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Pour l’année financière en cours, l’effort de contrôle des dépenses est déjà bien engagé dans tous les ministères, ministères qui sont en lien constant avec le Conseil du trésor. Ce travail se fait avec soin, avec soin dans le but de ne pas affecter les services rendus aux Québécois. Pour les années à venir, l’écart entre les revenus et les dépenses s’élargit rapidement et deviendra insoutenable si nous n’agissons pas maintenant. Le gouvernement devra prendre d’autres décisions dans les prochaines semaines. Si nous tardons à agir, la situation ne fera que se détériorer, et d’ici quelques années nous serons dans l’obligation de faire des compressions douloureuses dans nos services publics. Pour assurer une gestion responsable et prudente, j’ai demandé au ministre des Finances d’évaluer toutes les options qui s’offrent à nous à ce moment-ci, que ce soit une déclaration ministérielle, un énoncé budgétaire et, si nécessaire, la préparation d’un budget dès l’automne. La rigueur constitue la seule voie possible si nous voulons protéger notre capacité collective d’agir. C’est la seule façon d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2014 et de réduire le ratio de notre dette sur le PIB. En remettant nos finances en ordre rapidement, nous pourrons envisager l’avenir avec beaucoup de confiance.

(…)

Et puis, il est un secteur souvent sous-estimé qui, pourtant, contribue fortement à notre prospérité et c’est l’économie sociale. Nous croyons en l’économie sociale et notre gouvernement entend donc déposer une loi- cadre pour la reconnaître, la promouvoir et la développer.

(…)

En santé, la prévention demeure de loin le meilleur investissement coût-bénéfice aussi bien pour l’état que pour les personnes, et c’est dans cet esprit que j’annonce le dépôt, au printemps prochain, d’un livre vert sur une politique nationale de la prévention en santé. Dans l’immédiat, la priorité du gouvernement consiste à faciliter l’accès rapide à la première ligne. Dans ce domaine, il n’y a pas de solution magique, ainsi, le gouvernement va agir sur plusieurs fronts. D’abord: ajout de 50 groupes de médecine familiale d’ici deux ans, 170 médecins de famille de plus d’ici un an, ajout de professionnels et d’infirmières dans les groupes de médecine familiale pour élargir l’accès aux soins, rôle accru des pharmaciens, déploiement des dossiers médicaux électroniques dès l’automne. L’objectif du gouvernement, c’est que, d’ici deux ans, 750 000 Québécois de plus aient accès à un médecin de famille.

Parallèlement, nous devons mieux nous occuper de nos aînés et des adultes en perte d’autonomie. Ces personnes désirent demeurer chez elles près de leurs proches plutôt que de se retrouver dans un établissement de santé ou de soins, c’est pourquoi le gouvernement lancera une politique nationale de soins et de services à domicile. Cette réforme majeure débutera dès cet automne avec un groupe de travail sur la création d’une assurance autonomie. D’ici là, nous mettrons l’accent sur les soins à domicile pour nos aînés et les autres adultes en perte d’autonomie. Une telle politique répondra aux désirs des gens, dégagera des lits pour désengorger l’urgence, soulagera les proches aidants et nous permettra comme société de contrôler les coûts liés à la santé. Je veux que vous sachiez une chose: en plus de correspondre aux souhaits des gens, les soins à domicile coûtent quatre fois moins cher à l’État que les soins à l’hôpital, il est plus que temps d’aller de l’avant avec une telle politique. La solidarité passe aussi par l’appui que nous offrons aux jeunes les plus vulnérables de notre société. Notre gouvernement mettra tout en oeuvre pour offrir aux jeunes en détresse le soutien dont ils ont besoin pour retrouver l’espoir et participer pleinement à notre société. En matière de condition féminine, le gouvernement a décidé de s’attaquer aux violences faites aux femmes. Un plan d’action gouvernemental pour contrer la violence conjugale sera rendu public d’ici quelques semaines, nous allons nous attaquer très résolument à ce fléau. Nous avons une responsabilité de solidarité envers les moins fortunés d’entre nous. Avoir un logement décent à un coût raisonnable constitue un besoin fondamental, et c’est pour cette raison que nous allons accélérer la réalisation de logements sociaux et communautaires afin de les rendre disponibles le plus rapidement possible. À terme, nous visons 3 000 logements de plus par année. En amont, il faut aussi s’occuper des personnes qui vivent le drame de l’itinérance, un phénomène qui présente plusieurs visages et qui ne se limite plus seulement au milieu urbain. Ces hommes, ces femmes, parfois ces enfants souffrent de conditions de vie qui peuvent être misérables, et c’est le devoir du gouvernement de les aider. Nous le ferons en déployant une politique gouvernementale en matière d’itinérance. Nous lancerons également d’ici le printemps prochain le deuxième plan d’action en santé mentale ainsi que le plan d’action pour la lutte contre le cancer. Enfin, mon gouvernement a bel et bien l’intention de mettre en oeuvre les recommandations du rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité avec une politique des soins palliatifs et ensuite en déposant un projet de loi dans la prochaine année. Nous pourrons le faire en nous inspirant de la députée de Joliette qui, avec ses collègues de la commission, a réalisé sur cette question un travail absolument remarquable marqué du sceau d’une grande sensibilité humaine.

La solidarité doit demeurer une valeur importante de notre société et elle doit avoir une signification pour chacun d’entre nous. Je pense en particulier à ceux d’entre vous qui travaillez fort, qui élevez vos enfants, qui payez vos impôts. L’action du gouvernement en matière de solidarité visera donc aussi à rétablir l’équilibre en faveur des familles. C’est la raison pour laquelle, en modifiant la taxe santé, nous soulagerons 3 millions de Québécois, dont beaucoup d’aînés, en transférant un fardeau fiscal de 400 millions de dollars des moins riches vers les plus fortunés. L’effort que notre gouvernement compte faire pour aider les familles ne s’arrête pas là. La décision de geler les tarifs de garde jusqu’à ce que le réseau soit complété épargnera une nouvelle hausse aux jeunes familles. De même, l’annulation de la hausse des droits de scolarité donnera de l’oxygène à des milliers d’autres familles. Les familles de la classe moyenne pourront mieux respirer financièrement, d’une façon ou d’une autre. “

 

(Source: Assemblée nationale, version non-corrigée)

Allocutions et discours Documents

Abitibi-Témiscamingue:                                   François Gendron

Bas St-Laurent:                                               Pascal Bérubé

Capitale Nationale / Chaudière-Appalache:    Agnès Maltais

Côte-Nord:                                                       Marjolain Dufour

Estrie:                                                              Réjean Hébert

Gaspésie / Îles-de-la-Madeleine:                    Gaétan Lelièvre

Lanaudière:                                                     Véronique Hivon

Laurentides:                                                     Sylvain Pagé

Laval:                                                               Nicole Léger

Mauricie / Centre-du-Québec:                         Yves-François Blanchet

Montérégie:                                                      Marie Malavoy

Montréal:                                                          Jean-François Lisée

Nord-du-Québec:                                              Alexandre Cloutier

Outaouais:                                                        Stéphane Bergeron

Saguenay-Lac-St-Jean:                                    Stéphane Bédard

Documents

Monsieur PIerre Bouchard, 

Conseiller politique, cabinet du ministre des finances,

 

Monsieur,

 

Vu les très courts délais auxquels nous sommes tous confrontés pour ce premier budget du nouveau gouvernement, nous nous contenterons de vous soumettre par courriel certains principes qui devraient guider le gouvernement dans ses choix budgétaires, avec quelques idées appliquant ces principes, ainsi que des références à des documents pertinents en appui à nos propositions.

Tout d’abord, la Coalition solidarité santé réclame que le gouvernement tienne sa promesse d’abolir la taxe santé et la remplacer par un relèvement des impôts pour les mieux nantis.

Ensuite, pour la Coalition, le financement de la santé et des services sociaux, comme de tous les services publics, doit se faire via des impôts progressifs aux individus et aux entreprises.

À ce sujet, nous vous référons aux alternatives fiscales mises de l’avant par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, avec laquelle nous collaborons. Vous y trouverez plusieurs mesures concrètes poursuivant cet objectif affectant la fiscalité des individus et des entreprises.

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Mais comme un budget est fait de deux colonnes, nous inscrirons aussi sous la colonne des dépenses deux éléments qui nous semblent fondamentaux :

D’abord, des principes de gestion: la non privatisation des services publics, la non-utilisation des contrats en PPP et la réduction maximale de l’utilisation de la sous-traitance.

La sous-traitance/privatisation et les PPP coûtent plus cher que les services publics, parce qu’il faut ajouter un profit pour le privé ou le sous-traitant, qui ne peut se réaliser qu’en : 

1.       diminuant la quantité ou la qualité des services;

2.       haussant le coût des services;

3.       abaissant les conditions salariales et de travail du personnel  rendant les services.

Et en général, ça se fait par une combinaison des trois.  Seuls les services publics nous en donnent pour notre argent. Les logos que nous avons annexés résument bien la situation et… notre position!

Ensuite, un moyen important et structurant : l’instauration d’un régime universellement public d’assurance médicaments (en lieu et place du régime hybride actuel), accompagné d’une politique du médicament permettant l’achat centralisé et un contrôle des prix; on parle ici d’économies possibles de l’ordre de 3 G$, ce qui, dans le contexte actuel, n’est vraiment pas à dédaigner.

À ce sujet, nous vous recommandons les lectures suivantes :

Ce même Marc-André Gagnon nous écrivait tout récemment :

« J’aimerais vous mentionner que l’économiste Michael Law à UBC a produit une étude récemment sur le coût des génériques au Canada. Il analyse quelles seraient les différences de coûts si une province comme l’Ontario ou le Québec procédait à l’achat de ses médicaments génériques à l’aide d’un pôle d’achat comme la Nouvelle-Zélande ou encore le régime d’assurance médicaments des anciens combattants aux États-Unis (Veterans Affairs). Les économies seraient telles que le régime public pourrait payer l’ensemble des médicaments génériques achetés dans la province (au public et au privé) et malgré tout faire des économies importantes:  http://www.chspr.ubc.ca/sites/www.cssante.com/files/publication_files/chspr_wp_law_generic_pricing.pdf

Quant aux médicaments brevetés, c’est le régime d’assurance-médicaments hybride actuel qui empêche les économies substantielles pour le Québec que réalisent déjà les autres provinces à travers les ententes confidentielles. Le régime public ontarien paie 40% à 50% moins cher pour ses médicaments anti-cancer grâce aux ententes confidentielles. L’Ontario peut donc se permettre de lister davantage de médicaments anti-cancer puisque le coût-bénéfice est beaucoup plus favorable. Ce n’est plus seulement une question de baisser les coûts, pour moi cela devient aussi une question de rendre plus accessible les médicaments trop chers qui peuvent toutefois améliorer quelque peu la qualité de vie de patients cancéreux.

À noter que le New York Times d’aujourd’hui explique qu’un tel pouvoir de négociations avec les firmes permet des résultats positifs: http://www.nytimes.com/2012/11/09/business/sanofi-halves-price-of-drug-after-sloan-kettering-balks-at-paying-it.html

En bref, tout ce que je voulais dire c’est que l’achat groupé n’est pas seulement une question de réduction de coûts, c’est aussi le meilleur levier qu’on puisse se donner pour améliorer l’accès aux nouvelles générations de médicaments (surtout biologiques et oncologiques). Si on ne se dote pas de capacité institutionnelle pour réduire les coûts, les patients continueront de subir une dégradation de l’accès à ces nouveaux médicaments. »

 

Voilà, Monsieur Bouchard.

Nous vous remercions de l’attention que vous portez déjà à nos points de vue et arguments, et demeurons disponibles pour discuter plus avant de nos propositions.

 

Jacques Benoit, coordonnateur

Coalition solidarité santé 

 

 

 

Budget et financement Documents Financement

Au moment où la campagne électorale se mettait en marche, un sondage rendait compte que la première préoccupation des Québécois demeurait, et de loin, la santé.  À l’image de la population, la Coalition Solidarité Santé, qui regroupe près d’une cinquantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes, religieuses et citoyennes, est sérieusement préoccupée par les politiques mises en place ces dernières années pour tenter de résoudre les nombreux problèmes récurrents qu’accuse notre système public de services sociaux et de santé. 

 
Beaucoup de questions mériteraient d’être abordées pendant cette campagne électorale. Nous en avons choisi trois qui ont une incidence marquante tant au niveau des revenus que des dépenses en santé et services sociaux.
 
Sachant que chaque parti en lice aux élections place la santé en haut de ses priorités, non seulement en termes d’importance pour la population mais aussi au regard des finances publiques, nous souhaitons que votre parti fasse connaître ses positions sur les sujets ci-dessous avant le 20 août 2012.
 
Voici maintenant les questions, que nous vous soumettons avec une brève mise en situation :
 
1.     La contribution santé, aussi appelée « taxe santé » :
Cette taxe, introduite au rapport d’impôt 2010 au coût fixe de 25$ par adulte, a augmenté à 100$ l’année suivante et connaîtra une nouvelle hausse à 200$ en 2012. Que votre revenu annuel soit de 15 000$, 150 000$ ou 1 500 000$, vous payez le même montant. Nous considérons cette taxe comme socialement injuste et fiscalement inéquitable. L’équité fiscale commande une contribution en fonction de la capacité de payer, i.e. qui tient compte du revenu des individus. Le financement des services publics sociaux et de santé doit se faire par des impôts progressifs appliqués aux individus et aux entreprises, en fonction de leurs revenus. Par conséquent, il faut abolir la taxe santé et redonner de la progressivité aux impôts des particuliers et des entreprises.
 
Quelle est votre position par rapport à la taxe santé?
 
 
2. Le régime hybride d’assurance-médicaments :
Mis sur pied en 1996, et bien qu’ayant constitué une avancée importante par rapport à la situation qui existait, le régime actuel d’assurance médicaments montre bien les travers inhérents à son côté hybride : 
  • du côté public : un déficit récurrent annuel de 2 G$ (comblé par une augmentation des primes de 242% en 12 ans, et par les impôts), croissance annuelle des dépenses de 8%; 
  • du côté privé : croissance annuelle des coûts de 10 à 15%, frais administratifs quatre fois plus élevés que dans le public, coût des assurances collectives qui va de pair avec la croissance du coût des médicaments;

et plus généralement : 

  • la règle dite « des 15 ans » qui oblige le gouvernement à rembourser pendant 15 ans le prix (plus élevé) d’un médicament d’origine, même si une version générique (et moins chère) est mise en marché; le Conseil du Trésor admettait qu’en 2012, cette règle lui coûterait 193 millions$ pour un retour de 37 M$ de l’industrie; 
  • les supposés investissements en R&D, alors qu’il a été démontré que les hausses du prix des médicaments financent davantage le marketing et les actionnaires que la recherche de nouveaux médicaments;
  • les « nouveaux médicaments »: seulement 0,2 % des nouveaux médicaments mis sur le marché actuellement présentent une « innovation majeure», mais 100 % de ces «nouveautés» se vendent beaucoup plus cher que leurs versions équivalentes plus anciennes.
 
Tous ces facteurs font que les québécoises et les québécois paient 38% de plus pour leurs médicaments que les autres citoyens de pays développés!
 
La mise sur pied d’un régime universellement public d’assurance médicament, accompagné d’une politique du médicament, permettrait d’économiser plus d’un milliard de dollars de fonds publics, des sommes qui pourraient être réinvesties pour améliorer les services publics sociaux et de santé. 
 
Quelle est votre position par rapport à la mise sur pied d’un tel régime universellement public d’assurance médicaments, accompagné d’une politique du médicament?
 
 
3. La sous-traitance/privatisation des services publics sociaux et de santé:
Permission d’assurance privée pour des soins de santé, sous-traitances de chirurgies à des cliniques privées, utilisation d’agences privées pour des services infirmiers, contrats en PPP pour des établissements de services et de soins, etc, depuis les 10 dernières années, les ouvertures au privé se sont multipliées, favorisant le développement de ce secteur de la santé au détriment du système public, cannibalisant ses ressources humaines (désengagement de médecins de la RAMQ, professionnels préférant travailler au privé plutôt qu’au public), avec comme conséquences d’annihiler les efforts engagés pour réduire les temps d’attente pour des services ou des soins, et d’augmenter la pression sur le personnel soignant restant pour maintenir la qualité et la quantité de services dispensés. Si encore cette situation coûtait moins cher aux citoyens et au Trésor public. C’est tout le contraire, et pour des raisons évidentes et fondamentales au privé : la notion de profits! Car pour faire des profits, le privé:
diminue la quantité ou la qualité des services pour un même prix;
diminue la qualité des conditions salariales et de travail de son personnel, ou la qualité même du personnel rendant les services;
à quantité et qualité égale, augmente les prix.
 
Et plus souvent qu’autrement, il combine les trois!
 
Les problèmes du système public de services sociaux et de santé ne se résolvent pas par plus de privé : les véritables solutions sont publiques, parce que réalisées au prix coûtant et pour le bien (certains diraient « au profit ») de l’ensemble de la société.
 
Quelle est votre position par rapport à l’utilisation de la sous-traitance et du privé pour solutionner les problèmes du système public de services sociaux et de santé ?
 
 
À la lecture des mises en situation, il est évident qu’à la Coalition solidarité santé, nous avons un parti pris pour un système public de santé, et parce que toute la société en profite, nous considérons que son financement doit être public, via des impôts progressifs s’appliquant à toute la société, i.e. aux particuliers et aux entreprises.
 
Depuis sa fondation en 1991, la Coalition a toujours été motivée dans ses actions par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.
 
Convaincus que votre parti considérera l’importance des questions soumises et que la population a besoin de connaître vos réponses pour faire un choix éclairé lors de l’élection générale, nous vous rappelons que nous souhaitons que votre parti fasse connaître ses positions sur les sujets soulevés ci-haut  avant le 20 août 2012.
 
D’ici là, recevez, Mesdames, Messieurs, nos meilleures salutations.
 
Jacques Benoit,
Coordonnateur
 
 

Voici les réponses des partis:

 
10 Août, Coalition Avenir Québec
Nous accusons réception de votre courriel. Soyez assuré que nous traiterons votre demande dans les plus brefs délais. Merci de votre support! C’est assez, faut que ça change!
L’équipe de la Coalition Avenir Québec
 
We acknowledge reception of your e-mail. It will processed as soon as possible and a response will follow in due time. Thank you for your support! Enough, vote for change!
Coalition Avenir Québec Team
 
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13 août, Parti Libéral du Québec
Vous avez fait parvenir au chef du Parti libéral du Québec, monsieur Jean Charest, une lettre datée du l0 août 2012 concernant les positions de notre formation politique en regard de certains sujets qui vous préoccupent plus particulièrement. 
 
Soyez assuré que votre correspondance recevra toute la considération qu’elle requiert.
 
Nous vous remercions d’avoir communiqué avec nous et vous prions de recevoir, Monsieur, nos salutations les meilleures.
 
Samuel Murray
Directeur du contenu
 
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16 août, Option nationale
Nous avons reçu votre lettre datée du 10 août 2012 et nous nous empressons d’y répondre malgré un agenda chargé qui nous a été imposé par le gouvernement Charest en déclenchant des élections en plein été.
 
Dans votre lettre, vous voulez connaître notre position relativement à 3 préoccupations que vous soulevez, à savoir la taxe santé, le régime hybride d’assurance-médicaments et la sous-traitance dans le domaine de la santé.
 
Concernant la taxe santé, même si nous n’avons pas abordé spécifiquement cette question lors de notre congrès de fondation, il est raisonnable de croire que nos membres pourraient éventuellement se prononcer pour l’abolition de cette taxe lors de notre prochain congrès ou lors de la prochaine conférence nationale du parti, puisque cette mesure décretée par le gouvernement Charest n’est vraiment pas compatible avec l’esprit du programme que nous avons adopté en matière de santé et qui met l’accent sur la consolidation du caractère public et universel de notre système de santé. Nous vous prions donc de prendre note que vous trouverez parmi les membres et dirigeants dans notre parti un appui solide pour l’abolition de cette taxe.
 
En ce qui concerne le régime d’assurance-médicaments, nous vous référons à la proposition 4.7 de notre programme qui se lit comme suit : Un gouvernement d’Option nationale créera Pharma-Québec, société d’État responsable de la gestion des produits pharmaceutiques dans le réseau québécois de la santé, dans le but de freiner la hausse du coût des médicaments au Québec. Pharma-Québec pourra également produire ses propres médicaments génériques.
 
Enfin, pour ce qui est de la sous-traitance et de la privatisation des services publics sociaux et de santé, vous avez une réponse dans la philosophie générale exprimée par nos membres à l’article 4.1 du programme qui se lit comme suit : Un gouvernement d’Option nationale réaffirmera le caractère public et universel du système de santé québécois. La participation du secteur privé sera limitée.
 
Espérant le tout conforme, nous vous prions d’agréer, cher monsieur, l’expression de nos sentiments les plus distingués.
 
Denis Monière
Option nationale
 
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20 août, Québec solidaire
Nous partageons tout à fait vos préoccupations. Voici nos réponses à vos questions. Elles sont courtes, mais il y a bien peu à dire lorsqu’on est d’accord.
 
1. Nous abolirons la contribution santé. Nous perdons des revenus annuels de 950 millions de dollars ce faisant, mais économiserons 2,7 milliards de dollars avec la mise en place de Pharma-Québec. L’augmentation de la progressivité de l’impôt des particuliers avec 10 paliers d’imposition  et  l’augmentation  du  taux  d’imposition  des  entreprises  iront  chercher respectivement 1,3 milliards et 800 millions de dollars pour l’État québécois.
 
2. Québec solidaire mettra en place une assurance médicaments publique et universelle de même que Pharma-Québec, un pôle public d’acquisition et de production de médicaments. Cet organisme s’engagera également dans la voie de la recherche et développement et permettra ainsi de réelles avancées pharmaceutiques.
 
3. Québec solidaire garantira des soins de santé et des services sociaux publics, universels, gratuits, de qualité et de proximité, 24 heures sur 24, grace à des mesures concretes pour mettre fin à la privatisation dans le réseau (p. ex. : étanchéité renforcée entre le public et le privé, frais accessoires éliminés). Québec solidaire prévoit d’ailleurs économiser 60 millions de dollars annuellement en cessant de recourir aux agences privées de placement en santé.
 
Si de nouvelles questions surgissent à la lecture de ces réponses, n’hésitez pas à nous contacter de nouveau.  Vous  trouverez  ci-joint  notre  plateforme électorale complète ainsi que notre cadre budgétaire.
 
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments les plus sinceres,
 
Régent Séguin
Secrétaire général de Québec solidaire
 
 
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24 août 2012, Parti québécois
Au nom de la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, je donne suite à votre lettre du 10 août dernier concernant les engagements électoraux.
 
Comme vous le savez, au cours de la présente campagne électorale, nous avons réitéré un engagement que nous avons pris il y a quelques mois d’abolir c’est odieuse taxe santé. L’abolition de la taxe santé se fera à coût  nul. Cette mesure de 1 milliard de dollars sera financée par la création de deux nouveaux paliers d’imposition pour les contribuables dont le revenu annuel imposable s’élève à plus de 130 000 dollars et à plus de 250 000 dollars.
 
De plus, les déductions fiscales applicables aux gains en dividendes et à certains gains en capital seront réduites de 50 %.
 
En ce qui a trait à la mise en place d’un régime universel d’assurance médicament, il s’agit d’une orientation qui n’a pas été retenue par notre formation politique.
 
Enfin, le Parti Québécois a fait la bataille contre les agences privées d’infirmières dans le réseau de la santé. Il s’agit à notre avis d’un type de sous-traitance que nous devons contrer au nom de la qualité des soins offerts aux patients, mais également pour le prix. Rappelons que l’utilisation des agences privées d’infirmières dans le réseau de la santé et des services sociaux coûte entre 15 % et 20 % plus cher que des infirmières dont les établissements sont les employeurs.
 
Nous sommes d’avis que nous devons améliorer le système public de santé, mais la sous-traitance des soins vers le secteur privé ne représente pas une voie à privilégier.
 
Par ailleurs, je vous invite à consulter notre plateforme électorale à l’adresse suivante: http://depot.pq.org/files/893b7689891f254a342c90c0766cb241/Brochure_Plateforme.pdf
 
Le 4 septembre prochain, la population choisira la direction que doit prendre le Québec. 
 
Le projet que propose notre parti permettra à tous  les Québécois de reprendre le contrôle de leur avenir au sein d’une société meilleure, plus riche et plus juste. 
 
Veuillez agréer, Monsieur le Coordonnateur, l’expression de mes sentiments les meilleurs. 
 
Martin Caillé 
Directeur du contenu 
 
 

Documents Lettres

Une analyse collective de la conjoncture réalisée par les membres de la Coalition solidarité santé. 

Quatre niveaux: mondial, canadien, québécois et services sociaux et de santé.
 
Deux angles d’analyse: économique/politique, et mouvements sociaux.
 
Et une définition de la Nouvelle Gestion Publique (NGP).
 
Voir le document ci-dessous.

Documents