Il ne reste que cinq semaines avant que le ministre Philippe Couillard signe définitivement le constat de décès des CLSC par l’émission des nouvelles lettres patentes aux réseaux locaux proposés par les agences régionales.
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La Coalition Solidarité Santé critique vivement le processus partisan de nomination proposé par le ministre Couillard pour combler les postes au conseil d’administration des nouvelles agences régionales en santé. « D’un point de vue démocratique, ce qui se passe est tout à fait inadmissible. On se croirait de retour à la période duplessiste », précise Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.
Près de 1300 organisations communautaires, religieuses et syndicales ainsi des citoyennes et des citoyens de toutes les régions du Québec ont, en quelques jours, uni leur voix à celle de la Coalition Solidarité Santé pour réclamer aujourd’hui, le retrait du projet de loi 25 sur la création des agences locales de services intégrés et une véritable consultation citoyenne sur l’amélioration de la qualité, de la quantité et de la continuité des services publics de santé et de services sociaux.
Pour la Coalition Solidarité Santé, le projet de loi sur la gouverne déposé par le ministre Couillard est le pire scénario auquel la population québécoise pouvait s’attendre. Sans avoir déposé un seul livre – blanc ou vert -, le gouvernement se prépare à donner un grand coup de balai dans 30 ans d’acquis au Québec.
La Coalition Solidarité Santé est convaincue que l’Institut économique de Montréal est un organisme qui a ses entrées directes auprès du gouvernement du Parti libéral du Québec et qui influence le développement de ses politiques. La Coalition trouve tout aussi inacceptable que l’institut se soit donné une couverture d’oeuvre charitable et ne soit pas officiellement enregistré au Québec comme un organisme de lobby.