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Montréal. – La Coalition Solidarité santé salue le dépôt aujourd’hui à Ottawa du rapport du Directeur parlementaire du budget (DPB) sur le coût de création d’un régime entièrement public d’assurance médicaments, et sur les importantes économies pour les finances publiques et pour la population qui découleraient de sa mise en place. 

Ce rapport du DPB fait suite à une demande du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes qui étudie cette question depuis l’an dernier.

Bien que le Québec possède son propre régime d’assurance médicaments,  la Coalition Solidarité santé rappelle que l’aspect hybride privé-public du régime fait en sorte que les citoyennes et citoyens du Québec paient leurs médicaments 35% plus cher qu’ailleurs dans le monde. 

Comme l’écrit dans son communiqué la Coalition canadienne de la santé, une alliée de Solidarité santé :

« Dans son mandat, le DPB devait utiliser le formulaire des médicaments du Québec pour déterminer le coût de l’accès aux médicaments pour toutes les personnes du Canada. Actuellement, le Québec offre un modèle mixte d’assurances publiques et privées couvrant les médicaments de ses habitants. Ce modèle mixte a maintenu relativement élevé le prix des médicaments au Québec. Le Québec ne tire pas profit de l’économie d’échelle, car le gouvernement n’achète pas les médicaments pour toute sa population. De plus, le Québec ne bénéficie pas des bas prix des médicaments que pourrait offrir un régime public national en raison de la différence des économies d’échelle provinciales et nationales. Or, la bonne nouvelle c’est que toute estimation du coût utilisant le modèle du Québec sera le pire scénario et les Canadiens peuvent s’attendre à des prix beaucoup moins élevés dans le cadre d’un régime national. »

Même la Chambre de commerce de Colombie-Britannique, qui a pris position pour un régime entièrement public d’assurance médicaments a recommandé « d’éviter que soient déchargés sur les entreprises les coûts de la couverture pharmaceutique par le biais de régimes d’assurance privés selon le modèle québécois. »

C’est pourquoi  la Coalition Solidarité santé mène la campagne « Le remède aux coupures, ça existe! » pour rendre entièrement public le régime hybride actuel du Québec, une campagne à laquelle toute la population est invitée à participer en se rendant sur le site WEB pour envoyer facilement une lettre à leur député. 

«Au lieu de couper dans les services publics et le développement socio-économique des régions, pourquoi le gouvernement Couillard n’applique-t-il pas sa « rigueur des finances publiques » dans nos dépenses en médicaments prescrits?, demande Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.  

Avec des dépenses annuelles estimées en 2014 à 7,5 G$ en médicaments prescrits, des dépenses trop élevées de 35% signifient des coûts inutiles de plus de 2,5 G$ par année pour les finances publiques québécoises.

La Coalition Solidarité santé rappelle que le gouvernement Couillard a déjà en main tous les outils, dont de nombreuses études économiques à ce sujet. Qu’attend-il pour agir ?

« En cette année préélectorale, et au moment où Ottawa se penche sérieusement sur la question, c’est l’occasion pour le gouvernement du Québec de poser un geste concret qui relève autant de la santé de la population, de la santé économique de nos régions que de celle de nos finances publiques. Un régime provincial entièrement public, avec financement du fédéral en plus, c’est la solution! » conclut M. Benoit.

À propos de la Coalition Solidarité santé.

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé, Téléphone : 514 442-0577

 

Communiqués Financement

Montréal. – La Coalition solidarité se désole que le budget déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par le ministre Leitao maintienne et aggrave encore le manque de ressources dans les services publics, principalement en Santé et Services sociaux (SSS).
 
Après avoir administré de sévères compressions au réseau public de SSS depuis son élection, dont un milliard de dollars en une seule année, le ministre Leitao a annoncé qu’il va réinvestir 742 M$ en santé, sous les applaudissements nourris des députés de son gouvernement. 
 
« Se rendent-ils compte que pas un de ses budgets n’a maintenu le niveau de services de l’année précédente, et que chaque nouveau budget du ministre a aggravé ce manque de ressources par ses compressions à répétition? », se questionne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Et même encore aujourd’hui, l’augmentation de 4,2% ne maintient même pas le niveau de l’an dernier! », fait-il remarquer.
 
La Coalition rappelle que Raymond Bachand, un autre ministre libéral des finances sous Jean Charest, avait établi à 5,6% l’augmentation budgétaire nécessaire au maintien des services, et que le Conference Board du Canada a estimé en 2016 la croissance annuelle moyenne des dépenses à 5,2 % pour maintenir la viabilité du système de santé. Ce barème, le ministre Barrette l’a répété sur tous les toits pendant la négociation du financement fédéral de la santé. « Pourtant, le ministre des finances n’applique aucun de ces taux dans son budget. C’est comme s’il disait à Ottawa que ça lui coûte 5.20$, puis qu’il se retournait vers la population en leur disant : tiens, voilà 4.20$, vous en avez assez, on vous en donne pas plus!», explique M. Benoit.
 
La Coalition souligne que les baisses d’impôts consenties dans le budget contribueront principalement à baisser les revenus du gouvernement et à poursuivre le cercle vicieux des baisses de revenus-réductions des dépenses. « Le premier ministre Couillard l’a bien dit l’an dernier : son gouvernement va toujours continuer de dépenser moins que ses revenus. S’il dépense moins dans le secteur public de nos services, la population devra utiliser ses petites baisses d’impôts pour se procurer ses services auprès du privé ou via des hausses ou de nouvelles tarifications », ajoute M. Benoit.
 
Pour Solidarité santé, le ministre a encore une fois manqué une belle occasion de montrer son sérieux quand il se dit préoccupé des finances publiques et de la population. « Il dit avoir mis la maison en ordre mais il n’a toujours pas touché à une des plus importantes dépenses en Santé : le coût des médicaments! S’il rendait notre régime d’assurance médicaments 100% public, il pourrait réaliser des économies de un à trois milliards de dollars par année, à terme.  Il est là, le remède à ses coupures! », explose Jacques Benoit. «Ça, ça laisserait plus d’argent dans les poches des citoyennes et des citoyens, sans toucher à leurs services publics! », dit-il encore. 
 
Pour la Coalition, agir sur cette question, c’est agir au bénéfice de toute la population, au bénéfice des finances publiques et même des entreprises et de leur personnel dont les coûts en assurances collectives privées ne cessent d’augmenter à cause du coût exagéré des médicaments.  Solidarité santé signale qu’il y a même une pétition en ligne à ce sujet à Ottawa, pendant que le gouvernement du Québec préfère ignorer la question.
 
Que M. Leitao répête qu’il est prudent fait sourire Jacques Benoit. « Il est prudent pour ne pas déranger les pharmaceutiques et les assureurs qui empochent ainsi plus de profits! C’est le public au service du privé, au service des vraies affaires!», conclut-il.
 
 
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SOURCE Coalition Solidarité Santé  
Renseignements : Jacques Benoit, Coalition Solidarité Santé, Téléphone : 514 442-0577
 

Communiqués Financement Services publics

par Jacques Fournier, 2012.

 

Les 101 EESAD sont nées, pour la grande majorité, au lendemain du Sommet socioéconomique de 1996. L’objectif était de créer des emplois, tout en contribuant au soutien à domicile, surtout des aînés. Essentiellement, elles fournissent des services d’entretien ménager : travaux légers et lourds, entretien des vêtements, préparation de repas, approvisionnement, etc. En 2012, elles donnent du travail à 6500 personnes et desservent 81 000 usagers, majoritairement (à 67%) des aînés.

 

Elles sont financées à la fois par les usagers, qui contribuent aux services en fonction de leurs revenus, et par le gouvernement, dans le cadre du PEFSAD, le programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique. Sur le site de la RAMQ, on décrit les modalités du programme. Le gouvernement a versé 58 millions $ aux EÉSAD en 2009-2010. 

 

Les EÉSAD doivent s’inscrire en complémentarité du secteur public. Ainsi, elles ne doivent pas donner des bains et autres services à la personne, qui sont la responsabilité des CLSC (CSSS). C’est ce qui a été convenu au Sommet socio-économique de 1996 et qu’on appelle le « consensus de 1996 » : les emplois des EÉSAD ne doivent pas se substituer aux emplois plus décemment rémunérés du secteur publics mais s’ajouter. Dans le jargon du réseau de la santé et des services sociaux on dit que les AVQ, les activités de la vie quotidienne, relèvent des CLSC et que les AVD, les activités de la vie domestique, constituent le mandat des EÉSAD.

 

Le Sommet de 1996 avait pour objectif de créer des « emplois de qualité », c’est-à- dire des emplois qui permettent, avec une semaine normale de travail, de mettre les employées, majoritairement des femmes, au-dessus du seuil de la pauvreté (seuils de Statistique Canada). Le problème, c’est que, malheureusement, les EÉSAD ne sont pas arrivées à créer des emplois décemment rémunérés. Pourquoi? Parce que le gouvernement n’a pas, pratiquement, indexé le PEFSAD de sa création en 1997.  Les EÉSAD ont peine à retenir leurs employées, sous-payées, ce qui entraîne un manque de continuité dans les services. Sous-financées, les EÉSAD sont contraintes d’augmenter leurs tarifs : comme plusieurs aînés n’ont pas les moyens de payer les nouveaux tarifs, ils se privent de services que requiert leur état.

 

A l’heure actuelle, seule une petite minorité d’EÉSAD ne respecte pas le « consensus de 1996 » et offrent des services à la personne (AVQ), en faisant payer l’usager, alors que les services des auxiliaires familiales et sociales de CLSC sont gratuits. Pour donner des services à la personne, il faut du personnel qualifié, bien formé, ce qui n’est pas le cas des employées des EÉSAD, ces dernières étant formées spécifiquement pour l’entretien ménager et n’ayant pas une rémunération adéquate pour donner des services à la personne. Cependant, on sait que le gouvernement Charest est en processus de réflexion pour augmenter le tarif d’un grand nombre de services publics. Il est donc possible qu’il veuille tenter de forcer les EÉSAD à facturer à l’usager une partie des coûts des services à la personne (AVQ), comme il le fait déjà pour l’entretien ménager (AVD). On appellerait cela un glissement.

 

Une des pistes d’action mises de l’avant pour améliorer les conditions de travail des employées des EÉSAD, c’est la syndicalisation. Une vingtaine des 101 EÉSAD sont syndiquées, en majorité au SQEES 298 (FTQ). C’est par la syndicalisation que les éducatrices des services de garde ont pu obtenir, après des années de bataille, des conditions de travail décentes. Dans cette situation, il faut toujours bien identifier l’interlocuteur ultime, en l’occurrence le gouvernement, et non pas les directions locales des EÉSAD.

 

Les EÉSAD en ont assez d’être traitées comme de la main d’oeuvre à bon marché par le gouvernement, d’être vues comme un « ghetto d’emplois féminins ». Il est temps que le gouvernement finance décemment les EÉSAD, tout en respectant le « consensus de 1996 ». Et qu’il améliore le financement des services à domicile des CLSC (CSSS) pour que ces derniers aient un nombre suffisant d’auxiliaires familiales et sociales, ces précieuses et essentielles ressources qui donnent des services à la personne (AVQ) aux aînés en perte d’autonomie, tout en faisant la liaison avec les autres membres de l’équipe des services à domicile du CLSC.

 

Bibliographie

http://www.chronijacques.qc.ca/2007/07/le-desengorgement-des-urgences-passe-par-des-services-daide-a-domicile-plus-substantiels/

http://www.chronijacques.qc.ca/2003/05/leconomie-sociale-en-aide-domestique-un-potentiel-des-obstacles/

http://www.chronijacques.qc.ca/2010/03/entreprises-d%E2%80%99economie-sociale/

http://www.chronijacques.qc.ca/2012/02/le-travail-indispensable-des-auxiliaires/

http://www.chronijacques.qc.ca/2011/12/services-a-domicile-aux-aines/

http://www.chronijacques.qc.ca/2011/03/ajout-de-150-millions/

http://www.chronijacques.qc.ca/2006/04/l%E2%80%99impact-de-la-creation-des-eesad-sur-l%E2%80%99avenir-professionnel-des-auxiliaires-familiales-et-sociales/

http://www.chronijacques.qc.ca/2003/02/lamelioration-des-conditions-de-travail-passe-par-le-syndicalisation/

http://www.chronijacques.qc.ca/2000/05/aide-a-domicile-pour-que-leconomie/

 

 

 

Assurance autonomie Autres dossiers Documents Financement

RÉFORME BARRETTE.

ENJEUX 2014

Mis sur pied par le gouvernement libéral lors du discours sur le budget du 20 mars 2012, le Groupe d’experts pour un financement axé sur les patients s’est d’abord appelé Groupe d’experts sur le financement à l’activité.

Lors du discours sur le budget  2013-2014, le mandat du groupe d’experts a été élargi et son nom, modifié, afin de proposer au gouvernement les démarches à entreprendre pour implanter le financement axé sur les patients dans le secteur de la santé et des services sociaux.

En février 2014, le Groupe d’experts a remis au ministre des Finances et de l’Économie et au ministre de la Santé et des Services sociaux le rapport et les fascicules techniques suivants:

POUR QUE L’ARGENT SUIVE LE PATIENT

L’ACCÈS AUX SERVICES CHIRURGICAUX – Un programme élargi et intégré

LA QUALITÉ DES SOINS – Une démarche valorisant les meilleures pratiques

L’INFORMATION CLINIQUE ET FINANCIÈRE – Mieux connaître les coûts et les services rendus .

Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, s’est empressé dans son budget 2014 de réserver 15 millions $ en 2014-2015 et 40 millions $ en 2015-2016 et les années suivantes pour l’implantation de ce nouveau mode de financement.

Ce type de financement où on établit un coût pour chaque acte posé ne fait qu’augmenter les coûts administratifs et la bureaucratie qui doit contrôler la saisie et la gestion des données, tout en n’apportant aucune nouvelle ressource dans les services (le mode de rémunération des médecins en est un bon exemple; voir la revue médiatique à ce sujet).

Dans son rapport, le Groupe d’experts effleure très brièvement (Pour que l’argent suive le patient, p. 71) les risques de ce mode de financement, risques qui se sont avérés ailleurs:

  • la réduction des durées de séjour dans les établissements, au détriment de la qualité des soins, les patients étant libérés trop rapidement avec le risque de réadmissions ou de complications qui s’ensuit; 
  • le transfert trop rapide de la responsabilité des patients à d’autres établissements; 
  • la sélection des patients, les établissements évitant de soigner les patients les plus à risque et préférant les patients susceptibles d’être libérés plus rapidement; 
  • la surprestation de certains soins, dans le seul but d’obtenir un remboursement; 
  • la segmentation des séjours; 
  • une codification à la hausse, qui consiste à classifier le patient selon un diagnostic plus lourd que sa condition réelle, pour obtenir un remboursement plus élevé. 

Le Groupe d’experts conclut rapidement qu’on peut gérer ces risques… en augmentant l’administration et les contrôles!

Mais l’article suivant semble plutôt démontrer que les risques évoqués sont bien réels:

  • ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ: DES QUOTAS «GONFLÉS» POUR UN FINANCEMENT PLUS ÉLEVÉ– Pour obtenir davantage de financement, les établissements de santé « gonflent » leurs statistiques et font de la « productivité créative », dénonce l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). Les chiffres sur lesquels se base le gouvernement pour distribuer l’argent seraient donc complètement faussés à la base…

Voici d’excellents textes ciritiques:

  • FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ: LA PANACÉE , dans l’édition de septembre 2013 de la revue Le Spécialiste, de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), alors que le Dr Gaétan Barrette en était le président;

L’expérience britannique: des leçons à tirer

Le Ministre de la Santé et des Services Sociaux Réjean Hébert (2013-2014) n’inventait rien quand il martelait qu’avec l’assurance autonomie (et sa caisse autonomie), l’argent allait suivre les patients, et ainsi, les personnes auraient le choix du prestataire et du lieu de la prestation. Les tenants actuels du privé voient également dans le financement à l’activité un moyen intimement lié à leur développement.

Il en est de même au Royaume-Uni où le financement à l’activité a été appliqué il y a déjà plus d’une décennie. Ce mode de financement a été accompagné d’un accroissement du recours au privé pour la prestation des soins, en invoquant le “libre choix du patient”.

Une lettre de médecins britanniques, et une autre de consultants en santé, en témoignent.

LE SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC « AU BORD DE LA RUPTURE » – La Croix-Rouge décrit une « crise humanitaire », les médecins déplorent des conditions dignes du « tiers monde » : le système de santé public, fierté des Britanniques depuis 1948, traverse une crise inédite cet hiver qui commence à rattraper la première ministre Theresa May…

23 FÉVRIER 2016

  • PROJET DE RÈGLEMENT: “Conditions de mise en œuvre, par le ministre de la Santé et des Services sociaux, du projet expérimental de comparaison des coûts liés aux chirurgies et aux procédures sous scopie entre le réseau public de santé et de services sociaux et les cliniques Chirurgie Dix30 inc., Centre de chirurgie RocklandMD et Groupe Opmedic inc“.

Revue médiatique sur le financement par activité ou axé sur le patient.

Analyse, chronique et lettre ouverte Financement

FINANCEMENT PAR ACTIVITÉ OU AXÉ SUR LE PATIENT 

 

1. ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ: DES QUOTAS «GONFLÉS» POUR UN FINANCEMENT PLUS ÉLEVÉ – Pour obtenir davantage de financement, les établissements de santé « gonflent » leurs statistiques et font de la « productivité créative », dénonce l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). Les chiffres sur lesquels se base le gouvernement pour distribuer l’argent seraient donc complètement faussés à la base…

2. LE LIBRE MARCHÉ POUR SAUVER LE SYSTÈME DE SANTÉ QUÉBÉCOIS – De 2002 à 2014, les coûts du système de santé ont augmenté de plus de 80% pour atteindre 30 milliards de dollars. Pourtant, les urgences débordent toujours, des centaines de personnes attendent une chirurgie depuis plus de six mois, des milliers de personnes âgées attendent une place en foyer d’hébergement, des centaines de milliers de Québécois n’ont toujours pas de médecins de famille. Où sont allés les 14 milliards de dollars d’augmentation des dépenses?… 

3. FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ: UN SAUT DANS L’INCONNU – Après avoir fait adopter une loi qui réorganise de fond en comble le réseau et déposé un second projet de loi visant à encadrer la pratique médicale, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, entend s’attaquer au financement des établissements de santé. Son objectif? Implanter le financement à l’activité dans tout le réseau. L’idée n’a rien de nouveau. Sa mise en œuvre, elle, pourrait toutefois présenter certaines surprises…  

4. FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ: QUÉBEC TENTE L’EXPÉRIENCE EN RADIO-ONCOLOGIE – Le financement à l’activité sera implanté dès cette année dans les 12 centres hospitaliers qui offrent des traitements de radio-oncologie au Québec. Dans un document obtenu par La Presse, on apprend que 5 des 12 centres verront leur financement réduit. Plusieurs autres devront augmenter leur volume d’activités sans toutefois recevoir un cent de plus…

5. QUATRE IDÉES DE L’IEDM POUR LA SANTÉ: 1- LE FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ POUR LES HÔPITAUX (VIDÉO) – L’Institut économique de Montréal (IEDM) a conçu un court documentaire présentant quatre propositions destinées à réformer le système de santé québécois. Le Huffington Post Québec présente ici une série de quatre capsules, chacune accompagnée des commentaires de Yanick Labrie, économiste à l’IEDM, ainsi que de Guillaume Hébert, chercheur à l’IRIS, qui opposent ainsi leurs visions du système de santé québécois…

6. SANTÉ : LA LOI DU MARCHÉ – Longtemps érigé en modèle, le système de santé est aujourd’hui au bord de l’asphyxie. En 2014, le trou de la sécurité sociale a atteint plus de 11 milliards d’euros, 2 milliards de plus que prévu. En 15 ans, la dette des hôpitaux publics a été multipliée par trois…

7. PLACE AU FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ: LE MINISTRE BARRETTE VEUT ÉVALUER PLUS PRÉCISÉMENT LES COÛTS – Après avoir mis en place sa réforme de la santé, le ministre Gaétan Barrette s’attelle maintenant au financement à l’activité qui permettra d’évaluer précisément le coût d’un service médical peu importe sa complexité.

8. RÉFORME DE LA SANTÉ : LE MINISTRE BARRETTE VEUT UNIFORMISER LE COÛT DES TRAITEMENTS – Après les fusions et la rémunération des médecins, le ministre de la Santé du Québec Gaétan Barrette veut transformer le mode de financement des établissements du réseau.

9. QUÉBEC LANCE UNE RÉFORME DU FINANCEMENT DU RÉSEAU DE LA SANTÉ – Le gouvernement du Québec a annoncé mercredi son intention de procéder de gré à gré pour l’octroi d’un contrat de 64,5 millions $ qui doit permettre une réforme du financement des établissements du réseau de la santé…

10. BARRETTE VEUT ÉTABLIR LE JUSTE COÛT EN SANTÉ POUR ÉPARGNER – Québec entamera une réforme du mode de financement des établissements du réseau de la santé qui pourrait, selon le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, permettre au gouvernement d’économiser des dizaines, voire des centaines de millions de dollars…

 

11. UN CONTRAT DE 64,5 M$ POUR RÉFORMER LE FINANCEMENT DU RÉSEAU DE LA SANTÉ – Le gouvernement du Québec a annoncé mercredi son intention de procéder de gré à gré pour l’octroi d’un contrat de 64,5 millions $ qui doit permettre une réforme du financement des établissements du réseau de la santé…

12. BARRETTE MOBILISE 64 MILLIONS POUR INAUGURER LA «CONCURRENCE» EN SANTÉ – Québec devra débourser 64,5 millions pour mettre en branle la troisième étape de la réforme du réseau de la santé, qui s’étalera sur trois ans. Avec le financement à l’activité, le ministre Gaétan Barrette entend « introduire de la concurrence à l’intérieur du réseau public »…

13. FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ: UN PAS DE PLUS VERS LE PRIVÉ, JUGE KHADIR – Le député Amir Khadir dénonce la «contre-réforme» du mode de financement des établissements du réseau de la santé mise de l’avant par le gouvernement Couillard, un rouage de plus à la privatisation des soins, selon lui…

14. LE CONTRAT DE 64 MILLIONS EST UNE FORME DE COLLUSION, SELON KHADIR – L’attribution sans appel d’offres par le gouvernement d’un contrat de plus de 64 millions dans le domaine de la santé constitue un geste « ahurissant » qui ne « sent pas bon », selon Québec solidaire…

15. LA TROISIÈME RÉVOLUTION BARRETTE EST EN MARCHE – «Financement à l’activité», ça vous dit quelque chose? Un peu abstrait comme expression, non? Or, c’est le temps de s’informer, parce que ce «financement à l’activité» (FAA) annoncé le 3 février, c’est la troisième révolution imposée au système de santé par notre hyperactif ministre de la Santé, Gaétan Barrette…

16. TROISIÈME VOLET DE LA RÉFORME BARRETTE DU SYSTÈME DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX – LA CSN CRAINT UNE ACCENTUATION DE LA PRIVATISATION – C’est aujourd’hui que le ministre Barrette doit annoncer le troisième volet de sa réforme du système de santé et de services sociaux. L’intention du ministre, cette fois-ci, consiste à revoir de fond en comble le mode de financement actuel du réseau hospitalier, pour un financement par activité (FPA). La CSN redoute que cette nouvelle réforme soit une pièce de plus dans la volonté libérale de privatiser notre système public de santé et de services sociaux…

17. LA TROISIÈME RÉFORME DU DR BARRETTE – Gaétan Barrette a déjà bousculé le monde de la santé en forçant les médecins à prendre en charge plus de patients pour renforcer la première ligne et en se lançant dans une réorganisation administrative importante du réseau…

18. HARO SUR BARRETTE: POURQUOI CHANGER LE MODE DE FINANCEMENT DES HÔPITAUX? PARCE QU’IL EST INSENSÉ! – On peut sans doute reprocher bien des choses au ministre Gaétan Barrette. J’ai à son égard mon propre lot de griefs que je passe aujourd’hui sous silence pour me concentrer sur sa dernière annonce : l’établissement du financement à l’activité ou, mieux, du financement axé sur les patients comme mode de base pour financer les établissements de santé et de services sociaux. Cette réforme qu’il veut instaurer est non seulement pertinente, mais absolument nécessaire…

19. MQRP REJETTE LA CONCURRENCE EN SANTÉ  – Réagissant à l’annonce de l’implantation du financement à l’activité (FAA) des hôpitaux par le ministre Barrette, Médecins québécois pour le régime public rejette l’objectif de concurrence poursuivi par le gouvernement alors que le système de santé a plus que jamais besoin de collaboration et de complémentarité…

20. UNE BONNE IDÉE… À CERTAINES CONDITIONS – Depuis quelques jours, nous entendons parler de la «la troisième réforme» du Dr Barrette : le financement à l’activité. Pour l’Alliance des patients pour la santé, organisme regroupant 25 associations de patients, il s’agit d’une bonne idée à condition qu’elle soit implantée en fonction des besoins des patients, et non pour restreindre davantage le financement du réseau…

 

21. LE MODE DE FINANCEMENT DES HÔPITAUX RÉVISÉ – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a entrepris mardi un long processus visant à transformer le mode de financement des hôpitaux. On passera à terme d’un financement historique, donc renouvelé et bonifié automatiquement d’une année à l’autre, à un financement basé sur les soins réellement prodigués aux patients…

22. CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE, 23 février 2016 : — VIDÉOVERBATIM

23. LE MINISTRE GAÉTAN BARRETTE ANNONCE UN PROJET-PILOTE POUR LA MISE EN PLACE DU MODÈLE DE FINANCEMENT AXÉ SUR LE PATIENT – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette, a annoncé aujourd’hui le début d’un projet-pilote visant à comparer les coûts de chirurgies d’un jour entre les établissements publics et les cliniques privées, dans l’optique d’instaurer un nouveau modèle de financement axé sur le patient. Rappelons que le gouvernement a lancé le 3 février dernier la première étape pour la mise en place de ce nouveau modèle de financement, soit un avis d’intention afin de déployer une méthode assurant le suivi du coût par trajectoire de soins et de services offerts aux usagers dans le réseau de la santé et des services sociaux…

24. LE PRIVÉ SOLLICITÉ POUR UN PROJET PILOTE SUR LE FINANCEMENT DES HÔPITAUX – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a entrepris mardi un long processus visant à transformer le mode de financement des hôpitaux. On passera d’un financement historique, donc renouvelé automatiquement d’une année à l’autre, à un financement basé sur les soins réellement donnés aux patients…

25. CHIRURGIES: BARRETTE FAIT APPEL AU PRIVÉ – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, fait appel à trois cliniques privées pour opérer des patients aux frais de l’État. Il veut ainsi réduire les listes d’attente pour les chirurgies d’un jour et amorcer sa réforme du financement des hôpitaux…

26. CHIRURGIE D’UN JOUR: GAÉTAN BARRETTE INVITE LE PRIVÉ – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, fera appel au privé pour désengorger les chirurgies d’un jour et pour rendre le système de santé plus efficace…

27. LE MINISTRE DE LA SANTÉ ENTREPREND DE REVOIR LE MODE DE FINANCEMENT DES HÔPITAUX: LE PRIVÉ EST SOLLICITÉ POUR LE PROJET-PILOTE, MAIS CELA NE SIGNIFIE PAS UNE PRIVATISATION DES SOINS, DIT LE MINISTRE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a entrepris mardi un long processus visant à transformer le mode de financement des hôpitaux. On passera, à terme, d’un financement historique, donc renouvelé et bonifié automatiquement d’une année à l’autre, à un financement basé sur les soins réellement prodigués aux patients…

28. CHIRURGIES: BARRETTE NÉGOCIERA LES PROFITS AVEC LES CLINIQUES PRIVÉES – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, négociera avec les cliniques privées la valeur des profits qu’elles feront grâce au projet-pilote sur les chirurgies d’un jour financées par l’État…

29. CHIRURGIES D’UN JOUR: BARRETTE CHOISIT UNE CLINIQUE PRIVÉE POURSUIVIE PAR LA RAMQ – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a choisi la clinique privée Rockland MD pour opérer des patients aux frais de l’État même si elle fait l’objet d’une poursuite pour facturation illégale intentée par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)…

30. Je me souviens… ROCKLAND MD: LES ANESTHÉSISTES RECEVAIENT 1000 $ PAR JOUR – Les anesthésistes de l’hôpital Sacré-Cœur qui travaillaient à la clinique privée Rockland MD recevaient une prime illégale de 1000 $ par jour, et certains médecins avaient droit à des privilèges interdits, dont des bureaux sur place, a appris Le Journal…

 

31. LES INFIRMIÈRES CRAIGNENT QUE LA PRIVATISATION FAVORISE LA COLLUSION: TROIS CLINIQUES PRIVÉES POURRONT RÉALISER DES CHIRURGIES D’UN JOUR AUX FRAIS DE L’ÉTAT – Le plus important syndicat d’infirmières s’oppose à la «privatisation» du système de santé amorcée par Gaétan Barrette, et craint qu’elle ne favorise la collusion…

32. GAÉTAN BARRETTE OUVRE LA PORTE À LA PRIVATISATION DES SOINS DE SANTÉ, DÉNONCE LE PQ – Le gouvernement Couillard est en train de favoriser l’expansion du secteur privé dans le réseau de la santé, selon l’opposition péquiste. La porte-parole péquiste en santé, la députée Diane Lamarre, a estimé mercredi que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, se servait de son projet-pilote sur le coût des chirurgies comme d’un subterfuge destiné à intégrer davantage le secteur privé au réseau public…

33. BARRETTE VEUT PRIVATISER LE RÉSEAU DE LA SANTÉ, CRAINT LE PQ – Le projet-pilote mettant en scène trois cliniques privées de Montréal est une dérive vers la privatisation du réseau de la santé, craint le Parti québécois…

34. LE PROFIT DES CLINIQUES PRIVÉES NE POURRA PAS EXCÉDER 10 %, ASSURE LE MINISTRE BARRETTE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, va aider trois cliniques médicales privées à faire plus de profits. Mais le profit encaissé par les cliniques privées qui participeront au projet-pilote du ministre ne pourra pas excéder 10 % de la facture…

35. PROJET PILOTE POUR LA MISE EN PLACE DU MODÈLE DE FINANCEMENT AXÉ SUR LE PATIENT – LA CSN DÉNONCE LE RECOURS AU SECTEUR PRIVÉ  – La CSN redoute que l’annonce du ministre Barrette du 23 février concernant le financement par activité (FPA) ne soit une pièce de plus dans la volonté libérale de privatiser le système public de santé et de services sociaux. Sous couvert de déterminer le prix moyen de plusieurs épisodes de soins le projet pilote annoncé hier permettra de fait les chirurgies en cliniques privées. Le ministre de la Santé a par ailleurs identifié d’office les trois cliniques qui seront sollicitées pour participer au projet pilote : la clinique Chirurgie Dix30, le Groupe Opmédic et le Centre de chirurgie Rockland MD…

36. « LE MINISTRE BARRETTE FAIT ENCORE UNE FOIS FAUSSE ROUTE » – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est d’avis que le ministre Gaétan Barrette fait complètement fausse route avec son projet pilote de financement à l’activité présenté hier et que les prémisses même du projet sont inappropriées…

37. UN JUPON QUI DÉPASSE – Monsieur Gaétan Barrette, L’idée de changer le mode de budgétisation des établissements de santé, en passant du mode dit « historique » au mode dit « par épisode de soins », n’est pas nouvelle. Elle recueillait depuis plusieurs années des appuis non négligeables dans l’ensemble du réseau. Que vous soyez déterminé à utiliser cette approche de financement, bravo ! Le pouvoir absolu d’imposer ce changement, vous vous l’êtes déjà attribué. Mais profiter de l’occasion pour faire un pas de plus, un grand pas de plus, vers les cliniques privées, dépasse l’entendement…

38. LA CONTRE-RÉVOLUTION BARRETTE – Le ministre Gaétan Barrette est peut-être le politicien québécois qui ressemble le plus à Stephen Harper. Comme l’ancien premier ministre du Canada, il passe de la parole aux actes sans broncher alors qu’il écrase un après l’autre les contrepoids du parlementarisme, de l’administration publique et même de la science. Ils en retirent une grande popularité parce qu’ils maîtrisent l’art des communications, mais au passage, ils brisent un à un les attributs de la démocratie parlementaire…

39. BARRETTE, LA SANTÉ ET LES PROFITS – Il est primordial de savoir ce que coûte chacun des services de santé au Québec pour améliorer l’efficacité du système. Combien coûte une opération de la hanche ? Une colonoscopie ?…

40. LE FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ DU PRIVÉ – Cette semaine, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, nous a annoncé en conférence de presse un projet expérimental de comparaison des coûts liés aux chirurgies et aux procédures sous scopie entre le réseau public de santé et de services sociaux, et les cliniques Chirurgie Dix30 inc., Centre de chirurgie RocklandMD et Groupe Opmedic inc…

 

41. LE FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ, UNE IMPASSE, DIT L’IRIS – Au moment où le ministre de la Santé Gaétan Barrette entame le troisième volet de sa réforme du réseau, l’Institut de recherche et d’information en santé publique (IRIS) conclut que les politiques basées sur le « financement à l’activité », nouvelle marotte du ministre, se sont non seulement soldées par des dépenses accrues dans plusieurs pays, mais sans amélioration notable de la santé des patients…

42. LE QUÉBEC ESSAIE TROP DE MESURER LA PERFORMANCE EN SANTÉ, DIT L’IRIS – Le Québec se base trop sur les indicateurs de performance pour orienter ses politiques en matière de santé, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), publiée mercredi…

43. LES INDICATEURS DE PERFORMANCE N’AMÉLIORENT PAS LA SANTÉ DES GENS, JUGE L’IRIS – L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) réduit en pièces l’approche actuelle en santé. Dans une brochure publiée mercredi, il déplore que la priorité de Québec soit d’accélérer la marche vers la gestion d’entreprise et la privatisation plutôt que d’accroître la santé de la population…

44. LA CHASSE À L’ÉCONOMIE IMAGINAIRE : UN AUTRE CONCOURS POCOSA – Depuis quelque temps, le ministre de la santé Gaétan Barrette répète que le financement à l’activité des chirurgies et de l’imagerie médicale dans le réseau de la santé au Québec entrainera « des économies substantielles » qui se chiffrent en centaines de millions de dollars…

45. SANTÉ: LES INDICATEURS D’UNE NOUVELLE ÈRE – Bien sûr, il en faut des statistiques et bien des chiffres pour faire fonctionner et évaluer un système sociosanitaire. Néanmoins, une étude des indicateurs privilégiés depuis quelques années au Québec — les indicateurs de performance — révèle une dérive technocratique qui fait passer la santé au deuxième rang derrière des impératifs budgétaires, voire un véritable délire de quantification…

46. INTÉGRATION PUBLIC-PRIVÉ EN SANTÉ – Le financement par activité qui devrait remplacer le budget global historique des hôpitaux constitue ce qu’il est convenu d’appeler la troisième réforme du ministre de la Santé Gaétan Barrette, après celles des structures et de l’accès aux médecins de famille. Espérant qu’elle aura les effets bénéfiques escomptés en économie et en productivité, elle aura le mérite de donner l’heure juste alors que le ministre déplore des variations de coûts pouvant aller du simple au double…

47. MALADE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ? LA SANTÉ, ÇA COMPTE! – Il ne faut pas être un comptable extraordinaire pour affirmer qu’il existe deux moyens pour équilibrer un budget : réduire les dépenses et augmenter les revenus. Si on ne veut (ou ne peut) pas toujours réduire les dépenses en santé, il est clair que nous devrons innover en matière de financement pour trouver des solutions originales qui permettront d’ouvrir de nouvelles sources de revenus pour l’État pourvoyeur de soins…

48. LE MINISTRE GAÉTAN BARRETTE DÉPOSE UN PROJET DE LOI VISANT À ACCROÎTRE LES POUVOIRS DE LA RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à attribuer davantage de pouvoirs à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et à modifier certaines dispositions législatives, notamment afin de lui permettre de s’adapter à l’évolution de la pratique des professionnels de la santé et des divers intervenants du secteur…

49. PROJET DE LOI NO 92: LOI VISANT À ACCROÎTRE LES POUVOIRS DE LA RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC ET MODIFIANT DIVERSES DISPOSITIONS LÉGISLATIVES

50. LE MINISTRE BARRETTE VEUT DONNER PLUS DE POUVOIRS À LA RAMQ – Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec a présenté mercredi un projet de loi qui vise à accroître les pouvoirs dévolus à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)…

 

51. FRAUDE: UN PROJET DE LOI DONNERA PLUS DE POUVOIRS À LA RAMQ – Québec donnera plus de dents à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), qui réclame depuis des années des pouvoirs accrus pour contrer la fraude dans la rémunération des médecins…

52. PLUS DE POUVOIRS À LA RAMQ POUR CONTRER LA SURFACTURATION – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a déposé mercredi un projet de loi qui devrait selon lui permettre à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) de pallier l’insuffisance de moyens légaux dont elle dispose actuellement pour contrer les pratiques de surfacturation non seulement chez les médecins, mais aussi du côté des pharmaciens, des fabricants et des grossistes de médicaments…

53. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: BARRETTE VEUT DONNER PLUS DE POUVOIRS À LA RAMQ – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a déposé mercredi un projet de loi pour donner plus de pouvoirs à la Régie d’assurance maladie du Québec (RAMQ) relativement à la facturation des professionnels de la santé…

54. MÉDECINS FRAUDEURS : PLUS DE POUVOIRS POUR LA RAMQ – La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) aura bientôt plus de pouvoirs d’inspection et de sanctions contre les médecins qui fraudent l’État ou surfacturent des patients…

55. LA RAMQ ACQUIERT DU MORDANT: LA RÉGIE POURRA ENQUÊTER SUR LES FRAIS ACCESSOIRES ET LES RÉCLAMATIONS FRAUDULEUSES – Québec a décidé de s’attaquer d’un seul geste aux frais accessoires abusifs facturés aux patients et aux erreurs et fraudes de facturation des professionnels de la santé, tels les médecins, à la Régie de l’assurance maladie (RAMQ)…

56. DÉPÔT DU PROJET DE LOI 92 SUR LES POUVOIRS DE LA RAMQ – Le ministre Barrette tente de détourner l’attention – La CSN réagit à l’annonce du dépôt du projet de loi 92 visant à accroître les pouvoirs de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). S’il va de soi pour la CSN qu’il faut réprimander les pratiques frauduleuses des médecins et assurer un meilleur contrôle des réclamations produites, il faut surtout s’attaquer de façon urgente au mode de rémunération des médecins, ce qui est complètement laissé de côté par le ministre Barrette…

57. PROJET PILOTE DE FINANCEMENT À L’ACTIVITÉ – GAÉTAN BARRETTE DOIT REVOIR LA MISE EN ŒUVRE SELON LA CSQ – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) considère que les conditions de mise en œuvre du projet pilote de financement à l’activité, présenté par Gaétan Barrette, confirment ses pires craintes quant à l’objectivité de la démarche. Voilà ce que révèle l’avis produit par la CSQ à ce sujet pour le ministre de la Santé et des Services sociaux…

58. PROJET DE LOI 92: POUR PLUS DE BUREAUCRATIE – Mercredi le 6 avril dernier, le ministre Gaétan Barrette déposait son nouveau projet de loi (PL) 92 visant à accroître les pouvoirs de la Régie de l’assurance maladie du Québec et modifiant diverses dispositions législatives…

59. QUAND LE PATIENT DEVIENT PAYANT POUR UN HÔPITAL – L’hôpital général juif, reconnu pour la qualité des soins et ses courts délais d’attente, est victime de son succès. Cet hôpital reçoit plus de visites à son urgence que tout autre hôpital de la province, la majorité provenant de l’extérieur du territoire normalement desservi. Certains font le déplacement depuis les Laurentides… 

60. Je me souviens… LETTRE DE LA NATIONAL HEALTH SERVICE CONSULTANTS’ ASSOCIATION – Au Dr Brian Day, président élu de l’Association médicale canadienne (AMC), 15 août 2007.

 

61. BIENVENUE EN ABSURDISTAN – Mardi dernier, il y avait, dans La Presse, une nouvelle qui pouvait être réjouissante, chose assez rare ces jours-ci, d’autant plus qu’elle portait sur le monde de la santé. Cette nouvelle, sous la plume de ma collègue Ariane Lacoursière, c’était que l’Hôpital général juif, en faisant quelque chose qu’aucun autre hôpital ne faisait, confier à un médecin la responsabilité du triage, a réussi à réduire considérablement le temps d’attente pour voir un médecin aux urgences et à y réduire la durée des séjours…

62. LA FIABILITÉ DES DONNÉES EN SANTÉ MISE EN DOUTE – La réforme du financement du réseau de la santé prévue par le ministre Gaétan Barrette sera compromise si les archivistes médicaux ne suivent pas des cours obligatoires pour mettre à jour leur formation, affirme l’Association des gestionnaires de l’information de la santé du Québec (AGISQ)…

 

63. LISTES D’ATTENTE: DES CHIRURGIENS INVITÉS À VOIR MOINS DE PATIENTS – Pour éviter des pénalités à leur établissement, des médecins sont incités à voir moins de nouveaux patients qui iraient s’ajouter aux statistiques et nuiraient à l’atteinte des cibles ministérielles en chirurgie, qui stipulent qu’un patient ne devrait pas attendre plus de 28 jours dans le cas des cancers et un an dans les cas non urgents…

 

 

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