À la veille du deuxième anniversaire du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Chaoulli, la Coalition Solidarité Santé réclame du gouvernement Charest qu’il mette fin à l’incohérence et l’instabilité qui s’installent dans notre système de santé et de services sociaux, et qui compromettent ses grandes valeurs d’universalité et d’accessibilité.
La Coalition Solidarité Santé dénonce particulièrement la création du groupe de travail sur le financement du système du système de santé, présidé par M. Claude Castonguay, qui a été annoncé par la ministre des finances, Madame Monique Jérôme-Forget.
« Le gouvernement Charest recherche par tous les moyens à fournir des occasions d’affaires aux entrepreneurs privés et aux assureurs, malgré toutes les démonstrations d’inefficacité et d’abus engendrés par cette approche », déplore la Coalition Solidarité Santé.
La Coalition réitère son désaccord avec la décision du gouvernement de baisser les impôts plutôt que d’investir dans un réseau de la santé et des services sociaux au bord de la crise. La marge de manœuvre obtenue des transferts du fédéral aurait dû servir à répondre, entre autres, aux besoins dans les services à domicile, les services sociaux, les services en santé mentale, les services de réadaptation et les services de première ligne. « Les besoins sont criants et c’est là que les sommes auraient dû aller », s’indigne Gabrielle Pelletier, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.
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