Catégorie : <span>Démocratie</span>

Le projet du CREATAS, intitulé « Outils d’éducation aux droits du travail dans le programme du Chèque emploi-service », vise trois grands objectifs :

– Améliorer l’accès à des connaissances les plus complètes possibles sur les droits et obligations relatifs au travail pour le personnel employé via CES ainsi que les personnes utilisatrices du programme en créant des Guides;

– Favoriser l’appropriation de ces connaissances par le personnel et les personnes utilisatrices en créant un atelier de formation pour chacun de ces groupes;

– Diffuser les connaissances sur les droits et obligations relatifs au travail dans le cadre du CES en organisant un atelier de formation avec des intervenant·e·s communautaires de diverses régions du Québec.

Pour en savoir plus sur le projet et découvrir le guide : Guide – Home – CREATAS (creatas-quebec.org)

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Ces vignettes ont été créées dans le cadre des travaux du comité démocratie de la Coalition par les membres du comité et plus particulièrement Amira Bensahli à la conception graphique, Maxime Beaudoin, Nathalie Déziel et Sophie Verdon à la recherche. Elles sont une réponse à un certain site vantant les résidences privées pour aîné-e-s.

Les vignettes sont optimisées pour un partage sur Facebook. N’hésitez pas à nous contacter pour d’autres formats. Partagez massivement les vignettes dans vos réseaux! Nous suggérons un partage accompagné d’un article d’actualité ou d’une annonce gouvernementale, par exemple.

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Produites par des stagiaires en travail social à l’APTS, ces vignettes se veulent un outil de sensibilisation à la réalité des 65 ans et moins en CHSLD.

Les vignettes ci-bas sont optimisées pour être partagées sur Facebook. Si vous souhaitez d’autres formats, n’hésitez pas à nous contacter. Téléchargez le texte les accompagnant également.

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La question de l’hébergement est fort complexe et à l’aune de la construction des Maisons pour aînés, qui pourraient être en partie privées, on sait que le nombre de places est encore insuffisant. Rappelons d’ailleurs qu’on estime à près de 3000 le nombre de personnes toujours en attente pour y résider. Au lendemain d’une première vague qui a particulièrement touché les personnes aînées et en situation de handicap hébergées, on est droit de se demander quelles seraient les meilleures solutions pour assurer la qualité des soins de longue durée, voire la sécurité des personnes. On dit que l’argent est rare et malgré les annonces d’investissements en soutien à domicile, on ne sait pas si les besoins seront véritablement comblés.

C’est dans ce contexte déjà compliqué et avec des ressources qui manquent que les résidences pour ainées (RPA) privées réclament davantage d’argent du gouvernement. Mais qu’en est-il de ce secteur qui accapare déjà le plus grand nombre de places hébergées ? Les chercheuses Louise Boivin et Anne Plourde réagissent en critiquant le modèle: https://iris-recherche.qc.ca/blogue/une-residence-pour-tous-mais-les-profits-pour-qui

Plus encore, leur rapport préliminaire permet de détailler la propriété des résidences privées pour personnes ainées. On y apprend que 92% des ressources d’hébergement sont de propriété privée et cinq groupes dominent le secteur (Chartwell, Sélection Retraite, Groupe COGIR, Groupe Maurice, Groupe Savoie) en possédant 35% des unités dans les RPA à but lucratif. 

Qui profitent vraiment des investissements actuels ? Pas certain que ce soit le personnel (payé moins cher dans les ressources privées) ou les personnes hébergées (qui préfèrent souvent résider à la maison, mais qui n’ont pas accès au soutien nécessaire) .

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Communiqué – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 10 juin 2020 – Dans une lettre ouverte envoyée au gouvernement du Québec, la Coalition solidarité santé s’allie à plus de 85 organisations de la société civile pour réclamer des états généraux en santé et services sociaux. « La pandémie de COVID-19 a révélé des lacunes majeures dans notre système de santé et de services sociaux, qui sont le résultat des réformes et des choix politiques des dernières décennies. Si on veut être en mesure de faire face aux prochaines crises sanitaires, il est urgent de revoir notre système en profondeur, et il est essentiel que cette révision passe par un processus démocratique », déclare Anne Plourde, coordonnatrice de la Coalition.

La Coalition solidarité santé considère que le désastre humanitaire provoqué par la pandémie, en particulier dans les centres d’hébergement pour personnes âgées, a été en partie causé par les assauts répétés contre notre système public de santé et de services sociaux, qui en est ressorti affaibli et dépourvu des moyens nécessaires pour faire face à une crise d’une telle ampleur. « On sait que des crises sanitaires aussi graves surviendront dans les prochaines années. Ces crises pourraient être provoquées par d’autres pandémies, mais aussi par les bouleversements climatiques, que l’Organisation mondiale de la santé considère comme la plus grande menace à la santé humaine au XXIe siècle. Il faut absolument qu’on se dote collectivement d’un système public résilient et capable de faire face à ce genre de catastrophe », insiste Madame Plourde.

Pour la Coalition, un des résultats des réformes successives en santé et services sociaux a été de faire taire la voix des citoyen.ne.s ainsi que celle des travailleuses et des travailleurs du réseau en les écartant des lieux décisionnels, en abolissant les instances démocratiques où ils et elles siégeaient et en misant sur une gestion centralisée, bureaucratique et autoritaire, déconnectée du terrain. La pandémie a montré à quel point les conséquences de cette avenue peuvent être tragiques. « Durant la pandémie et durant les années qui l’ont précédée, on a imposé la loi du silence dans le réseau et on a refusé d’écouter les usagères et les usagers et les travailleuses et les travailleurs qui dénonçaient les problèmes graves qu’ils et elles constataient sur le terrain. Ce qu’on réclame aujourd’hui, c’est que les personnes qui sont les principales intéressées soient écoutées dans le processus de reconstruction du réseau qu’on va devoir amorcer », affirme la coordonnatrice de la Coalition.

Des états généraux sont une étape incontournable pour que cette reconstruction soit pensée et réalisée démocratiquement, avec la participation active des citoyen.ne.s et des travailleuses et des travailleurs du réseau. « Nous avons affronté une crise sanitaire majeure avec un réseau qui était lui-même en crise. Si ce drame nous a appris une chose, c’est que l’après-COVID en santé et services sociaux ne doit pas être décidé derrière des portes closes », conclut Madame Plourde.

À propos de la Coalition solidarité santé

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements : Anne Plourde, coordonnatrice de la Coalition solidarité santé. Tél : 514 442-0577

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