En mai 2013, le ministre de la santé et des services sociaux, le Dr Réjean Hébert, déposait son Livre blanc sur l’assurance autonomie dans lequel il affirmait : “La perte…
Catégorie : <span>Analyse, chronique et lettre ouverte</span>
Les consultations qui s’achèvent sur le Livre blanc sur l’assurance autonomie ont permis de rendre compte du large consensus qui unit plusieurs acteurs du réseau de la santé. Nos membres (groupes d’usagères et d’usagers, travailleuses et travailleurs du réseau, organismes communautaires en santé et services sociaux) ont tous salué la volonté ministérielle d’investir dans les services à domicile. Mais ils ont également mis en garde le ministre sur les dérives de son projet.
Avant l’élection du 4 septembre 2012, Pauline Marois et le Parti québécois s’étaient engagés à abolir la taxe santé, et à la remplacer par l’ajout de paliers d’impôts pour les plus hauts revenus.
Mais une fois élu, le nouveau gouvernement reculait sur sa promesse : il annonçait que pour 2012 il maintenait la taxe santé, et que pour l’avenir, il la modulait, c’est-à-dire, qu’il la calculerait différemment. Ainsi, selon le nouveau gouvernement, la taxe santé serait plus progressive.
En établissant la règle des 15 ans, le gouvernement québécois voulait favoriser et soutenir les investissements en recherche et développement (R&D) des compagnies pharmaceutiques en s’obligeant à rembourser pendant 15 ans le prix (plus élevé) d’un médicament d’origine, même si une version générique (équivalente et moins chère) existait sur le marché.
Un médicament générique est un médicament identique ou équivalent à celui d’une marque mais produit et vendu sous son nom chimique de substance active médicamenteuse ou sous un autre nom commercial.
Exemple :
L’« acétaminophène » est le nom générique du médicament : c’est la substance active médicamenteuse.