Le 14 janvier dernier entrait en vigueur l’abolition de la règle des 15 ans obligeant le gouvernement à rembourser pendant 15 ans le prix (plus élevé) d’un médicament d’origine, même si une version générique (équivalente et moins chère) existait sur le marché. Le Québec était la seule province à accorder ce privilège aux compagnies pharmaceutiques.
Catégorie : <span>Assurance médicaments</span>
En établissant la règle des 15 ans, le gouvernement québécois voulait favoriser et soutenir les investissements en recherche et développement (R&D) des compagnies pharmaceutiques en s’obligeant à rembourser pendant 15 ans le prix (plus élevé) d’un médicament d’origine, même si une version générique (équivalente et moins chère) existait sur le marché.
Un médicament générique est un médicament identique ou équivalent à celui d’une marque mais produit et vendu sous son nom chimique de substance active médicamenteuse ou sous un autre nom commercial.
Exemple :
L’« acétaminophène » est le nom générique du médicament : c’est la substance active médicamenteuse.
Nos ministres des finances fédéral et provincial s’apprêtent à déposer dans les prochaines semaines leur budget 2012-2013. Pourtant, aucun d’eux ne parlera d’une solution qui leur rapporterait beaucoup, tout en leur permettant de faire le ménage dans leur cour. Nous voulons parler d’un Régime universel public d’assurance médicament (RUPAM). Voyons cela de plus près.
Nous désirons, par la présente, signifier notre appui à l’instauration d’un régime public universel d’assurance médicaments au Québec.
Depuis déjà nombre d’années, le gouvernement du Québec répète que les coûts de la santé ne cessent d’augmenter et que nous devrons faire des choix comme citoyennes et citoyens.