Montréal, le 8 juin 2001 – du réseau de la santé et des services sociaux, il n’y a pas lieu de crier victoire, déclare la porte-parole de la Coalition Solidarité Santé, Mme Marie Pelchat. Sur la base des autres amendements proposés, le ministre de la Santé et des Services sociaux pourrait toujours désigner l’ensemble des membres des conseils d’administration des régies régionales, forcer des fusions entre des CLSC, des centres de soins de longue durée et des hôpitaux.
Catégorie : <span>Communiqués</span>
Après avoir été inscrite sur la liste des intervenants invités à comparaître devant la Commission des affaires sociales sur le projet de loi 28, la Coalition Solidarité Santé, principale voix des citoyennes et des citoyens dans le dossier des services sociaux et de santé, a été évincée du processus parlementaire par le gouvernement québécois. La raison invoquée par le gouvernement : nous savons déjà qu’ils sont contre le projet de loi.
)- Questionné par l’opposition officielle sur les sommes consenties aux soins à domicile, le 1 mai 2001, le ministre de la Santé et des Services sociaux a déclaré à l’Assemblée nationale «Ce n’est pas un comité d’experts, c’est un comité de personnes qui sont impliquées dans le réseau de santé et de services sociaux, et donc, il y a aussi des gens, beaucoup gens – par exemple la Coalition Santé, la Fédération des clubs de l’âge d’or du Québec, pour ne mentionner que ces groupes-là – qui étaient impliqués».
Une délégation de la Coalition Solidarité Santé a remis le Prix-V au bureau de comté du ministre fédéral du Commerce et des affaires étrangères, Monsieur Pierre Pettigrew, ce matin afin de souligner la menace que pose la ZLÉA pour notre système de santé et de services sociaux public, accessible, universel et gratuit. «Malgré tous les engagements du gouvernement canadien à l’effet que la santé sera exclue du traité de libre-échange, nous sommes sceptiques.
La Coalition Solidarité Santé, la Coalition sur l’assurance-médicaments du Québec, la Coalition des médecins pour la justice sociale ainsi que d’autres groupes et représentants syndicaux joignent joint leurs forces afin de dénoncer le maigre budget que Québec accorde à la santé. Le budget de 2001-2002 n’ajoute que 723 $ millions d’argent neuf. Une fois les déficits des hôpitaux épongés, que restera-t-il pour les 7 millions de Québécois ?