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Montréal. – À sa dernière assemblée générale du 6 décembre dernier, la Coalition solidarité santé a décidé d’appuyer la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique, à l’instar de centaines de municipalités et de MRC, des Communautés métropolitaines de Québec et de Montréal, et d’organismes et de citoyen.ne.s. du Québec. Par cet appui, la Coalition veut reconnaître les dangers extrêmes pour la santé que fait peser le réchauffement climatique sur la population du Québec, mais aussi les dangers pour sa survie et celle de l’humanité.

On se rappellera que le 10 septembre dernier, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutterez, servait une dure mise en garde à tous les États : il ne leur restait que deux ans, 24 mois, pour mettre en place les mesures sérieuses nécessaires à éviter les conséquences désastreuses qui viennent si rien n’est fait.

Trois mois plus tard, à la COP-24, ce même secrétaire général déclarait que « nous ne faisons toujours pas assez, nous n’allons pas assez vite…Le changement climatique avance plus vite que nous… C’est déjà une question de vie ou de mort. »

« Nous sommes inquiets de voir comment se comportent nos gouvernements à Ottawa et à Québec en cette situation de crise climatique », observe Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition solidarité santé. « Justin Trudeau aime bien utiliser les déclarations « selfies » à l’international, mais à l’interne du Canada, il finance à hauteur de 10 milliards de dollars en moyenne par année l’industrie du pétrole et du gaz qui font augmenter le réchauffement climatique de la planète. Il a même acheté avec nos finances publiques un oléoduc dans l’intention de le grossir pour soutenir l’exportation du pétrole bitumineux qui est des plus néfastes pour le climat », poursuit monsieur Benoit.

La Coalition solidarité santé est aussi préoccupée par les déclarations et actions du nouveau gouvernement Legault concernant le réchauffement climatique. « Le gouvernement semble avoir oublié les impacts vécus par sa population lors des inondations du printemps dernier, des canicules de l’été et des tornades de l’automne. Les chaleurs intenses de l’été ont causé près d’une centaine de morts, mais la canicule de 2010 avait entraîné 300 décès, majoritairement dans la communauté et non dans les lieux d’hébergement public», rappelle Jacques Benoit. « La Santé publique avait analysé que 71 % des cas avaient des facteurs de risque cardiovasculaire (maladie coronarienne, insuffisance cardiaque ou hypertension artérielle), et que 40 % des cas avaient un trouble de santé mentale (dont près de la moitié souffraient de schizophrénie). Et on peut craindre une aggravation du nombre, de la durée et de l’intensité des canicules qui s’en viennent, avec des impacts plus graves encore sur une population vieillissante », indique encore M. Benoit.

Au moment où la ministre de la Santé, madame McCann annonce qu’elle veut financer sans réserve les services à domicile parce qu’ils coûtent moins chers que l’hospitalisation et l’hébergement, la Coalition se questionne sur les mesures que la ministre entend prendre pour s’assurer que les personnes qui resteront à domicile ne se retrouveront pas pendant les prochaines canicules dans des conditions pouvant leur être fatales.

La Coalition souligne également que les désastres climatiques affectent aussi psychologiquement la population. « Quand les citoyen.ne.s victimes d’inondations ou de tornades voient leurs vies partir en morceaux, c’est aussi leur santé mentale qui écope. Les cas de dépression augmentent, les problèmes d’anxiété, d’abus d’alcool, de violence familiale aussi », poursuit Jacques Benoit. « Les producteurs et productrices agricoles qui ne peuvent semer au printemps parce qu’il y a inondation, puis qui voient ensuite leurs semences qui ne poussent pas à cause des sécheresses vivent de grandes anxiétés, des découragements extrêmes, se terminant  parfois en suicides », se désole-t-il. « Et on ne parle pas du personnel oeuvrant pour le système de Santé et de Services sociaux (SSS) qui peut aussi être affecté individuellement par ces catastrophes, mais qui doit continuer à fournir soins et assistance à la population, et qui, en surcroît de ses tâches habituelles, doit courir pour fournir un tant soit peu de rafraîchissement aux patient.e.s démuni.e.s dans des établissements non climatisés, dont la température intérieure dépasse souvent celle de l’extérieur », note encore M.Benoit.

La Coalition solidarité santé demande au gouvernement de prendre soin de la population du Québec, et à la ministre McCann de prendre soin de celles et ceux qui en prennent soin par le réseau public de SSS.

Solidarité santé implore la ministre de la Santé et le gouvernement Legault de reconnaître dès maintenant l’état d’urgence climatique, et de mettre en place dans toutes les sphères de la société les mesures qui s’imposent pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

« Les solutions existent et sont connues. 21 mois, c’est peu, mais c’est suffisant pour mettre en place la transformation sociale, économique et énergétique reconnue par la communauté scientifique, une transformation qui nous permettra d’ici 2030 de stopper le cours du réchauffement climatique, puis de l’inverser. Ce n’est pas idéologique, c’est scientifique! », affirme Jacques Benoit. 

« De même, il faut mobiliser toutes les parties concernées : le système public de SSS, les milieux communautaires, civils et municipaux, il faut impliquer les citoyen.ne.s démocratiquement non seulement comme exécuteurs, mais comme décideurs, comme acteurs, comme agents de prévention et de solutions. C’est une question de santé. Et même plus encore : comme l’a dit M. Gutterez, c’est déjà une question de vie ou de mort! », conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé, 

Téléphone : 514 442-0577

 

Communiqués

LA TRÈS COURTE SAISON DES BUDGETS 

Le ministre Morneau présentera le budget fédéral  le 19 mars prochain et le ministre Girard déposera le provincial deux jours plus tard, le 21.

Évidemment, à deux jours d’avis, celui du Québec ne sera pas en réaction à celui d’Ottawa. Ce qui n’empêche pas que l’un puisse avoir des impacts sur l’autre, et ce, dans les deux sens.

Prenons trois dossiers importants.

D’abord l’assurance médicaments.

Il y a dix jours, une large coalition québécoise s’est adressée au gouvernement fédéral. Dans une lettre, elle l’avertissait de ne pas commettre l’erreur de mettre en place un régime hybride privé-public comme au Québec. 

Quelques jours plus tard, le dépôt d’un rapport provisoire du comité sur la faisabilité d’un régime d’assurance médicaments pancanadien n’a rien eu pour rassurer la coalition, puisqu’il laisse encore toutes les avenues ouvertes. 

D’ailleurs, réagissant par communiqué de presse, l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes (ACCAP) écrivait : « Un régime d’assurance médicaments national devrait améliorer la couverture des personnes qui en ont besoin, et non affaiblir les avantages déjà offerts par les régimes au travail. » Évidemment, l’ACCAP a préféré passer sous silence que les seuls avantages restants sont à leur profit, eux qui se financent en pourcentage des prix payés. Les avantages pour les assuré.e.s des régimes privés au Québec ont fondu depuis belle lurette sous le poids de l’augmentation des prix des médicaments, au point où de plus en plus de lieux de travail abandonnent leurs assurances à cause des primes trop élevées qui en découlent. On entend même plusieurs assureurs privés élever la voix pour que les médicaments les plus onéreux soient aux frais du régime public, pour se garder ceux qui sont les plus rentables. Comme d’habitude, socialisons les pertes et privatisons les profits !

Un régime d’assurance médicaments universellement public pourrait tout aussi bien être annoncé dans le budget fédéral que dans le budget provincial. Le Québec est allé de l’avant seul pour la mise en place du régime actuel, et il pourrait l’améliorer sans attendre Ottawa, en jouant un rôle de leader. Seulement pour le Québec, les économies à la clé pourraient atteindre plus de trois milliards $ par année. Y a-t-il un gouvernement québécois qui peut se passer d’une telle économie dans les finances publiques ?

Un deuxième dossier est celui du financement de la santé.

L’entente intervenue, pour ne pas dire imposée il y a deux ans par le fédéral  aux provinces, sous la gouverne de la ministre de la Santé Jane Philpott, fait en sorte que la part du financement d’Ottawa passera de 23 % à 20 % sur dix ans. Selon Québec, cette diminution équivaudra à une perte de 14 milliards $ entre 2017-18 et 2026-27.

Difficile de comprendre qu’une ministre fédérale, médecin de surcroît, ait imposé une telle entente, sachant elle-même que la population canadienne vieillit, que les maladies chroniques accompagnent souvent le vieillissement, qu’on souhaite de plus en plus le maintien des personnes à domicile, et que les besoins en soins et services iront augmentant, tout comme d’ailleurs la démographie : plus de citoyen.ne.s à couvrir mais moins d’argent pour les couvrir. Une aberration ! 

La Commission royale sur l’avenir des soins de santé au Canada, dans son rapport de 2002, estimait que le financement d’Ottawa devait rester stable et à une hauteur de 25 % des budgets provinciaux pour soutenir la viabilité à long terme des systèmes de santé des provinces. Pour Roy Romanow, son président, une baisse du financement fédéral ne pouvait qu’affaiblir le système public et accroître la privatisation. À moins que ce ne soit l’objectif déguisé du gouvernement Trudeau : plus de privatisation. 

Dans le cas contraire, le budget Morneau devrait opérer dès maintenant le virage qui s’impose, surtout tenant compte du contexte des prochaines années.

Ce contexte, qui s’applique aussi au budget provincial, est justement le troisième dossier : la lutte au réchauffement climatique.

Là encore, les deux budgets peuvent jouer un rôle séparément dans cette lutte qui nécessite des mesures drastiques, dont la radicalité est inversement proportionnelle au temps qu’il nous reste pour les mettre en place. Mais si les deux budgets s’accordaient pour tirer dans le même sens, les chances seraient plus grandes d’éviter les conséquences catastrophiques qui nous attendent en ne faisant rien, comme l’a dit Antonio Gutterez, secrétaire général de l’ONU, en septembre dernier.

Même en agissant maintenant, le réchauffement climatique ne s’arrêtera pas par magie, il se poursuivra encore pendant plusieurs années, et aura des impacts sur la santé de la population de tous les pays, y compris ici au Canada. C’est déjà le cas: par exemple, la pollution cause 300 décès par année pour la ville de Québec seulement, mais 2 000 par année pour tout le Québec, soit plus que les accidents d’autos. Et le réchauffement climatique favorise l’augmentation de cette pollution.

Il en va de même pour les allergies, par exemple le « rhume des foins », qui est causé entre autres par le pollen.  Or, le réchauffement climatique aura comme effet plus de sécheresses, plus de grands vents et d’orages. Qui dit sécheresse dit poussières qui peuvent contenir des pollens. Plus les sécheresses seront nombreuses, plus l’impact des pollens contenus dans les poussières risque d’être important. De même, les grands vents charrieront sur de plus grandes distances ces pollens et autres substances susceptibles de provoquer des allergies. Quant aux orages, qui seront aussi plus nombreux, l’Institut national de santé publique du Québec dit qu’ils occasionnent des éclosions asthmatiques allergiques d’importance.

Un rapport de 2009 publié par la revue britannique The Lancet avait identifié le changement climatique comme la plus grande menace mondiale pour la santé publique au 21e siècle. 

Rappelons que moins on réduira nos émissions de gaz à effet de serre (GES), qui causent le réchauffement climatique, plus on devra s’adapter et plus on va en souffrir. Inversement, plus on réduira nos GES, moins on aura à s’adapter et moins on en souffrira. Mais au final, nous devrons quand même nous soigner et nous protéger des impacts, ce qui entraînera des coûts importants qu’il faut déjà prévoir et engager. 

Le 15 mars prochain, à moins d’une semaine des deux budgets, une grève étudiante aura lieu en réponse à un appel international, avec des manifestations prévues dans sept villes du Québec, mais plus de 500 autres dans une cinquantaine de pays.

Même des plus jeunes encore s’impliquent depuis plusieurs semaines contre la crise climatique.

Tous ces étudiant.e.s sont en droit de s’attendre à ce que leurs gouvernements cessent de nier la science, et s’occupent de leur avenir de plus en plus menacé. 

Et ça commence avec le dépôt des budgets.

 

Jacques Benoit.

 

MON OEIL – 11 mars 2019

Analyse, chronique et lettre ouverte

Analyse, chronique et lettre ouverte

Vous exercez le pouvoir au moment précis où le climat frôle un emballement irréversible et où la vie sur Terre pourrait être menacée si des mesures draconiennes ne sont pas prises immédiatement. Ce contexte bouscule vos priorités et exige de vous un leadership qui tient presque de l’héroïsme.

Accepterez-vous ce rendez-vous que l’histoire vous a donné?

Admettez que l’urgence climatique n’est pas un poste budgétaire comme un autre. L’urgence climatique doit tout changer. Elle va tout changer, quoi que vous fassiez, mais vous avez le pouvoir d’orienter le changement.

Vous pouvez laisser le Québec devenir une victime impuissante du chaos économique, sanitaire et social qui s’installera inévitablement au fil des événements météos extrêmes. Ou, au contraire, vous pouvez choisir d’investir massivement dans la résilience de notre société. Soutenir le déploiement des forces du changement qui sont déjà à l’œuvre, partout au Québec. Financer la transition porteuse de justice sociale et intergénérationnelle.

Il faut que l’urgence climatique soit comprise et assumée. Réservez une enveloppe pour l’éducation climatique de toutes et tous – des élu.e.s aux citoyen.ne.s en passant par les acteurs et actrices sociaux, médiatiques et économiques. Prévoyez un budget pour un vaste exercice de dialogue social.

Il faut diminuer la consommation de carburants fossiles. Augmentez encore les sommes prévues pour le transport actif et collectif. Annoncez la fin des ventes de voitures thermiques en 2035 et d’ici là, imposez un malus digne de ce nom aux grosses cylindrées. Créez une ligne, dans votre budget, pour rémunérer le covoiturage. Biffez celles que vous pensiez consacrer à l’expansion du réseau autoroutier, au risque de décevoir certains des 1,5 million d’électeurs qui ont voté pour vous. Ayez ce courage. Pensez aux 1,6 million de jeunes qui n’avaient pas le droit de vote le 1er octobre dernier. Répondez au cri du cœur lancé par La Planète s’invite à l’école.

Il faut éliminer le chauffage aux énergies fossiles. De grâce, cessez de subventionner le gaz et le réseau gazier. Interdisez le chauffage au mazout et réservez des fonds pour remplacer les systèmes de chauffage au gaz. Financez la requalification des travailleurs et travailleuses touchés par ce virage.

Il faut créer une économie qui se nourrit de sobriété. Annoncez l’interdiction prochaine des objets à usage unique, du gaspillage alimentaire, du suremballage et de l’obsolescence programmée. Affectez des enveloppes substantielles à l’efficacité énergétique, à l’économie circulaire, au zéro déchet, à l’entretien, à la réparation et à la revalorisation des objets. Financez les municipalités qui lanceront des programmes pour bannir les déchets à la source.

Il faut combattre les effets des sécheresses et relever les capacités de séquestration du carbone des sols et des forêts. Complétez rapidement le réseau d’aires protégées identifiées et cessez les coupes forestières dans les territoires d’intérêt. Financez la régénération des sols dégradés. Libérez le territoire de l’emprise d’entreprises sans scrupules en réinvestissant dans l’accompagnement indépendant des producteurs.

Il faut soutenir les cultures à faible empreinte carbone et augmenter l’autosuffisance alimentaire du Québec. Elle est passée de près de 80 % il y a 30 ans à environ 35 % aujourd’hui. Réformez le financement agricole et taillez une place de choix à la relève qui aspire à réinventer l’agriculture au Québec.

Vous voulez remettre de l’argent dans les poches des Québécoises et des Québécois? Créer de bons emplois? Accroître la justice sociale? Tous les exemples qui précèdent vous fournissent l’occasion de le faire d’une manière qui fera honneur à votre rôle de Chef du gouvernement. C’est ce que nous attendons de vous.

Alexandre Thibodeau, Déclarations climatiques

Alice-Anne Simard, Eau Secours

André Bélisle, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)

Audrey Yank, Coalition vigilance oléoducs

Bruno Detuncq, Mobilisation Environnement Ahuntsic-Cartierville

Carole Dupuis, Mouvement écocitoyen UNEplanète

Catherine Gauthier, ENvironnement JEUnesse (ENJEU)

Céline Lachapelle, Action Environnement Basses Laurentides

Christian Simard, Nature Québec

Claire Bélanger, Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ)

Claude Vaillancourt, ATTAC Québec

Claude Vallières, Les Amis de la Chicot de Saint-Cuthbert

Denise Laprise, Montmagny en transition

Dominic Champagne et Laure Waridel, Le Pacte pour la Transition

Dominic Vézina, La planète s’invite à l’école / Pacte de l’école québécoise

Éric Ferland, Foire ÉCOSPHÈRE

François Geoffroy et Thiery Arnold, La Planète s’invite au Parlement

Geneviève Malenfant-Robichaud, Pétroliques Anonymes

Geneviève Richard, Fondation Coule pas chez nous

Gérard Montpetit et Jocelyne Desgranges, Comité Non Schiste La Présentation

Guy Boudreau, Comité Vigilance Hydrocarbures de Lavaltrie

Guy Rochefort et Annabelle T. Palardy, Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain

Irène Dupuis, Lotbinière en transition

Jacques Benoit, Coalition solidarité santé

Jean-François Boisvert, Coalition Climat Montréal

Johanne Barbeau, Comité Vigilance Hydrocarbures l’Épiphanie

Joyce Renaud, Mobilisation climat Trois-Rivières

Louise Morand, L’Assomption en transition

Lucie Léger, Comité Vigilance hydrocarbures Saint-Sulpice

Maxime Laplante et Marie-Josée Renaud, Union paysanne

Michel Jetté et Louise Sabourin, GMob

Normand Beaudet, Centre de ressources sur la non-violence

Odette Sarrazin, Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ)

Pascal Bergeron, Environnement Vert Plus

Patricia Posadas, Prospérité sans pétrole

Patrick Bonin, Greenpeace

Pierre Foisy, Comité Vigilance Hydrocarbures de la MRC de Maskinongé

Réal Lalande et Christine Mageau, Action Climat Outaouais – ACO

Sandrine Louchart, AmiEs de la Terre de Québec

Sarah Pezet, Transition Capitale Nationale

Thérèse Jean, Comité vigilance hydrocarbures MRC des Chenaux

 

Publiée dans Le Soleil.

Analyse, chronique et lettre ouverte Changements climatiques Financement Services publics

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