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La Coalition Solidarité Santé souligne aujourd’hui ses 20 ans d’existence ! Dans le cadre d’un événement conférence à la fois festif et réflexif, la Coalition rend publiques une version réactualisée de son manifeste pour la sauvegarde du système public de santé et de services sociaux, de même qu’une 3e capsule vidéo traitant de la privatisation croissante de nos soins et services. La porte-parole de la Coalition, Monica Dunn réitère « qu’une vigilance soutenue au maintien et au développement de notre système public est aujourd’hui plus que nécessaire !».

Active depuis maintenant 20 ans, la Coalition Solidarité Santé regroupe aujourd’hui près de soixante organisations syndicales, communautaires et citoyennes. En 1991, ce sont treize organisations qui unissaient leur force pour combattre la volonté du ministre libéral de l’époque, Marc-Yvan Côté, d’imposer un ticket modérateur dans le réseau de la santé ! Depuis sa fondation, la Coalition n’a jamais cessé de promouvoir et de défendre le droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise et ce, sans égard au statut ou au revenu. Malgré des moyens limités, elle a mené de front multiples actions de mobilisation, des débats, des analyses, des mémoires, tout en assurant une présence médiatique sur la place publique. « Seule organisation entièrement vouée à la défense et à la promotion du système public, nous avons toujours réaffirmé la nécessité de son caractère public assujetti à des principes d’universalité, d’accessibilité et de gratuité », rappelle Monica Dunn.

Dans les dernières années, le gouvernement du Québec a mis en place de nombreuses politiques affaiblissant le caractère public de notre système. « Depuis la fusion des établissements, les services sociaux sont plus que jamais les parents pauvres du réseau. L’orientation gouvernementale de transférer au secteur privé le développement de soins et d’hébergement de longue durée n’est aucunement de nature à favoriser une qualité de soins pour nos aînés. Il favorise également le secteur privé pour l’accès aux examens diagnostiques et aux chirurgies d’un jour accentuant ainsi les inégalités sociales. Finalement, l’imposition récente d’une contribution santé affectera davantage les familles moins nanties », plaide Monica Dunn.

Pour la Coalition, des solutions publiques plus économiques existent : « renforcer les soins et les services à domicile, développer des centres ambulatoires publics et contrôler le coût des médicaments seraient des avenues gagnantes pour la sauvegarde de notre système public », conclut la coordonnatrice.

La Coalition Solidarité Santé invite toute la population à diffuser largement le Manifeste renouvelé et la capsule vidéo pour exprimer son attachement au système public de santé et de services sociaux.

Source : Monica Dunn
Téléphone : 514-442-0577
Courriel : cssante@gmail.com
Facebook : http://www.facebook.com/CoalitionSolidariteSante

Communiqués Services publics

Au moment de voter l’ensemble des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale, la Coalition Solidarité Santé aurait souhaité que le gouvernement fasse marche arrière concernant la contribution santé. Au lieu d’imposer une telle taxe régressive et inéquitable, le gouvernement aurait pu faire le choix d’aller récupérer les mêmes sommes en cherchant à mieux contrôler le coût des médicaments.

 En effet, nous payons au Canada les médicaments les plus chers du monde, avec la Suisse. Depuis 25 ans, c’est le secteur de la santé qui a connu la croissance la plus importante. À l’échelle du pays, les médicaments représentent le cinquième des budgets de la santé de 2009 alors qu’en 1985, ils n’en constituaient que le dixième. Or, des moyens existent pour contrôler les coûts des médicaments, qu’ont déjà choisi de mettre en œuvre des pays comme la France, la Suède et la Nouvelle-Zélande. Ici, nous décidons plutôt d’accorder des privilèges à une industrie pharmaceutique qui ne remplit plus ses promesses. Un de ces privilèges est la règle des 15 ans, unique au Québec :  « La règle des 15 ans coûtera cette année 193 millions $ aux contribuables, pour des retombées estimées à 12 millions $.  Les Québécois versent donc 180 millions $ aux compagnies pharmaceutiques, soit le montant recueilli par le gouvernement en 2010-11 grâce à la contribution santé », affirme Élisabeth Gibeau, de l’Union des consommateurs et membre de la Coalition Solidarité Santé. « En abolissant la règle des 15 ans et en adoptant des politiques d’achat au plus bas prix, le gouvernement pourrait économiser des millions de dollars annuellement et réinvestir dans les services à la population, sans avoir recours à la contribution santé », estime Monica Dunn, coordonnatrice de la Coalition solidarité santé.

 « D’autant plus que le gouvernement reprend d’une main ce qu’il a donné de l’autre. En effet, la contribution santé exigée par le gouvernement équivaut à la baisse des impôts que celui-ci a consentie en 2008 » de renchérir Hélène Le Brun, conseillère au service de recherche de la CSQ et membre de la Coalition Solidarité Santé.  « Il semble que ce soit toujours aux mêmes à qui on demande de se serrer la ceinture. Alors que les salariés à plus bas revenu et les retraités n’ont pas bénéficié de la baisse d’impôts, la contribution santé pèsera plus lourdement sur leur budget », d’ajouter Mme Le Brun. Par ailleurs, lors de la Commission parlementaire de la santé et des services sociaux, le ministre Bolduc n’a pas exclu la possibilité d’augmenter cette contribution au-delà de 2012 . Pourtant, l’impôt sur le revenu demeure le moyen le plus équitable de financer la santé.

« C’est justement pour démontrer que la société québécoise a les moyens de soutenir financièrement un régime public de santé et des services sociaux, que la Coalition Solidarité Santé lance la deuxième d’une série de capsules vidéo valorisant les solutions publiques », explique Mme Dunn. Celle-ci vise à déconstruire certains mythes qui persistent, dont ceux entourant le vieillissement de la population et la nécessité de recourir davantage au secteur privé. Depuis toujours, la Coalition Solidarité Santé s’est opposée à la privatisation et à la marchandisation des soins de santé et des services sociaux. Elle entend poursuivre sa lutte en faveur d’un régime public et universel, car elle croit que seul un système intégralement public est garant de soins et de services équitables et efficaces. La Coalition invite d’ailleurs la population à faire circuler largement la capsule vidéo, plus particulièrement auprès des élu-e-s, dont plusieurs semblent avoir oublié le principe de solidarité sociale sous-jacent à la création de notre système public de santé et de services sociaux, accessible à toute la population quelle que soit l’épaisseur du portefeuille.

 
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Renseignements : Monica Dunn, cellulaire 514-442-0577.
Facebook : www.facebook.com/CoalitionSolidariteSante
Pour visionner la capsule sur You tube : http://www.youtube.com/watch?v=Uzu-3-H-ju8

La Coalition Solidarité Santé regroupe une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

Communiqués Taxe santé

Une des grandes inquiétudes de la Coalition Solidarité Santé s’est avérée fondée : « En instaurant la contribution santé, le gouvernement implante une forme de tarification liée au système de santé, intention annoncée dans le précédent budget », déclare Monica Dunn, porte-parole de la Coalition. En effet, cette mesure fiscale régressive est problématique et inéquitable puisque la contribution se fait sans égard au revenu. Le gouvernement pense également à mettre sur pied une franchise santé, autre terme pour instaurer un ticket modérateur, mesure qui serait effective à partir de 2012. Or, le fait que les frais ne seront pas exigés au moment de la consultation correspond tout de même à une remise en cause de l’accessibilité et de la gratuité des soins et risque de pénaliser les personnes les plus démunies. Son application semble être une tactique du Ministre Bachand pour contourner la Loi canadienne sur la santé.

La Coalition Solidarité Santé dénonce également la logique de performance, de productivité et de rentabilité qui constituent les lignes directrices de ce budget. Plusieurs mesures annoncées vont dans ce sens. Comment la performance des établissements, dont dépendra le financement sera-t-elle évaluée ? Les établissements offriront-ils les services les plus rentables, sans égard aux besoins de la population ? Les services sociaux seront-ils les parents pauvres du système? Mentionnons que les organismes communautaires liés au MSSS verront leur enveloppe budgétaire augmentée de 0,4 % alors que le taux d’inflation pour 2010 est estimé à 2 %. « En fait, les besoins de la population et la qualité de soins sont totalement absents de ce budget », ajoute la porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.

« Le ministre Bachand tente de nous vendre qu’il croit en notre réseau public de la santé et des services sociaux, mais nous ne sommes pas dupes. Les mesures adoptées menacent son caractère public, accessible, universel et gratuit et s’en prend au droit à la santé, valeur partagée par la population québécoise », conclue Monica Dunn.

Communiqués Financement Services publics

Présente devant la Conférence de Montréal en ce cinquième anniversaire du jugement de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Chaoulli, la Coalition Solidarité Santé clame haut et fort son opposition à la privatisation et à la marchandisation des soins de santé et des services sociaux.     « La réponse du gouvernement au jugement Chaoulli aurait pu être une excellente occasion de renforcir un système public de santé. Or le gouvernement a plutôt choisi l’option contraire, soit encourager le clan des promoteurs du privé, au détriment de la santé de la population et du bien commun », rappelle Monica Dunn, coordonnatrice de la Coalition Solidarité Santé.

Dans cette ère où tout est au profit, les grands financiers de ce monde s’intéressent de près au système de santé, comme en témoigne la présence dans la programmation de la Conférence de Montréal d’une thématique intitulée « Santé : Propriété intellectuelle et gouvernance ».  Dès demain, le 10 juin, une brochette de politiciens et de financiers discuteront de comment exploiter ce qu’ils voient comme une source potentielle de profits, soit les services de santé et les services sociaux, et ce, sous la protection des traités de libre-échange internationaux.

Or, selon l’Organisation mondiale de la santé : «L’assujettissement au marché pour le financement de la santé entraîne des inégalités intolérables dans l’exercice d’un droit fondamental de tout être humain, mais, en outre, les recherches et l’expérience montrent de plus en plus que le marché de la santé est inefficace ».  Pour la Coalition Solidarité Santé, « seul un système intégralement public, géré et financé publiquement, est garant d’un système équitable et efficient », d’ajouter la coordonnatrice.

Depuis le jugement Chaoulli, les menaces au régime public et universel se sont accentuées et à l’heure actuelle, la principale menace provient du gouvernement provincial en place. Les plus récentes mesures annoncées dans le dernier budget Bachand sont une attaque en règle au droit à la santé et elles remettent en cause le caractère public et universel du système de santé. De plus, la contribution santé et la franchise santé constituent une transformation fondamentale non seulement du financement de la santé mais de toute la fiscalité, qui s’inscrit dans une logique de désolidarisation et de fragmentation du bien commun.  « Il est temps que l’on réaffirme haut et fort les grands principes de la loi canadienne sur la santé et qu’on dénonce les politiques du gouvernement qui vont totalement à l’encontre du respect de ces principes », déclare Madame Dunn.

La Coalition Solidarité entend poursuivre sa lutte en faveur d’un régime public et universel. En ce sens, elle s’opposera à toute mesure qui a pour effet d’instaurer un système de santé à deux vitesses. « Notre système de santé n’est pas à vendre et nous ne voulons pas que les services de santé et les services sociaux soient laissés entre les mains des financiers. On ne les laissera pas faire de profit avec la maladie ! », de conclure Madame Dunn.

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Communiqués

La Coalition Solidarité Santé tient à souligner son appui au projet de loi 395 car il s’agit d’une initiative qui vise à préserver l’intégrité du système public de santé au Québec. « Notre régime public et universel de santé constitue un joyau de la société québécoise et nous tenons à le préserver », affirme Monica Dunn, coordonnatrice de la Coalition Solidarité Santé.

Faut-il rappeler que l’année 2010 est le 40e anniversaire de la mise en place de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et pourtant, le cœur n’est pas à la fête. En effet, les menaces au régime public et universel, fusent de toutes parts et à l’heure actuelle, la principale menace provient du gouvernement provincial en place. Les plus récentes mesures annoncées dans le dernier budget Bachand sont une attaque en règle au droit à la santé, valeur partagée par la population québécoise et elles remettent en cause le caractère public et universel du système de santé.

D’abord, la contribution santé constitue une forme de tarification liée au système de santé et constitue une mesure fiscale régressive problématique et inéquitable, puisqu’elle se fera sans égard au revenu. Quant à la franchise santé, elle compromet directement l’accessibilité et la gratuité des soins. Ce type de mesures pénalise les personnes les plus vulnérables : les personnes à faible revenu et celles aux prises avec des problèmes de santé. Par ailleurs, les mesures du budget Bachand ne tiennent pas compte de l’impact particulier qu’elles auront sur les femmes.

La Coalition Solidarité Santé poursuivra sa lutte pour un régime public et universel. En ce sens, elle considère qu’il faut mettre de l’avant tous les moyens possibles pour garantir l’accessibilité, le caractère public et l’universalité du système de santé au Québec. Le fait d’enchâsser dans la loi québécoise les principes de la Loi canadienne sur la santé est l’un d’eux. « Il faut lutter par tous les moyens dont nous disposons contre la volonté du gouvernement actuel de mettre en place des mesures qui feraient reculer le Québec, en proposant des mesures injustes et inéquitables mais surtout, qui constitueraient un frein à l’accessibilité aux soins de santé pour tout la population, sans égard au revenu », de conclure Madame Dunn.

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