Pour la Coalition Solidarité Santé, le système public de santé et de services sociaux québécois est plus que jamais menacé par l’entrée en scène agressive d’entrepreneurs privés qui voient, dans les difficultés actuelles du réseau public, une occasion rêvée de faire des profits. C’est dans ce contexte qu’il faut situer la tenue du Davos de la santé qui réunit à Saint-Sauveur les top 250 décideurs des secteurs publics et privés provenant des 16 pays les plus avancés au monde.
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Depuis plusieurs années, la Coalition Solidarité Santé, à l’instar de d’autres organisations professionnelles et citoyennes, met en garde le gouvernement québécois contre les dérapages des stratégies de privatisation des services publics, y compris dans le domaine de l’hébergement des personnes âgées. La Coalition a toujours questionné l’affirmation de Ministre Couillard à l’effet que le recours au secteur privé peut favoriser une meilleure accessibilité aux services publics.
À la veille du deuxième anniversaire du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Chaoulli, la Coalition Solidarité Santé réclame du gouvernement Charest qu’il mette fin à l’incohérence et l’instabilité qui s’installent dans notre système de santé et de services sociaux, et qui compromettent ses grandes valeurs d’universalité et d’accessibilité.
– La Coalition Solidarité Santé dénonce le peu d’argent neuf mis dans le système de santé et de services sociaux. En effet, le budget de Monique Jérôme-Forget met l’accent sur les baisses d’impôts.
La marge de manœuvre de près de 900 millions provenant des transferts du fédéral aurait dû servir à répondre, entre autres, aux besoins dans les services publics (logement, éducation) et particulièrement dans les soins de santé et les services sociaux.
La Coalition Solidarité Santé dénonce la mise sur pied du groupe de travail sur le financement, annoncé hier par la ministre des finances Madame Monique Jérôme-Forget.
Pour la Coalition, c’est par un débat public où la population pourra se prononcer que doit se faire la discussion sur le financement du système de santé et de services sociaux. Encore une fois, le gouvernement Charest décide de confier l’avenir de notre système public de santé entre les mains de quelques individus.