De l’avis de la Coalition Solidarité Santé, le système proposé dans le projet de loi 33 ne répond pas de façon adéquate à l’arrêt Chaoulli dont l’objectif principal est d’ordonner au gouvernement du Québec de résoudre la question des délais d’attente. Ce projet de loi ne vise qu’à permettre une ouverture aux assurances privées et à une offre de soins privés parallèle.
Catégorie : <span>Documents</span>
Compte tenu de l’importance de ce dossier dans la vie quotidienne de tous les citoyens et citoyennes du Québec, la société civile ne peut être écartée du processus consultatif.
À la lumière de son analyse, la Coalition Solidarité Santé s’oppose toujours à la création des CMS. Rien dans les modifications apportées par le projet de loi 34 ne peut conduire à un effet positif sur l’offre actuelle de services publics. La création des CMS favorise le développement d’une pratique privée subventionnée par les impôts des contribuables et complexifie encore davantage les diverses ramifications du réseau de la santé et des services sociaux.
Pour en savoir plus, lire le mémoire
Les organismes communautaires ont chèrement lutté pour se voir reconnaître leur autonomie dans l’élaboration de leur mission et de leurs pratiques. Ils ont su au fil des années développer des façons de faire originales qui répondent à certains besoins auprès d’une clientèle souvent en marge du réseau public. Issus de la communauté, leurs interventions sont à l’image des besoins exprimés par cette même communauté, laquelle veille d’ailleurs à assurer la gestion de leur organisme.
Nous sommes convaincus que les recours seront ancrés quand les droits le seront également. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Le droit à la santé est un droit fondamental. Cela est déjà reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, dans le Pacte sur les droits sociaux , économiques et culturels et dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, notamment. Malheureusement au Québec, c’est un droit plus virtuel que réel.