La Coalition Solidarité Santé considère que ce serait du temps et de l’argent perdus que d’instituer, à ce moment-ci, une commission d’enquête fédérale sur la santé. Il y trois ans, le Forum national de la santé déposait, après une large consultation, un rapport substantiel pour réactualiser et même bonifier la Loi canadienne de la santé. Le débat devrait se faire aujourd’hui sur la mise en œuvre des recommandations du Forum national et non pas sur leur pertinence, souligne Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition.
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C’est avec déception mais sans surprise que la Coalition Solidarité Santé accueille les principales orientations gouvernementales annoncées par la ministre de la Santé et des Services sociaux dans la foulée du dépôt du rapport de la Commission Clair, le mois dernier.
Les Groupes de médecine familiale
Réunies devant une clinique privée située sur le site d’un luxueux complexe résidentiel, le Médiclub, une centaine de personnes ont répondu à l’appel de la Coalition Solidarité Santé pour faire connaître, haut et fort, leur attachement à un système de santé et de services sociaux public accessible, universel et gratuit. Ce rassemblement s’inscrit dans une campagne populaire d’information et d’action contre la privatisation ; campagne initiée au lendemain du dépôt du rapport de la Commission Clair.
Le 21 janvier 2001 – Même si la Coalition Solidarité Santé partage les objectifs de consolider les services de première ligne, d’instaurer une médecine familiale et d’offrir aux personnes en perte d’autonomie de meilleurs services à domicile, elle doute toutefois que les propositions mises de l’avant par la Commission Clair permettent réellement d’atteindre ces objectifs.
Réagissant à une possible recommandation de la Commission Clair en faveur d’une caisse-vieillesse, la Coalition Solidarité Santé réaffirme son rejet d’une telle caisse. Pour Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé, «cette proposition risque d’occasionner un clivage entre les personnes âgées et le reste de la population alors que le débat de fond aurait dû se situer entre les personnes en santé et celles vivant avec des incapacités, quel que soit leur âge.