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Montréal. – La Coalition solidarité santé tient à rappeler à la population qu’au Québec, les services publics sociaux et de santé sont financés par le biais des impôts progressifs aux individus et aux entreprises, et que le mode de financement n’est pas lié au lieu de la prestation.

La Coalition réagit à la parution d’un sondage Léger pour le compte du Regroupement provincial des comités d’usagers montrant que 44% des québécois seraient prêts à payer davantage pour des services de santé et de maintien à domicile.  

Pour la Coalition solidarité santé, les soins et services à domicile font partie du réseau public de services sociaux et de santé. Le fait de changer le lieu de leur prestation ne change pas la nature ni l’objet de la prestation, mais vise à utiliser l’endroit le plus adéquat pour les personnes ayant besoin de l’aide. Pour cette raison, la Coalition considère que les soins et services à domicile doivent faire l’objet de la même couverture que ceux prodigués dans les institutions du réseau public, et être financés de la même façon.

« Il est pour le moins curieux que le sondage ne fasse aucune allusion à la part des entreprises quand il demande qui devrait assumer les coûts », se questionne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. 

Pour la Coalition, tous les soins et services déterminés par les besoins, parce que ce sont des services sociaux et de santé, doivent être gratuits à l’usage (aucune tarification) pour tous et toutes, et financés comme c’est le cas actuellement via des impôts progressifs aux individus et aux entreprises.

La Coalition rappelle que la gratuité à l’usage favorise l’intégration et la continuité des soins et services tout en allégeant sensiblement leur gestion administrative et financière. Des services publics sociaux et de santé permettent un meilleur contrôle de la qualité, en assurant une plus grande sécurité aux personnes bénéficiaires et aux personnes prestataires.

 

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

Communiqués Services publics

Avant l’élection du 4 septembre 2012, Pauline Marois et le Parti québécois s’étaient engagés à abolir la taxe santé, et à la remplacer par l’ajout de paliers d’impôts pour les plus hauts revenus.
 

Mais une fois élu, le nouveau gouvernement reculait sur sa promesse : il annonçait que pour 2012 il maintenait la taxe santé, et que pour l’avenir, il la modulait, c’est-à-dire, qu’il la calculerait différemment. Ainsi, selon le nouveau gouvernement, la taxe santé serait plus progressive.
 

Et pour s’assurer que la population accepterait plus facilement son recul, il fit des modifications aux lois fiscales pour que dès janvier 2013 les employeurs fassent la perception de cette taxe à la source, c’est-à-dire directement sur la paie. Ainsi, le montant annuel à payer sera réparti sur chaque période de paie.
 

Tant qu’à inclure la taxe santé dans les déductions des salaires de chaque personne qui travaille, pourquoi le gouvernement ne l’a-t-il pas tout simplement incluse dans les impôts pour tous les contribuables? En l’incorporant dans les taux d’imposition, il aurait rendu cette taxe réellement progressive, la cotisation aurait augmenté en suivant le revenu, et les plus hauts revenus auraient non seulement contribué plus en proportion que les revenus plus modestes, mais ils auraient contribué plus qu’ils ne le feront dans la formule adoptée.
 

Analyse, chronique et lettre ouverte Taxe santé

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Montréal. – La Coalition solidarité santé considère que le Ministre de la Santé et des services sociaux, le Dr Réjean Hébert, fait fausse route en voulant rétribuer les pharmaciens via les régimes d’assurances médicaments pour les actes médicaux qui leur seront bientôt délégués. 

Rappelons que ces actes, accomplis jusqu’à maintenant exclusivement par les médecins, font partie des services médicaux publics et sont donc assurés par la RAMQ. Dans un souci de désengorger les cabinets de médecins et d’améliorer l’accès aux services pour les patients, le gouvernement avait entrepris des négociations avec les médecins et les pharmaciens pour permettre à ces derniers d’accomplir certains actes médicaux concernant la prescription de médicaments et les renouvellements d’ordonnances.

Or, voilà qu’avec la proposition de rétribution déposée par le ministre, ces mêmes actes, quand ils seront accomplis par un pharmacien, ne seront plus défrayés par la RAMQ mais relèveront plutôt des régimes d’assurance médicament. Cela signifie qu’ils deviendront au moins partiellement à la charge des patients via la franchise et la co-assurance de leurs régimes. 

La Coalition solidarité santé estime que cette façon de faire reviendra à payer deux fois pour le même service, puisque la rémunération des médecins n’étant pas diminuée pour autant, la population continuera de payer par ses impôts (et la RAMQ) pour des services qu’elle devra repayer à nouveau via l’assurance-médicament. 

Mais il y a pire. «En agissant ainsi, le ministre désassure et privatise des services médicaux : il poursuit, sans le dire ouvertement, la politique de l’utilisateur payeur prônée par le gouvernement précédent », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Le ministre crée un « fast-track » pour ceux et celles qui ont les moyens de payer, pendant que les autres continueront d’attendre leur tour dans les cabinets de médecins », ajoute Monsieur Benoit.

La Coalition solidarité santé demande au Ministre Hébert de réviser sa position et de maintenir la prise en charge publique via la RAMQ du paiement de ces actes médicaux, peu importe qui les accomplit. 

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

 

 

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