Coalition solidarité santé Posts

Aux étudiantes et étudiants de la FEUQ, de la FECQ et de la CLASSÉ, et à leurs représentantes et représentants. La Coalition solidarité santé salue le courage, la persévérance et la ténacité du mouvement  étudiant dans sa lutte pour la défense de ses revendications, sans jamais déroger à son but.
 
Mais cet après-midi, alors que la Ministre Beauchamp a tenté une fois de plus de vous diviser en excluant la CLASSÉ de la table de négociation, la solidarité affichée par la FEUQ et la FECQ avec la CLASSÉ a soulevé l’enthousiasme  de nos membres réunis en assemblée générale à Montréal,  et ils et elles ont tenu unanimement à vous en féliciter.
 
Dans sa conférence de presse, Madame Beauchamp a dit qu’il faut savoir choisir son camp. Par cette solidarité entre vos trois organisations, vous avez montré à la ministre que vous l’avez choisi, votre camp : le vôtre, et pas le sien!
 
Cette unité vous honore, et suscite le respect et l’estime de tous celles et ceux qui se battent contre les injustices, et qui savent que sans l’unité la plus grande et la solidarité, la victoire est impossible.

Vous donnez l’exemple, nous sommes fiers de vous.
 
Et solidaires de votre lutte!
Jacques Benoit, Coordonnateur de la Coalition solidarité santé
 

Analyse, chronique et lettre ouverte

Monsieur le Commissaire,
J’ai assisté le 30 mai dernier à une rencontre organisée par vos services intitulée « Faites entendre votre voix : devrait-on prendre moins de médicaments pour participer à la réduction des dépenses en santé? »
 
Présenté comme un débat public, s’inscrivant dans différentes activités de consultation relatives au médicament, ce débat ouvert à tous proposait une table ronde où échangeaient six intervenants actifs dans l’univers du médicament :

  • Deux représentants des consommateurs de médicaments, i.e. les malades ou leur association;
  • Une représentante du Collège des médecins du Québec;
  • Une prof de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal;
  • Une économiste et docteure en administration de la santé;
  • Et un représentant des compagnies pharmaceutiques.

En me rendant sur place, je me demandais pourquoi votre thème contenait deux questions: « devrait-on prendre moins de médicaments », et « que devrait-on faire pour la réduction des dépenses publiques ». Déjà, prises séparément, celles-ci auraient eu de quoi meubler plus d’une soirée de discussion.
 
Par exemple, pour la première,  devrait-on prendre moins de médicaments, la  réponse vient aisément : oui, toujours le moins possible de médicaments. Les médicaments, c’est curatif, ils  sont là quand on n’a rien d’autre pour soigner la maladie. Et pour en prendre le moins possible:

  • il faut  aller du côté préventif, c’est-à-dire améliorer les conditions de vie, qui sont les conditions de santé : un revenu décent, un logement convenable, une saine alimentation, un environnement sain, de bonnes habitudes de vie, bref, toutes conditions permettant de rester en bonne santé;
  • il faut aussi cesser de tout médicamenter : la santé mentale, par exemple, est très dépendante de facteurs sociaux et, conséquemment, ne se soigne pas qu’avec des médicaments; ou encore l’exemple de la prescription de Ritalin chez les enfants un peu turbulents qui soulève beaucoup d’opposition;
  • il ne faut pas non plus permettre la publicité sur des médicaments : l’objectif de la publicité n’est pas d’informer sur le comment ne pas être malade, mais de vendre plus de médicament.

On le voit bien, juste avec cette question, nous aurions pu avoir un excellent débat.
 
Que devrait-on faire pour la réduction des dépenses publiques aurait également pu soulever son lot de questions différentes qui sont toutes reliées aux dépenses publiques. Mais si vous vouliez, M. le Commissaire, ne vous attarder qu’au chapitre du coût des médicaments, pourquoi en avoir traité que sous le chapeau de la trop grande consommation? Bien avant la surconsommation, les principaux problèmes du coût des médicaments sont plutôt l’organisation du régime hybride en place depuis 1996 au Québec, ainsi que les politiques de soutien à l’industrie pharmaceutique par des brevets qui durent 15 ans, de même que la politique de prix démesurément trop onéreuse pratiquée par les pharmaceutiques elles-mêmes.
 
J’avoue également avoir été surpris qu’un représentant de cette industrie pharmaceutique soit sur le panel de présentateurs pour nous expliquer en quoi ça coûte cher de produire un médicament, pourquoi ils les vendent si chers, leurs codes d’éthique et d’autorégulation! J’avais l’impression d’entendre le loup nous expliquer le meilleur système de sécurité pour la bergerie!
 
J’aurais plutôt souhaité voir sur ce panel Marc-André Gagnon, professeur à l’université de Carleton et chercheur pour l’Université Harvard, qui a produit en 2010 une étude solide argumentant pour un régime universellement public d’assurance médicament (RUPAM). Son étude propose 3 solutions différentes ayant pour base un RUPAM, seul ou accompagné d’autres mesures. Les résultats, pour le Canada, seraient des économies annuelles de 3 G$ dans le cas du seul RUPAM, de 4,5G$ si accompagné de quelques mesures modérées, et de 10,7G$ si on abrogeait tous les privilèges consentis aux pharmaceutiques. Pour le seul Québec, on parle d’économies pouvant se situer entre 1 et 3 G$ par année.
 
M. le Commissaire, si vous voulez vraiment, permettre aux citoyennes et citoyens d’être mieux informés, de comprendre les enjeux, les divers points de vue, et de pouvoir à la fois questionner et en discuter, il faut mettre sur la table les différentes solutions qui sont préconisées et s’assurer de la présence des bonnes personnes pour les présenter.
 
J’ose espérer, M. le Commissaire, que vous corrigerez le tir pour les prochaines soirées débat que vous tiendrez sur le sujet, que vous vous assurerez que les solutions sérieuses préconisées par des chercheurs reconnus soient mises en débat, et que des représentants non pertinents cèdent leur place sur le panel d’invités.
 
Comprenons-nous bien, M. le Commissaire : je ne dis pas qu’il faut exterminer les loups! Mais de là à leur confier ma santé…
 
Jacques Benoit
Coordonnateur de la Coalition solidarité santé

Documents Lettres

 Il y a presque cinquante-deux ans aujourd’hui, jour pour jour, les québécois et québécoises élisaient un nouveau gouvernement, et débutait la Révolution tranquille. Avec le parti libéral de Jean Lesage, le Québec allait sortir de la grande noirceur de Duplessis, et se moderniser en se donnant un État providence, c’est à dire un État prévoyant qui pouvait intervenir dans les domaines économiques et sociaux pour réguler, pour contrôler.

L’État providence avait deux objectifs : un de protection sociale, pour protéger contre les risques de la vie, comme la maladie, l’indigence, la vieillesse, la perte d’emploi ; mais aussi un objectif de justice sociale, avec des mécanismes pour redistribuer les richesses, comme une fiscalité progressive. Ça, ça veut dire des impôts qui font que les plus riches paient un plus gros pourcentage de leur revenu que les moins riches.

Avant la Révolution tranquille, les services sociaux relevaient plus de la charité que de la solidarité. Le mérite primait sur le droit.

Comme société, à ce moment-là, on a fait le choix de la solidarité. Avec l’État providence, on a étatisé, on a nationalisé, on s’est donné des services publics, des services correspondant à des droits pour tous les citoyennes et les citoyens. Et en retour, le devoir de toutes et tous était de contribuer au financement de ces services par leurs impôts, selon leurs revenus. C’était « de chacun selon ses capacités ».

Parce que… Quand tout le monde paye le même montant sans égard au revenu, ça ne place pas tout le monde sur le même pied, on le sait bien.  

Il y a une autre affaire qu’on sait aussi : quand tout le monde paie le même montant, ça s’appelle un prix, et un prix, c’est généralement lié à une marchandise, à un marché.

Des choix budgétaires qui remplacent l’impôt progressif par une taxe santé ou par des tarifications, ça ne sert pas à financer nos services publics, ça sert à les « marchandiser ». Quand il impose une taxe santé, une hausse des frais de scolarité, et une hausse des tarifs pour rejoindre les prix du marché, comme il veut le faire avec l’électricité, le gouvernement veut permettre à des services privés de se développer et de faire concurrence à nos services publics, nos services publics qui manquent de financement, de ressources, qui se retrouvent avec des listes d’attente et qui finissent, à la fin, par être tarifés.

Le véritable objectif du gouvernement n’est pas de financer nos services publics, mais de les privatiser.

Et la gang de monde qui est en dedans, à cette conférence, c’est de ça qu’ils discutent : comment mettre en place des lois et utiliser des accords de libre échange pour transformer nos services publics en marché et nos droits en marchandises qu’on devra payer.

Et pour faire ça, ils ne reculeront devant rien : ils vont baisser les impôts des plus riches, ils vont  mentir, cacher des données et copiner avec des firmes privées, sous-traiter en cachette et en PPP au double et au triple du prix, ils vont privatiser, ils vont subventionner la construction d’autoroutes pis le développement d’un Plan Nord au service des compagnies minières,… Ben là, ça va faire!…

Dans les quatre derniers mois, un peu comme il y a 52 ans, il y a comme une nouvelle révolution tranquille qui s’est mise en marche au Québec, une révolution de la justice sociale. Et c’est un gouvernement libéral, celui de Jean Charest, qui voudrait bien cette fois l’arrêter avec des élections.

Ben, lors de ces élections, lorsque des membres du gouvernement ou de l’opposition se présenteront à nous en nous disant que tout est sur la table, que nous n’avons pas d’autres choix, et que c’est à nous d’être raisonnables, souvenons-nous que…

… le gouvernement ment!

Quand il nous dit qu’y pas d’argent, qu’il va falloir faire autrement… Le gouvernement ment!

Qu’il faut que l’on agisse vite sinon l’Québec va être en faillite… Le gouvernement ment!

« Rendez-vous compte, là c’est critique, ça va mal dans les finances publiques »… Le gouvernement ment!

« Le poids d’la dette va écraser toute not’ richesse, not’ PIB »… Le gouvernement ment!

« Oui, on a tout mis sur la table, maintenant c’t’à vous d’être raisonnables »… Le gouvernement ment!

« Y faut que chacun fasse sa part, c’est nous qui ferons l’plus gros effort »… Le gouvernement ment!

« On peut pas toucher aux impôts, le nombre de riches est pas assez gros »… Le gouvernement ment!

« C’t’au Québec qu’on est l’plus taxé, on n’a plus l’choix y faut couper »… Le gouvernement ment!

« Face à la mondialisation, il faut prendre les bonnes décisions »… Le gouvernement ment!

« On a vraiment bien trop d’programmes! R’gardez ailleurs, chez l’Oncle Sam »… Le gouvernement ment!

« Pis ceux qu’on a nous coûtent ben trop, comparés avec l’Ontario »… Le gouvernement ment!

« On peut plus t’nir la gratuit! Nos services, faut les tarifer »… Le gouvernement ment!

« Quand t’utilises, tu dois payer. C’est juste une question d’équité »… Le gouvernement ment!

« Vaut mieux faire en partenariat! Pour épargner y’a pas mieux qu’ça »… Le gouvernement ment!

« Faut pas trop taxer les profits, ni des banques ni des compagnies »… Le gouvernement ment!

« Y vont partir c’est garanti! ‘vont aller dans les autres pays »… Le gouvernement ment!

« Les Québécois travaillent pas assez, ‘faut plus de productivité »… Le gouvernement ment!

« Parce qu’la richesse faut la créer avant d’la redistribuer »… Le gouvernement ment!

« Not’ population vieillissante coûtera plus cher, ‘s’ra pu payante »… Le gouvernement ment!

« Nos employés, les syndiqués, y sont déjà grassement payés »… Le gouvernement ment!

« Pour arrêter le décrochage, faudrait que les profs s’y engagent »… Le gouvernement ment!

« On l’sait qu’les classes sont débordées! Une chance qu’on a les écoles privées »… Le gouvernement ment!

« Les frais, dans les universités, sont ben trop bas, faut les monter »… Le gouvernement ment!

« Pis on parle pas des garderies : tellement pas chères, presqu’d’la folie »… Le gouvernement ment!

« Faut suivre les lois du marché, augmenter l’électricité »… Le gouvernement ment!

« La seule façon d’faire la santé, c’est d’utiliser plus de privé »… Le gouvernement ment!

« C’pas parce qu’leurs services coûtent moins cher qu’on veut plus de communautaire »… Le gouvernement ment!

« On n’a pas l’choix, on est mal pris! Est-ce qu’on vous a déjà menti? »… Le gouvernement ment!

« Est-ce qu’on vous a déjà menti? »… Le gouvernement ment! (Répéter)

Capsules vidéo

« Vaut mieux prévenir que guérir !»

C’est ce que nos mères et nos grands-mères disaient quand elles parlaient de prévention : VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR! Elles disaient ça parce qu’elles savaient que prévenir :
1. ça faisait moins mal et
2. ça coûtait moins cher!

Dans les 40 dernières années, on s’est donné l’assurance-hospitalisation et l’assurance-maladie, mais tous les intervenants sérieux en santé et services sociaux, et tous les organismes populaires et communautaires ont continué de dire qu’il fallait faire de la prévention. Pourquoi? Parce qu’ils avaient tous appris et retenu la leçon que VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR.

Alors, depuis hier, croyez-moi, croyez-moi pas, à la conférence de l’INM et CIRANO, on nous parle de… prévention!

Je n’en revenais pas. La prévention! Je me suis dit : enfin, ils ont compris! Comme nous, ils vont dire au gouvernement qu’il faut investir dans la prévention, parce qu’on le sait tous qu’il VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR.

Il y a même un conférencier qui a présenté trois sortes de prévention[1]:
1. la prévention de promotion
2. la prévention médicale
3. la prévention thérapeutique.

Ça, c’est trois fois plus de prévention que j’en connaissais moi-même!

Là, il nous a expliqué que la prévention de promotion, c’est comme… avoir une saine alimentation. C’est une bonne idée, avoir une bonne alimentation, pour prévenir. Mais il nous a expliqué que pour avoir une bonne alimentation, il faut avoir du choix, il faut pouvoir choisir les meilleurs aliments. C’est vrai : si tu n’as pas le choix, tu prends ce qu’il y a! Moi, je trouvais que ça avait « ben d’l’allure ».

Là, il a dit que c’était pareil pour les deux autres : la prévention médicale et la prévention thérapeutique. Pour ceux-là, il faut avoir accès aux examens médicaux préventifs et au dépistage des maladies, et ensuite, aux meilleurs traitements et au meilleur suivi médical pour guérir ou contrôler la maladie. Ça avait encore « ben d’l’allure », j’étais bien d’accord.

Puis il a ajouté que, pour que ça marche, il fallait là aussi pouvoir choisir la meilleure qualité possible. Il fallait qu’on ait le choix! Comme pour l’alimentation! Là, j’ai été moins sûr de ce qu’il voulait dire…

Un peu plus tard, il a expliqué comment il voyait ça : ça prenait un système de santé public… de base, là, puis ensuite, un système privé complémentaire. Là, je me suis senti comme dans la pub à la télé quand la femme parle à son assureur pour assurer son auto, puis qu’elle regarde son mari qui remplit de bois de chauffage la valise de la vieille auto, et qu’elle dit : « Pour celle-là, j’prendrais une protection plus de base, là… puis pour l’autre, une protection plus complète… » Ben là, je me suis senti comme le vieux char qui se fait remplir de bois de chauffage!

C’est là que j’ai compris que lorsqu’ils parlaient de prévention, ce n’était pas parce qu’il VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR, non! Quand ils parlaient de prévention, ce n’était qu’une autre façon de faire entrer le privé par la porte d’en arrière, juste une autre façon de faire de l’argent. Pour eux-autres, la prévention, c’est rien qu’une autre occasion d’affaires.

La prévention, ça va avec la santé.

Et la santé, ce n’est pas une occasion d’affaires. La santé, ce n’est pas une option d’achat.

La santé, c’est un droit, c’est notre droit. Comme peuple, on a déjà fait ce choix!

Et on ne se laissera pas faire : ils n’y toucheront pas!



[1] Ces propos sur les trois sortes de prévention, leur signification, y compris la phrase sur le système public « de base » sont textuellement ceux du panéliste Gil Rémillard, professeur à l’École nationale d’administration publique (ENAP) et avocat-conseil chezFraser Milner Casgrain S.E.N.C.R.L., président fondateur du Forum économique international des Amériques qui organise la Conférence de Montréal et le Toronto Forum for Global Cities, ainsi que le Palm Beach Strategic Forum, président et éditeur de la revue économique FORCES

Capsules vidéo

La Coalition solidarité santé lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation et d’information sur la contribution santé mieux connue sous le nom de « taxe santé ». Avec le slogan, « Méfiez-vous de la ligne 448 de votre rapport d’impôt provincial. Cette taxe pourrait vous coûter cher! », la Coalition veut profiter de la période de production des rapports d’impôts pour faire connaître l’existence de cette taxe injuste et inéquitable.

« Dès que votre revenu annuel est égal ou dépasse 14 411 $, la taxe vous coûte le même montant que pour une personne dont le revenu est de 100 000 $, ou plus. C’est totalement inéquitable! », de déclarer Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

C’est dans son budget 2010 que le gouvernement Charest a instauré cette taxe. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, avait alors fixé les montants à payer pour les trois premières années. Ainsi, dans le rapport d’impôt 2010, le montant s’élevait à 25 $, à 100 $ en 2011 et l’an prochain, il sera de 200 $. À ce rythme, la Coalition se demande à combien se chiffrera le montant de cette taxe en 2013? En 2014? En 2015?

La Coalition croit que la tactique du ministre des Finances d’inclure cette taxe dans le rapport d’impôt permet de la camoufler aux contribuables. Voilà pourquoi la campagne vise à attirer l’attention sur la ligne 448 du rapport d’impôt, où on doit inscrire le montant de la taxe. « Les gens qui réfèreront à leur rapport d’impôt de l’année dernière vont s’apercevoir qu’en l’espace d’un an, le montant à payer est passé de 25 $ à 100 $, soit une augmentation de 400 %, et qu’il augmentera de 200 % l’an prochain! », de renchérir M. Benoit.

La Coalition demande l’abolition pure et simple de cette taxe. La Coalition considère que le financement des services sociaux et de santé, comme le financement de tous les services publics, ne doit pas se faire par une taxation à montant fixe qui ne tient pas compte du revenu des contribuables. Le financement doit passer par une contribution équitable en fonction de la capacité de payer de toutes et tous, entreprises et individus. « Le bon sens et la responsabilité sociale commandent que chacun, homme et femme, individu et entreprise, contribue par un impôt proportionnel à son revenu. C’est une question de justice et d’équité! », de conclure M. Benoit.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

Pour plus d’information sur la campagne

-30-

Renseignements :

Jacques Benoit : (cell) 514-442-0577

Communiqués