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Ces vignettes ont été créées dans le cadre des travaux du comité démocratie de la Coalition par les membres du comité et plus particulièrement Amira Bensahli à la conception graphique, Maxime Beaudoin, Nathalie Déziel et Sophie Verdon à la recherche. Elles sont une réponse à un certain site vantant les résidences privées pour aîné-e-s.

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Produites par des stagiaires en travail social à l’APTS, ces vignettes se veulent un outil de sensibilisation à la réalité des 65 ans et moins en CHSLD.

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La question de l’hébergement est fort complexe et à l’aune de la construction des Maisons pour aînés, qui pourraient être en partie privées, on sait que le nombre de places est encore insuffisant. Rappelons d’ailleurs qu’on estime à près de 3000 le nombre de personnes toujours en attente pour y résider. Au lendemain d’une première vague qui a particulièrement touché les personnes aînées et en situation de handicap hébergées, on est droit de se demander quelles seraient les meilleures solutions pour assurer la qualité des soins de longue durée, voire la sécurité des personnes. On dit que l’argent est rare et malgré les annonces d’investissements en soutien à domicile, on ne sait pas si les besoins seront véritablement comblés.

C’est dans ce contexte déjà compliqué et avec des ressources qui manquent que les résidences pour ainées (RPA) privées réclament davantage d’argent du gouvernement. Mais qu’en est-il de ce secteur qui accapare déjà le plus grand nombre de places hébergées ? Les chercheuses Louise Boivin et Anne Plourde réagissent en critiquant le modèle: https://iris-recherche.qc.ca/blogue/une-residence-pour-tous-mais-les-profits-pour-qui

Plus encore, leur rapport préliminaire permet de détailler la propriété des résidences privées pour personnes ainées. On y apprend que 92% des ressources d’hébergement sont de propriété privée et cinq groupes dominent le secteur (Chartwell, Sélection Retraite, Groupe COGIR, Groupe Maurice, Groupe Savoie) en possédant 35% des unités dans les RPA à but lucratif. 

Qui profitent vraiment des investissements actuels ? Pas certain que ce soit le personnel (payé moins cher dans les ressources privées) ou les personnes hébergées (qui préfèrent souvent résider à la maison, mais qui n’ont pas accès au soutien nécessaire) .

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Communiqué – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 10 juin 2020 – Dans une lettre ouverte envoyée au gouvernement du Québec, la Coalition solidarité santé s’allie à plus de 85 organisations de la société civile pour réclamer des états généraux en santé et services sociaux. « La pandémie de COVID-19 a révélé des lacunes majeures dans notre système de santé et de services sociaux, qui sont le résultat des réformes et des choix politiques des dernières décennies. Si on veut être en mesure de faire face aux prochaines crises sanitaires, il est urgent de revoir notre système en profondeur, et il est essentiel que cette révision passe par un processus démocratique », déclare Anne Plourde, coordonnatrice de la Coalition.

La Coalition solidarité santé considère que le désastre humanitaire provoqué par la pandémie, en particulier dans les centres d’hébergement pour personnes âgées, a été en partie causé par les assauts répétés contre notre système public de santé et de services sociaux, qui en est ressorti affaibli et dépourvu des moyens nécessaires pour faire face à une crise d’une telle ampleur. « On sait que des crises sanitaires aussi graves surviendront dans les prochaines années. Ces crises pourraient être provoquées par d’autres pandémies, mais aussi par les bouleversements climatiques, que l’Organisation mondiale de la santé considère comme la plus grande menace à la santé humaine au XXIe siècle. Il faut absolument qu’on se dote collectivement d’un système public résilient et capable de faire face à ce genre de catastrophe », insiste Madame Plourde.

Pour la Coalition, un des résultats des réformes successives en santé et services sociaux a été de faire taire la voix des citoyen.ne.s ainsi que celle des travailleuses et des travailleurs du réseau en les écartant des lieux décisionnels, en abolissant les instances démocratiques où ils et elles siégeaient et en misant sur une gestion centralisée, bureaucratique et autoritaire, déconnectée du terrain. La pandémie a montré à quel point les conséquences de cette avenue peuvent être tragiques. « Durant la pandémie et durant les années qui l’ont précédée, on a imposé la loi du silence dans le réseau et on a refusé d’écouter les usagères et les usagers et les travailleuses et les travailleurs qui dénonçaient les problèmes graves qu’ils et elles constataient sur le terrain. Ce qu’on réclame aujourd’hui, c’est que les personnes qui sont les principales intéressées soient écoutées dans le processus de reconstruction du réseau qu’on va devoir amorcer », affirme la coordonnatrice de la Coalition.

Des états généraux sont une étape incontournable pour que cette reconstruction soit pensée et réalisée démocratiquement, avec la participation active des citoyen.ne.s et des travailleuses et des travailleurs du réseau. « Nous avons affronté une crise sanitaire majeure avec un réseau qui était lui-même en crise. Si ce drame nous a appris une chose, c’est que l’après-COVID en santé et services sociaux ne doit pas être décidé derrière des portes closes », conclut Madame Plourde.

À propos de la Coalition solidarité santé

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements : Anne Plourde, coordonnatrice de la Coalition solidarité santé. Tél : 514 442-0577

Communiqués Démocratie

Lettre ouverte de la Coalition solidarité santé

À : Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, Ministre de la Santé et des Services sociaux
Madame Marguerite Blais, Ministre responsable des Aînés et des Proches aidants
Monsieur Lionel Carmant, Ministre délégué à la Santé et aux Service sociaux

La pandémie de COVID-19 qui frappe actuellement le monde entier nous rappelle toute l’importance d’avoir un système de santé et de services sociaux public, universel et accessible indépendamment de la capacité de payer de chacun.e. À cet égard, le Québec doit se féliciter d’avoir fait le choix collectif de la solidarité : si d’autres batailles restent encore à mener pour assurer un accès véritablement universel aux services (y compris pour les personnes sans statut), les mouvements syndicaux, populaires, féministes et communautaires peuvent être fiers d’avoir contribué à créer le système public québécois. Ce sont aussi eux qui l’ont fidèlement défendu contre tous les assauts qui, depuis sa création, n’ont cessé de se multiplier.

Malgré le travail acharné de ceux – et surtout de celles – qui le portent à bout de bras, ces assauts répétés ont affaibli notre réseau et provoqué des lacunes béantes dans notre capacité collective à répondre aux besoins, lacunes que la crise actuelle révèle cruellement : le sous-investissement chronique, les multiples réformes déstructurantes, les coupes drastiques dans la santé publique, la centralisation bureaucratique, l’élimination des lieux de pouvoir citoyen, la détérioration des conditions de travail, les méthodes de gestion autoritaires (nouvelle gestion publique, Lean), les pénuries de personnel, l’appauvrissement de la première ligne (notamment en services à domicile) et la privatisation grandissante des services ont contribué au désastre humanitaire qui se joue présentement sous nos yeux, en particulier au sein des résidences pour personnes âgées.

Or, ces lacunes ne sont pas des fatalités mais bien le résultat de choix politiques qu’il est possible de renverser pour mieux faire face aux épreuves futures. S’il est important de se préparer à de nouvelles pandémies, le système sociosanitaire doit aussi être en mesure d’affronter les conséquences des bouleversements climatiques qui, selon l’Organisation mondiale de la santé, constituent la plus grande menace à la santé humaine au XXIe siècle. La vague de chaleur récente, qui redouble la souffrance vécue dans les lieux d’hébergement, nous rappelle d’ailleurs que ces conséquences sont déjà bien présentes.

Au sortir de la crise sanitaire actuelle, il sera donc essentiel de faire un bilan des ratés qu’a connus le réseau et d’apporter les correctifs nécessaires, qui ne pourront se limiter à quelques changements superficiels ou isolés. Au cours des prochains mois, il nous faudra imaginer un nouvel horizon pour notre système de santé et de services sociaux. C’est dans cette optique que la Coalition solidarité santé se joint aux organisations signataires de cette lettre pour réclamer la tenue, dès que possible, d’états généraux en santé et services sociaux.

Un des résultats des réformes des dernières décennies a été de faire taire la voix des citoyen.ne.s ainsi que celle des travailleuses et des travailleurs du réseau en les écartant des lieux décisionnels, en abolissant les instances démocratiques où ils et elles siégeaient et en misant sur une gestion centralisée, bureaucratique et autoritaire, déconnectée du terrain. La pandémie a montré à quel point les conséquences de cette avenue peuvent être tragiques. Ces voix, qui n’ont pas été écoutées depuis des années, devront être au cœur du processus de reconstruction du réseau, qu’il est maintenant essentiel d’amorcer. Des états généraux sont une étape incontournable pour que cette reconstruction soit pensée et réalisée démocratiquement, avec la participation active des principales et des principaux concerné.e.s. Nous avons affronté une crise sanitaire majeure avec un réseau qui était lui-même en crise. Si ce drame nous a appris une chose, c’est que l’après-COVID en santé et services sociaux ne doit pas être décidé derrière des portes closes.

Autres organisations signataires :

Organisations nationales :

  • François Allard, Ex Aequo
  • Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN)
  • Serge Séguin, directeur général de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR)
  • Alex Magdzinski, Association québécoise des infirmières et infirmiers (AQII)
  • Mathieu Francoeur, coordonnateur du Mouvement des personnes handicapées pour l’accès aux services (Mouvement PHAS)
  • Marjolaine Goudreau, présidente du Regroupement Échange Concertation des Intervenantes et des Formatrices en Social (RÉCIFS)
  • Delphine Ragon, coordonnatrice de Parents pour la déficience intellectuelle (PARDI)
  • Andrée Poirier, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
  • Marie-Andrée Gauthier, coordonnatrice générale du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec
  • Mercédez Roberge, coordonnatrice de la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB)
  • Gaëlle Fedida, L’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale
  • Judith Rouan, directrice du Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine
  • Sophie Mederi, responsable de projets et des communications au Regroupement Naissances Respectées (Regroupement Naissance Renaissance)
  • Yasmina Chouakri, présidente du Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec
  • Marie-Hélène Senay, coordonnatrice communication et analyse de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes
  • Sylvie Lévesque, directrice générale de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ)
  • Marianne Labrecque, co-coordonnatrice de la Fédération du Québec pour le planning des naissances
  • Jérôme Di Giovanni, directeur général de l’Alliance des communautés culturelles pour l’égalité dans la santé et les services sociaux (ACCÉSSS)
  • Jérôme Di Giovanni, président de l’Alliance des patients pour la santé
  • Valérie Lépine, coordonnatrice du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec
  • Hugo Valiquette, président de la Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC)
  • France Latreille, directrice de l’Union des consommateurs
  • Kim Paradis, directrice générale du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT)
  • Lydya Assayag, directrice du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF)
  • Marcel Faulkner, responsable du comité de coordination de SOS DI Services Publics
  • Julie Antoine, directrice générale du Réseau des lesbiennes du Québec
  • Diane Messier, présidente de L’R des centres de femmes du Québec
  • Janie Bergeron, coordonnatrice du Regroupement des organismes ESPACE du Québec (ROEQ)
  • Doris Provencher, directrice générale de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ)
  • Marianne Dupéré, coordonnatrice de Sans oublier le sourire (SOS)
  • Alain Ambeault, directeur général de la Conférence religieuse canadienne
  • François Geoffroy, porte-parole de La Planète s’invite au parlement
  • Alain Tremblay, directeur général de l’Association québécoise de la tourette (AQST)
  • Michel Jetté, cofondateur de Group Mobilisation/Chantiers de la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique (GMob/C-DUC )
  • Lena Zotova, présidente du conseil exécutif de La Planète s’invite en santé
  • Rose-Mary Thonney, présidente de l’Association québécoise des retraité.e.s des secteurs public et parapublic (AQRP)
  • Simon Labrecque, Adjoint au secrétaire général du Conseil Église et Société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec
  • Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
  • Claire Montour, présidente de la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ)
  • Jessica Bourque, deuxième vice-présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
  • Alain Marois, vice-président à la vie politique de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
  • Anik Larose, directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle
  • Nancy Bédard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
  • Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN)
  • Isabelle Leblanc, présidente de Médecins québécois pour le régime public (MQRP)
  • Caroline Toupin, coordonnatrice du Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)
  • Mostafa Henaway, Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants
  • Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
  • Mélanie Perroux, Regroupement des aidants naturels du Québec

Organisations régionales/locales:

  • Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN)
  • Hélène Auclair, Action santé Outaouais
  • Nathalie Déziel, directrice du Regroupement des aidantes et aidants naturels de Montréal (RAANM)
  • Ghislaine Larivière, présidente du conseil d’administration de la Table de concertation des aînés et des retraités de la Mauricie
  • Jiri Snitil, directeur général du Groupe des Aidants du Sud-Ouest
  • Aurélie Broussouloux, directrice générale, Réseau Alternatif et Communautaire des Organismes en santé mentale de l’île de Montréal (RACOR en santé mentale)
  • Mathilde Houisse, chargée de projets spéciaux et de l’organisation communautaire à Parrainage Civique Montréal
  • Joanne Blais, directrice de la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM)
  • Pascale Dupuis, directrice générale du Centre de santé des femmes de la Mauricie
  • Lucie Mayer, Association T’es où?
  • Denise Buist, coordonnatrice de l’accueil et des cuisines collectives du Centre des femmes de Shawinigan
  • Marie-Eve Suprenant, coordonnatrice de la Table de concertation de Laval en condition féminine
  • Jean Roy, président de l’Association des professeurs réguliers retraités de l’Université du Québec à Trois-Rivières
  • André Bélisle, président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
  • Paul Casavant, président de TerraVie
  • Ghislain Goulet, Action Autonomie
  • Brigitte Michaud, coordonnatrice de la Table de concertation des groupes de femmes du Bas Saint-Laurent
  • Hélène Lepage, ESPACE Côte-Nord
  • Gabrielle Neveu, ESPACE Gaspésie-les-îles
  • Marie-Andrée Painchaud, coordonnatrice du Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM)
  • Marc Benoît, coordonnateur du Regroupement des organismes d’éducation populaire autonome de la Mauricie (ROÉPAM)
  • Julien Beaulieu, coordonnateur général de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées – Pointe-de-l’île (AQDR-PDÎ)
  • Diane Barrette, Les Cuisines collectives de Francheville
  • Lucie Massé, porte-parole d’Action Environnement Basses-Laurentides
  • Karine Verreault, Regroupement des organismes communautaires de la région 03 (ROC 03)
  • Émilie Saint-Pierre, coordonnatrice de la Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent (TROC du Bas-Saint-Laurent)
  • François Melançon, coordonnateur de l’Association des groupes d’éducation populaire autonome Centre-du-Québec (AGÉPA Centre-du-Québec)
  • Annie Tanguay, La Collective des femmes de Nicolet et région
  • Yannick Lapierre, directeur général de l’Association des personnes handicapées de l’Érable (APHÉ)
  • Diane Lefort, directrice générale du Centre d’entraide Contact
  • Nathalie Ayotte, directrice de la Table régionale des organismes communautaires du Nord-du-Québec (TROC-10)
  • Patrice Désilets, directeur général de la Maison Halte Soleil
  • Johanne Nasstrom, Table régionale des organismes communautaires de la Montérégie (TROC Montérégie)
  • Marie-Claude Goudreault, Maison des femmes des Bois-Francs
  • Daniel Cayley-Daoust, directeur général de la Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais (TROCAO)
  • Josée Binette, coordonnatrice de la Maison de jeunes La Traversée 12-18 ans
  • Louise Tardif, coordonnatrice de l’Association coopérative d’économie familiale des Bois-Francs (ACEF Bois-Francs)
  • Nancy Boudrias, présidente de l’Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Vallée-de-la-Gatineau (ASEC)
  • Marc Zaffran, Md, écrivain

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