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La Coalition Solidarité Santé souhaite que ce processus de consultation résulte rapidement à une certification obligatoire et adéquate des résidences privées pour personnes âgées. Il est grand temps qu’un contrôle de la part du ministère de la Santé et des Services Sociaux se fasse afin de ne plus entendre et voir des cas d’abus, de négligence et de décès révélés de temps en temps part les médias, et qui sont, à notre avis, que la pointe de l’iceberg de la vraie situation au Québec. Cela étant dit, il ne faudrait pas que la certification des résidences soit le prétexte pour combler le vide entre le domicile et les CHSLD. La volonté du gouvernement de procéder à une plus grande désinstitutionnalisation des personnes âgées et ne plus vouloir ouvrir des places en soins de longue durée publiques a permis à ce type de résidences d’augmenter rapidement. D’ailleurs, le plan d’action des aînés en perte d’autonomie 2005-2010 du gouvernement, favorise une plus grande prise en charge de la communauté que ce soit les proches aidants, les groupes communautaires et le secteur privé.  Depuis plusieurs années, la Coalition demande des investissements pour les services à domicile. Avec des services à domicile adéquats et suffisants offerts par le réseau public, les personnes en perte d’autonomie pourraient avoir le choix de rester chez elles ou de choisir un autre lieu de résidence. Ce qui est clair pour nous, indépendamment du lieu d’hébergement, tous les soins à la personne doivent être donnés par les services publics. 
 
Nous ne serions vous recommander de lire attentivement le rapport de Me Rudel-Tessier. Nous faisons nôtre la plupart de ses recommandations. Pour conclure, la Coalition Solidarité Santé demande que des fonds soient investis pour les services à domicile, qu’un contrôle rigoureux soit fait pour les résidences qui seront certifiées et des places d’hébergement dans le réseau public soient développées.

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Pour la Coalition Solidarité Santé, le financement du système de santé et de services sociaux doit rester public afin de garantir l’équité pour tous, quels que soient l’âge, le revenu, le territoire géographique ou l’état de santé. La Coalition est par ailleurs convaincue qu’un système mixte, privé et public, coûtera plus cher, sera moins équitable  et sera moins efficace. L’effet combiné d’une réponse inappropriée au jugement de la Cour suprême dans l’affaire Chaoulli et les propositions du rapport Ménard pourraient nous entraîner dans une direction qui ne serait qu’un immense recul.
 
La Coalition demande au gouvernement de renoncer à ouvrir la porte aux assurances privées, même partiellement. Il est clair pour nous, qu’une fois que la porte sera entrebâillée, elle pourra alors s’ouvrir toute grande, d’autant plus que le gouvernement annonce son intention d’ajouter des chirurgies sur la liste par simple voie réglementaire. 
 
Il est impératif de donner au réseau public de santé et des services sociaux les moyens de fournir à la population tous les services médicalement et socialement requis. Par une meilleure utilisation des ressources du réseau et par des investissements publics aux bons endroits, il est possible de diminuer les temps d’attente. La seule solution viable passe par le renforcement de notre système public, parce que toute expérience démontre qu’il coûte moins cher, qu’il est plus efficace et qu’il est plus équitable.

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De l’avis de la Coalition Solidarité Santé, le système proposé dans le projet de loi 33 ne répond pas de façon adéquate à l’arrêt Chaoulli dont l’objectif principal est d’ordonner au gouvernement du Québec de résoudre la question des délais d’attente. Ce projet de loi ne vise qu’à permettre une ouverture aux assurances privées et à une offre de soins privés parallèle. Seule une gestion publique imputable de résoudre le problème des trop longs délais d’attente est de nature à préserver le système public de santé et de services sociaux et nul n’est besoin d’un projet de loi pour ce faire.
 
En conséquence, la Coalition Solidarité Santé réclame du gouvernement québécois qu’il :
 
– retire le projet de loi 33 ;
– soumette à la consultation publique un plan de gestion ministériel des listes d’attente propre à garantir les soins dans un délai raisonnable.
 
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Compte tenu de l’importance de ce dossier dans la vie quotidienne de tous les citoyens et citoyennes du Québec, la société civile ne peut être  écartée  du processus consultatif. Il y  a des enjeux de démocratie, de respect des droits fondamentaux et de gestion des fonds publics.  Pour reprendre les propos d’Ariane Krol dans son éditorial du 17 avril dernier paru dans La Presse : « Cette façon de ramener le consentement implicite par la porte d’en arrière nous paraît pour le moins cavalière.  Ce n’est pas comme ça qu’on va inspirer confiance aux citoyens inquiets, à juste titre de la protection de leurs renseignements personnels ».

Nous pensons que le gouvernement doit retourner faire ses devoirs et s’asseoir avec la population pour entamer un véritable dialogue en regard du grand projet d’informatisation des données médicales.   Plus encore, s’il veut engager la population sur cette voix, il doit faire preuve de transparence s’il veut la participation de tous afin de garantir  le succès d’une telle démarche. Bien plus qu’une campagne d’information et d’éducation, nous réclamons un véritable débat public  où la voix citoyenne pourra être entendue.

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