leurs conditions de vie.

 

Enfin, la Coalition solidarité santé rappelle au Dr Barrette qu’en 2010, à la tête de la FMSQ, il avait publié dans les médias une liste d’alternatives budgétaires et fiscales ressemblant à celle de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics permettant au gouvernement d’aller chercher l’argent nécessaire pour financer les services publics. « Au moment où son gouvernement s’apprête à rédiger un nouveau budget et parle de couper 1 milliard dans les services publics, on espère que le ministre s’en souviendra pour assurer la pérennité du réseau public de santé et de services sociaux », conclut Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, 514-442-0577

 

 

Communiqués