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RÉFORME BARRETTE

Projet de loi 20.

Le financement à l’activité ou “axé sur les patients”

À propos des ententes de rémunération des médecins: ces ententes sont basées principalement sur une rémunération à l’acte, c’est-à-dire que les médecins omnipraticiens et spécialistes sont rémunérés pour chaque acte, chaque geste qu’ils et elles posent dans le cadre de leur travail.

Tous les actes rémunérés sont listés et détaillés dans des manuels de facturation qu’on retrouve sur le site de la Régie de l’assurance maladie du Québec. Ces manuels sont mis à jour régulièrement.

Vous pouvez les consulter ici:

Plus de 200 entreprises privées travaillent pour les médecins à facturer la RAMQ pour réclamer la rémunération prévue pour tous les actes posés.

La RAMQ doit gérer chaque année 55 millions de réclamations faites par ces entreprises au nom des médecins.

 

La Vérificatrice générale du Québec a déjà déclaré qu’il était impossible pour le gouvernement de vérifier le bien-fondé de ces réclamations.

(Rapport VG 2015-2016, chapitre 3, Rémunération des médecins: administration et contrôle)

 

En 2014, le Commissaire à la Santé et au Bien-Être (CSBE), en collaboration avec Le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), lançait l’appel de propositions Regards sur les modes de rémunération des médecins.

En découlèrent deux rapports de recherche:

 

En avril 2018, la Coalition solidarité santé organisait une assemblée publique sur la question du mode de rémunération des médecins.

Voici un survol de ce qu’on a pu retrouver dans les médias.

1. UN SYSTÈME COMPLEXE: LA TARIFICATION À L’ACTE EST DEVENUE UN MONSTRE – Quand un médecin de famille fait une excision de 3 centimètres pour retirer un grain de beauté, il facture souvent 14,70 $ au gouvernement. À 5 cm, c’est 22$. Mais attention, chaque cm de plus inscrit sur la règle commande une hausse de tarif de 13,60$…

2. UN SYSTÈME COMPLEXE: J’ACCOUCHE DOCTEUR, COMBIEN ÇA COÛTE ? – Combien un médecin est-il payé pour un accouchement ? Attachez vos tuques, ce n’est pas simple…

3. UN SYSTÈME COMPLEXE: J’AI LE PIED ENFLÉ, DOCTEUR – Question quiz : si vous avez mal au bas de la jambe, combien le médecin facturera-t-il au gouvernement pour vous examiner ?…

4. LES SALAIRES DES MÉDECINS, L’ÉCHEC DE L’ÉTAT – Le syndicat des médecins de famille fait actuellement campagne à grands frais pour convaincre la population que tous leurs membres sont de vaillants professionnels qui ne ménagent aucun effort pour soigner tous ceux et celles qui doivent l’être…

5. L’ÉCHEC DE L’ÉTAT AVANT TOUT – Pour un ex-fonctionnaire de carrière au ministère de la Santé, qui souhaite visiblement se mêler au débat actuel entre les médecins de famille et le ministre de la Santé, le titre de la lettre ouverte de Daniel Poirier est un bien mauvais début puisque les médecins au Québec ne touchent pas un salaire, mais bien un revenu annuel. Ce sont des travailleurs autonomes comme les pharmaciens et les dentistes…

6. PÉLADEAU EXIGE DES DÉTAILS SUR LA NOUVELLE RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS – S’il ne regrette aucunement d’avoir publié le numéro de téléphone et l’adresse personnels du premier ministre Philippe Couillard sur sa page Facebook, Pierre Karl Péladeau exige à nouveau du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de connaître les détails de l’entente portant sur l’étalement de la hausse de rémunération des médecins…

7. UNE EXPÉRIENCE ALBERTAINE ÉLIMINE L’ATTENTE DES PATIENTS – La ville de Taber, en Alberta, a vécu une révolution au cours des années 2000. Le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un médecin de famille a complètement disparu. Le secret ? L’abandon de la rémunération à l’acte des médecins…

8. QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR BOUGER ? – Selon Gaétan Barrette, le système de facturation à l’acte des médecins fonctionne très bien au Québec. Pas question de le changer, a-t-il dit à l’émission de Benoit Dutrizac, lundi dernier…

9. MÉDECINE INC.: C’EST PIRE QU’UN SYSTÈME PARALLÈLE PRIVÉ OÙ L’ACCÈS EST TARIFÉ – Comme tout le monde, j’observe du coin de l’œil le bras de fer entre le ministre Barrette et les médecins du Québec…

10. RÉPLIQUE : LA RESPONSABILITÉ DE L’ÉTAT – L’ex-fonctionnaire au ministère de la Santé, Daniel Poirier, tente de minimiser sa responsabilité et celle du gouvernement dans l’échec de l’État québécois à s’assurer que les effectifs médicaux nécessaires en médecine familiale soient en place pour répondre à la demande croissante de soins («Les fausses accusations du Président du FMOQ», 30 janvier)…

20. PAIEMENT À L’ACTE DES MÉDECINS: UN SYSTÈME À REPENSER – Le paiement à l’acte des médecins doit être restreint pour permettre à plus de personnes d’avoir un médecin de famille. Selon le Collège des médecins, la rémunération à l’acte n’incite pas les médecins omnipraticiens à prendre en charge certains patients qui peuvent rester sur une liste d’attente pendant longtemps…

21. CONTRE LE PAIEMENT À L’ACTE (1) – Gaétan Barrette et le gouvernement Couillard se lancent dans une autre réforme de la santé. Donnera-t-elle plus de résultats que les précédentes?…

22. CONTRE LE PAIEMENT À L’ACTE (2) – Avant-hier, je vous disais que toutes les réformes de la santé donneront des résultats décevants tant qu’on n’attaquera pas le cœur du problème: la manière dont la majorité des médecins au Québec est rémunérée, c’est-à-dire le paiement à l’acte…

23. LA TRAGÉDIE DE LA RÉMUNÉRATION À L’ACTE – Le mode actuel de rémunération à l’acte soutient merveilleusement la segmentation à outrance de l’activité clinique des médecins. Chaque geste, chaque parole se monnaient…

24. MÉDECINS QUÉBÉCOIS: HAUSSE SALARIALE DE 2% À 10% CETTE ANNÉE – Malgré les concessions salariales consenties, les médecins québécois toucheront cette année des augmentations de 171 millions$ qui se traduiront par des gains de 2% à 10%, pour certaines spécialités…

25. À PROPOS DU SALAIRE DES MÉDECINS – Exemple fictif, mais très réaliste, du salaire des médecins de famille du Québec : femme médecin travaillant cinq jours par semaine au bureau ; une semaine sur cinq à l’hôpital pour couvrir ses activités médicales particulières (AMP)…

26. 13 MILLIONS $ RÉCUPÉRÉS À LA RAMQ – La RAMQ a récupéré plus de 13 millions $ depuis quatre ans en raison des erreurs de facturation des médecins. En 2013 seulement, ce sont 3,6 millions $ qui ont été recouvrés par la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ). Il s’agit d’un bond important par rapport à 2010, alors que 1,3 million $ avait été récupéré (voir tableau)…

27. S’INSPIRER DU VOISIN – Les voisins gonflables font rire, mais imiter ses pairs a du bon pour s’inspirer des meilleures pratiques…

28. DES MÉDECINS PRÉPARENT LEUR SORTIE: AVEC LA RÉFORME ET LES BÂILLONS, ILS SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À PRÉPARER UN PLAN B QUI LES MÈNERA AU PRIVÉ OU À L’ÉTRANGER – Le projet de loi 20 n’est pas encore adopté, mais déjà, les médecins préparent leur « plan B ». Ils sont plus nombreux à s’informer auprès de cliniques privées, plusieurs ont déjà remis leur démission et d’autres fignolent leur plan pour partir travailler à l’étranger, a pu constater Le Devoir…

29. DÉPARTS DE MÉDECINS: LE MINISTRE BARRETTE NE S’EN FAIT PAS – Contrairement aux partis d’opposition, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne s’inquiète pas du départ des médecins qui cherchent un « plan B » pour échapper au projet de loi 20…

30. QUÉBEC S’ESSAIE À LA MANIÈRE DOUCE AVEC LES MÉDECINS: LE PL20 POURRAIT ÊTRE MIS ENTRE PARENTHÈSES SI LES OMNIPRATICIENS LIVRENT LES RÉSULTATS – Le ministre Gaétan Barrette s’apprête à donner une chance aux médecins omnipraticiens d’appliquer leurs propres solutions pour améliorer l’accès aux soins en remplacement du projet de loi 20. Ce dernier pourrait tout de même être adopté, mais avec une mise en application restreinte ou retardée, a appris Le Devoir, ce qui donnerait au ministre un certain levier pour obliger les médecins à des résultats…

31. GAÉTAN BARRETTE DEMANDE DES ENGAGEMENTS DE LA PART DES MÉDECINS – « Les propositions qui nous sont faites par les médecins vont directement dans le sens du projet de loi 20. Les médecins admettent qu’on peut en faire plus et mieux et régler le problème de l’accès », déclare le ministre de la Santé, Gaétan Barrette. Au micro d’Annie Desrochers, il demande des garanties formelles quantitatives de la part de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ). « J’apprécie les intentions, mais il manque des engagements quantitatifs. »…

32. LE PQ CRAINT DE VOIR L’ACCÈS À L’AVORTEMENT RESTREINT – Le premier ministre Philippe Couillard et le ministre de la Santé Gaétan Barrette ont beau se faire rassurants, l’opposition péquiste demeure convaincue que Québec s’apprête à restreindre l’accès des femmes à l’avortement…

33. PROJET DE LOI 20: L’OPPOSITION PÉQUISTE CRAINT DE VOIR L’ACCÈS À L’AVORTEMENT RESTREINT – Le premier ministre Philippe Couillard et le ministre de la Santé Gaétan Barrette ont beau se faire rassurants, l’opposition péquiste demeure convaincue que Québec s’apprête à restreindre l’accès des femmes à l’avortement…

34. LE COÛT D’UN MÉDECIN DÉSERTEUR – Que faire avec les médecins qui désertent notre système public de santé? Devrait-on leur demander de rembourser au gouvernement du Québec les coûts de leur formation médicale?…

35. BARRETTE S’ASSOUPLIT – Québec pourrait accepter de reporter l’application de la loi 20 si les médecins omnipraticiens prennent des engagements écrits de modifier leur pratique dans le sens souhaité par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette…

36. COUILLARD ESPÈRE ARRIVER À SES FINS SANS LE PL20 – Le premier ministre Philippe Couillard espère que Gaétan Barrette réussira à s’entendre avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) sans avoir recours au projet de loi 20. Mais, tout comme son ministre, il exige des garanties de résultats quantifiables…

37. RASSEMBLEMENT POUR PENSER LA RÉFORME BARRETTE AUTREMENT – Environ 300 personnes sont réunies à Montréal ce week-end pour trouver des solutions de rechange au projet de loi 20. Ce dernier vise l’amélioration de l’accessibilité à un médecin en leur imposant des pénalités financières s’ils ne respectent pas les quotas de patients…

38. L’ACTUALITÉ 101 – COMMENT SONT PAYÉS LES MÉDECINS AU QUÉBEC ? – Rémunération à l’acte, par capitation ou mixte… Mathieu Charlebois et Mathilde Roy passent au rayon X le salaire des médecins…

39. DES ANOMALIES DANS LE MODE DE RÉMUNÉRATION DES CHIRURGIENS – Le Programme de réimplantation de la main du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) présente certaines anomalies et le mode de rémunération de ses médecins devrait être revu, car il limite l’accès aux soins pour les patients, révèle un rapport d’évaluation obtenu par La Presse…

40. LE FAVORITISME DES MINISTRES MÉDECINS – Le gouvernement Couillard propose d’appauvrir le salarié québécois. Il réclame 400 millions $ sur trois ans aux pharmaciens, gèle le salaire des fonctionnaires, des employés du secteur public et des professeurs, taxe de façon rétroactive les pompiers et les policiers, augmente les taxes et les tarifs des citoyens…

41. L’ÉCHOGRAPHIE AU PRIVÉ PAYÉE PAR LA RAMQ DÈS 2016 – Fruit d’une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), il sera désormais illégal, à compter de 2016, de facturer l’échographie en cabinet aux patients…

42. 400 MILLIONS DE PLUS QUE PRÉVU AUX MÉDECINS – Une mauvaise surprise attend le gouvernement Couillard. Les nombreuses concessions aux fédérations de médecins ont pour conséquence que l’enveloppe prévue lors de l’étalement de la hausse de salaire, convenue il y a un an, ne suffira pas…

43. Je me souviens… L’EFFET BARRETTE : 42 % DE PLUS POUR LES MÉDECINS SPÉCIALISTES – Critiqué pour l’indemnité de départ de 1,2 million de dollars qu’il a touchée de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, le docteur Gaétan Barrette a fait augmenter le salaire des médecins spécialistes de 42 % entre 2006 et 2012. Une augmentation qui va passer à 67 % si l’on inclut la période de 2008 à 2014…

44. QUÉBEC CORRIGERA LE TIR, ASSURE BARRETTE – L’objectif du projet de loi 20 adopté il y a deux semaines, est d’augmenter le nombre de patients pour les médecins. En raison d’un plus grand nombre de médecins qui ont posé plus d’actes que ce à quoi s’attendait le ministère de la Santé ; la masse des honoraires des médecins est de 416 millions plus élevée que prévu pour les cinq dernières années, a indiqué hier le ministre de la Santé, Gaétan Barrette…

45. RAPPORT DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE: DES ERREURS DE 800 M$ AU BÉNÉFICE DES MÉDECINS – Les médecins pourraient avoir jusqu’à 800 M$ de plus dans leurs poches grâce à de coûteuses erreurs de calcul du ministère de la Santé, nous apprend le rapport de la vérificatrice générale…

46. LA RAMQ NE CONTRÔLE PAS CE QU’ELLE PAIE AUX MÉDECINS, DIT LA VG – La Régie de l’assurance maladie du Québec n’exerce pas de contrôles suffisants sur les sommes facturées par les médecins, dénonce la Vérificatrice générale dans son rapport déposé vendredi à l’Assemblée nationale…

47. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS : QUÉBEC A PERDU LE CONTRÔLE, SELON LA VÉRIFICATRICE – Québec a perdu le contrôle des coûts reliés à la rémunération des médecins, note la vérificatrice générale du Québec dans un rapport rendu public vendredi…

48. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS : UN BUFFET CHINOIS DE FONDS PUBLICS – La rémunération des médecins est complètement hors de contrôle. C’est ce que révélait le rapport de la vérificatrice générale du Québec aujourd’hui. En fait, depuis quelques années, c’est un peu comme si on avait convié les médecins à un buffet chinois de fonds publics All you can eat !…

49. CETTE PILULE-LÀ NE PASSE PAS – Si les faramineuses augmentations de revenus accordées aux médecins vous sont restées en travers de la gorge, ne lisez pas ce qui suit. Pour faire passer la pilule, Québec avait promis qu’une partie de l’argent serait versée sous forme d’incitatifs visant à améliorer l’accès. Sauf qu’il ne s’est jamais donné les moyens de vérifier si ces millions amélioraient le sort des patients, confirme le Vérificateur général…

50. CINQ MILLIARDS DÉPENSÉS DANS LE NOIR – Au Québec, pour tous les soins offerts dans le système public, un seul organisme paie les services médicaux. Tous les services médicaux, de tous les médecins, pour tous les patients, depuis plus de 40 ans. Cela constitue une base de données d’une incroyable richesse pour comprendre comment la manière dont sont payés les soins influence les pratiques cliniques et ultimement les soins reçus par la population. C’est une mine d’or potentielle pour les ordres professionnels, les chercheurs ou les journalistes. Mais dans les faits, l’exploitation du potentiel d’information que constituent ces données pour mieux comprendre, décider et intervenir est presque impossible…

51. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: ARISTOCRATIE MÉDICALE – L’équivalent de deux Centres Vidéotron de Québec: voilà ce que les médecins auront reçu en sommes imprévues sur quelque cinq ans, a révélé la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, vendredi. Sans véritable garantie (ou mesure) d’augmentation de services. Comment savoir si nous en avons eu pour notre argent lorsque, en plus, tout ce qui entoure la rémunération des médecins en général, et des médecins spécialistes en particulier, est entouré d’un secret habituellement réservé à une aristocratie ?…

52. RÉMUNÉRATION RECORD DES MÉDECINS: LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DÉCOUVRE UN DÉPASSEMENT DE 800 MILLIONS DE DOLLARS EN FAVEUR DES MÉDECINS – Les ententes entre le gouvernement et les médecins, qui ont permis à ces derniers de hausser leur rémunération de près de 60 % en six ans, ou de 2,6 milliards de dollars, ont entraîné un dépassement de plus 800 millions au détriment de l’État, a constaté la vérificatrice générale (VG) du Québec, Guylaine Leclerc…

53. RAPPORT DE LA VG: QUÉBEC LAXISTE AVEC LES MÉDECINS, SELON LA VG – Le gouvernement contourne les ententes pour les payer davantage et ne contrôle pas étroitement leurs facturations : les médecins québécois sont les chouchous du système…

54. SALAIRES DES MÉDECINS: QUÉBEC NE PEUT RÉCUPÉRER LES 800 MILLIONS PAYÉS EN TROP – Les 800 millions $ payés en trop aux médecins ne seront pas récupérables par le gouvernement, reconnaît le premier ministre Philippe Couillard…

55. LES ENVELOPPES MAGIQUES – Je me documentais hier sur ce demi-milliard donné en trop aux médecins québécois, entre 2010 et 2015, un fait exposé par la vérificatrice générale. Un système de bar ouvert qui fait qu’il y a moins de garde-fous quand l’État paie les factures des médecins que quand il donne un chèque aux assistés sociaux. Pas de farces…

56. RIEN DE TROP BEAU POUR LES MÉDECINS – Le gouvernement pourra se targuer d’avoir repris vraiment le contrôle des finances publiques du Québec le jour où il contrôlera de façon plus serrée et plus transparente la rémunération des omnipraticiens et des médecins spécialistes. Avec le constat que vient de dresser la vérificatrice générale Guylaine Leclerc, les ministres libéraux devraient se garder de se péter les bretelles…

57. UN MILLIARD DE DOLLARS DE PRIME POUR LES MÉDECINS –  Le rapport du vérificateur général a soulevé un tollé. Mais selon moi, la portion la plus scandaleuse est passée pratiquement inaperçue, soit le milliard de dollars versé aux médecins en primes incitatives de toutes sortes…

58. MÉDECINS: DES DOSSIERS DE MAUVAISE FACTURATION TOTALISANT 3 MILLIONS – La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) a décelé 133 dossiers de mauvaise facturation de médecins totalisant 3 millions de dollars cette année, révèle une demande d’accès à l’information effectuée par La Presse. Un faible taux considérant que les 21 000 médecins du Québec ont reçu une rémunération totale de 6,4 milliards durant la même période…

59. RAPPORT DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE: DES ERREURS DE 800 M$ AU BÉNÉFICE DES MÉDECINS – Les médecins pourraient avoir jusqu’à 800 M$ de plus dans leurs poches grâce à de coûteuses erreurs de calcul du ministère de la Santé, nous apprend le rapport de la vérificatrice générale…

60. Je me souviens… MÉDECINS: UNE FACTURE DE 2,3 MILLIARDS: S’AJOUTERA AU MOINS L’ÉQUIVALENT DES HAUSSES SALARIALES DU SECTEUR PUBLIC – Québec a reporté la plus grande part du fardeau des hausses de rémunération des médecins sur les épaules d’un prochain gouvernement.

61. FÉDÉRATIONS MÉDICALES, LA BALLE EST DANS VOTRE CAMP – Quiconque prend publiquement la parole sur la question de la rémunération médicale et tient des propos qui contrarient les très puissantes fédérations s’expose à des sanctions immédiates. Chaque petit détail, chaque interprétation seront disséqués et, s’il existe la moindre possibilité de le faire, contredits ou réinterprétés. Il s’agit selon moi d’une sorte d’éducation pavlovienne destinée aux chercheurs et journalistes…

62. CINQ MILLIARDS, MAIS PAS DE LUMIÈRE* – Le 27 novembre 2015, le rapport de la Vérificatrice générale du Québec faisait état d’un dépassement de 416 millions de dollars concernant la rémunération médicale pour la période 2010-2015… En dépit de cette révélation choc largement relayée dans les médias, rien ne semble indiquer ne serait-ce qu’un début de changement vers des pratiques de rémunération médicale plus transparentes et leur contrôle systématique a posteriori. Pourtant, la nécessité de mieux calculer les coûts prévisibles des ententes et d’encadrer les fraudes et pratiques abusives est criante dans un contexte d’austérité…

63. UN PARI SUR LA PAYE DES MÉDECINS – Je vous fais un pari au sujet du système kafkaïen de rémunération des médecins. Disons 100 $. Je vous parie que la réforme entreprise il y a trois ans ne sera pas prête ce printemps, tel quel prévu…

64. LE FOUILLIS DE LA MÉDECINE À L’ACTE – Qu’est-ce que ça va prendre pour que le gouvernement du Québec commence à s’apercevoir que la façon dont on paie les médecins, la rémunération à l’acte, n’a plus de sens ?…

65. « IL FAUT REVOIR LE MODE DE RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS » – AMIR KHADIR – « Le problème majeur, c’est l’augmentation faramineuse du salaire médecins spécialistes », croit Amir Khadir. En entrevue au micro d’Annie Desrochers, le député de Québec solidaire dans Mercier et médecin spécialisé en microbiologie-infectiologie réagit au rapport de la vérificatrice générale du Québec sur la rémunération des médecins…

66. L’EX-MINISTRE DE LA SANTÉ QUALIFIE D’INDÉCENTES LES SOMMES VERSÉES AUX MÉDECINS – L’ex-ministre de la Santé, le Dr Réjean Hébert, qualifie d’indécentes les sommes versées aux médecins…

67. MÉDECINS : BAR OUVERT ET CONFLITS D’INTÉRÊT, DÉNONCE HÉBERT – L’ex-ministre péquiste de la Santé Réjean Hébert estime que les médecins québécois bénéficient d’un régime de bar ouvert au Québec en ce qui concerne leur rémunération…

68. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS : BOLDUC NE VEUT PAS COMMENTER – L’ex-ministre de la Santé libéral Yves Bolduc ne veut pas commenter le rapport dévastateur de la Vérificatrice générale, qui a révélé la semaine dernière que les médecins québécois avaient touché plus de 400 M$ de plus que prévu entre 2010 et 2015…

69. LE «DÉNIGREMENT DES MÉDECINS DOIT CESSER» – Le «dénigrement des médecins doit cesser», déplore la Fédération des médecins spécialistes, qui assure que ses membres n’ont “rien volé”, en lien avec le versement de 384 millions $ en trop, révélé par le rapport de la vérificatrice générale du Québec…

70. 7384 $ PAR SEMAINE, CHÈRE MME FRANCOEUR – La présidente de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), Diane Francoeur, est allée pleurnicher hier sur le « dénigrement » de ses membres, dans la foulée du rapport dévastateur de la vérificatrice générale sur la rémunération des médecins québécois…

71. NÉGOCIATIONS AVEC L’ÉTAT: NOUVELLES HAUSSES D’AU MOINS 200 MILLIONS POUR LES MÉDECINS – Après avoir encaissé 400 millions de plus que prévu, les médecins sont assurés de toucher un minimum de 200 millions au cours des prochaines années en surplus des hausses salariales que le gouvernement leur a déjà consenties…

72. UNE NÉGO, TROIS EMBÛCHES – Ce sont les négociations dans le secteur public qui ont retenu mon attention lors de cette dernière session parlementaire…

73. CHIRURGIEN SANCTIONNNÉ: À DÉFAUT DE CARTE SOLEIL, UN CHÈQUE DE 2500 $ – Un chirurgien montréalais vient d’être condamné pour avoir exigé 2500 $ d’une patiente de 19 ans avant de lui prodiguer des soins urgents parce qu’elle avait perdu sa carte d’assurance maladie…

74. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS : LES COÛTS EXPLOSENT – Québec a perdu le contrôle des coûts reliés à la rémunération des médecins, note la vérificatrice générale du Québec dans un rapport rendu public vendredi…

75. CRITIQUES DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE: BARRETTE PRÉTEND AVOIR FAIT SA JOB – Le ministre de la Santé Gaétan Barrette a tenu à mettre un bémol sur les critiques de la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, qui prétend que le Québec a perdu le contrôle des coûts dans la rémunération des médecins…

76. ENTREVUE AVEC LE DR BARRETTE…

77. LE RAPPORT DU VG PERMETTRA À BARRETTE DE MIEUX NÉGOCIER AVEC LES MÉDECINS – Gaétan Barrette veut profiter de l’indignation de la population à la suite de la publication du rapport de la vérificatrice générale pour faire le ménage dans la rémunération des médecins…

78. RAPPORT DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE: UN «CADEAU DE NOËL», SELON BARRETTE – Loin de l’embarrasser, le ministre Gaétan Barrette estime le rapport de la vérificatrice générale est un «cadeau» qui lui permettra d’exiger plus de comptes aux médecins du Québec…

79. LES MÉDECINS, CHOUCHOUS DE QUÉBEC – Le gouvernement contourne les ententes pour les payer davantage et ne contrôle pas étroitement leurs facturations:lesmédecinsquébécoissont les chouchous du système. Déposé hier à l’Assemblée nationale, le rapport de la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, fait une série de constats troublants quant à la gestion du ministère de la Santé à l’égard des 6 milliards de dollars d’honoraires annuels versés aux 16 000 médecins québécois.

80. LA RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS : ENCORE UN TOLLÉ ET BEAUCOUP DE DÉSINFORMATION ! – Depuis la publication du rapport de la vérificatrice générale le 27 novembre dernier, les conclusions du rapport sur la rémunération des médecins ont fait couler beaucoup d’encre, notamment la prétention que l’on sait maintenant erronée de la vérificatrice selon laquelle 416 millions de dollars supplémentaires ont été versés aux médecins depuis 2010. La FMOQ a réagi par communiqué dès la publication du rapport. Cela n’a toutefois pas empêché certains chroniqueurs empressés de frapper sur une de leurs nouvelles cibles favorites, les médecins, d’écrire sur le sujet en tournant les coins ronds…

81. « LES MÉDECINS SONT PAYÉS À L’ACTE » – DR MARC-ANDRÉ AMYOT – Alors que les médecins sont pointés du doigt à l’heure actuelle quant au fait qu’ils seraient surpayés, Dr Marc-André Amyot, président de l’Association des médecins omnipraticiens de Laurentides-Lanaudière, a tenu à défendre ses pairs…

82. TROP DE $ AUX MÉDECINS? – Il n’y a rien de scandaleux dans les 416,7 M$ versés en surplus des prévisions pour 2010-15 aux médecins du Québec. Les médecins sont payés à l’acte. Plus de services, seulement, ont été rendus à la population…

83. CE QUE FACTURE VOTRE MÉDECIN DOIT-IL RESTER SECRET? – Les médecins dépensent-ils correctement les 6,7 milliards que leur verse l’État? Prescrivent-ils trop de tests et de médicaments? Pas assez? Des chercheurs tentent de savoir. Et se heurtent à des portes closes…

84. LE CAMOUFLAGE DES RENSEIGNEMENTS PUBLICS – Au cours de la semaine écoulée on a rapporté que faute de pouvoir accéder aux données de la Régie de l’Assurance maladie, les chercheurs québécois ne sont pas en mesure d’étudier les tendances et les constantes dans les pratiques des professionnels de la santé…

85. MÉDECINS: DES DOSSIERS DE MAUVAISE FACTURATION TOTALISANT 3 MILLIONS – La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) a décelé 133 dossiers de mauvaise facturation de médecins totalisant 3 millions de dollars cette année, révèle une demande d’accès à l’information effectuée par La Presse. Un faible taux considérant que les 21 000 médecins du Québec ont reçu une rémunération totale de 6,4 milliards durant la même période…

86. BOND DE 9 % POUR LES SPÉCIALISTES – L’écart de revenu avec les médecins de famille continue à se creuser…

87. RICHES MAIS DÉSABUSÉS, LES MÉDECINS – J’aimerais répondre à tous ceux qui pensent que l’austérité nous épargne, nous médecins. En 15 ans de pratique, je ne me souviens pas d’avoir vu le moral de mes collègues bas à ce point… On ne décide plus de rien, on n’a pas d’emprise sur quoi que ce soit. Bref, la recette idéale pour une dépression collective !…

88. MÉDECINS DEBOUT! VOUS N’ÊTES PAS DES DIVAS! SINON, C’EST CLAIR: LA MÉDECINE AU QUÉBEC VA REDEVENIR UNE «BUSINESS» – Gaétan Barrette et Philippe Couillard tiennent en très haute estime les médecins, surtout les médecins spécialistes. Pour eux, ce sont des divas, de sorte qu’ils n’ont pas de prix ! Pourtant, tous les médecins que je connais ne se prennent pas pour des divas, et même, ils s’estiment encore privilégiés d’exercer ce beau métier. Privilégiés d’avoir été admis en médecine, alors que d’autres, aussi bons qu’eux, ne l’ont pas été. Privilégiés d’avoir fait des études passionnantes…

89. MOBILISEZ-VOUS! – L’impact sur les médecins des mesures d’austérité des libéraux que madame Marie-Michelle Bellon, médecin, dénonce à juste titre se traduit aussi sur les autres travailleurs de la santé et services sociaux ; et j’ajouterais que c’est grâce au régime minceur qui accable le réseau que les médecins peuvent jouir d’extraordinaires avantages financiers, particulièrement depuis 2010, et ce n’est pas terminé ! Si elle estime que le prix à payer pour ces avantages est trop élevé, qu’attendent les médecins pour se mobiliser et investir leurs syndicats afin de faire valoir leur point de vue et introduire un peu plus de valeurs progressistes ?…

90. RÉMUNÉRATION: LES MÉDECINS DISENT N’AVOIR «RIEN VOLÉ» – La Fédération des médecins spécialistes du Québec n’a pas apprécié le récent rapport de la Vérificatrice générale au sujet de la rémunération des médecins, qu’elle qualifie pratiquement de tendancieux…

91. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: UN BUFFET CHINOIS DE FONDS PUBLICS – La rémunération des médecins est complètement hors de contrôle. C’est ce que révélait le rapport de la vérificatrice générale du Québec aujourd’hui. En fait, depuis quelques années, c’est un peu comme si on avait convié les médecins à un buffet chinois de fonds publics All you can eat!…

92. LE «SPIN» DU «DÉNIGREMENT» DES MÉDECINS – Ce matin, Diane Francoeur, présidente et successeure de Gaétan Barrette à la tête de l’influente Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) réagissait au rapport de la Vérificatrice générale…

93. LES MÉDECINS GAGNENT ASSEZ, DIT COUILLARD – Sous le feu nourri de l’opposition, le premier ministre Philippe Couillard a coupé court vendredi à toute discussion sur une éventuelle hausse salariale des médecins. « Là, ça suffit, là. Je pense que s’il y avait un rattrapage à faire, il a été fait », a-t-il dit sèchement lors du bilan des travaux parlementaires de l’automne…

94. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: «ÇA SUFFIT», EN EFFET – La présidente de la Fédération des médecins spécialistes, Diane Francoeur, a tout à fait raison : les médecins « ne méritent pas de se faire traîner dans la boue ». Ils nous soignent, exercent des professions non seulement précieuses, mais exigeantes. C’est d’ailleurs pourquoi les Québécois, généralement, « acceptent le traitement spécial, privilégié, qui leur est octroyé », comme le notait Claude Castonguay, le père de l’assurance maladie au Québec, dans son livre Santé, l’heure des choix (Boréal, 2012)…

95. LES MÉDECINS, L’IMPÔT ET LES CODES – « Bonjour, M. Vailles. Mon conjoint est médecin spécialiste et je travaille dans le milieu financier, alors vous pouvez déduire que nous ne sommes pas à la base gauchistes. Ceci dit, nous trouvons que les conditions des médecins sont tout simplement honteuses. »…

96. SÉANCES DE VACCINATION INUTILES MAIS PAYANTES: DES MÉDECINS FACTURENT JUSQU’À 5000 $ POUR MOINS D’UNE JOURNÉE DE PRÉSENCE – Des médecins facturent à la RAMQ une véritable fortune pour participer à des séances de vaccination contre la grippe le soir et la fin de semaine alors que leur présence n’est nullement requise…

97. SÉANCES DE VACCINATION PAYANTES POUR LES MÉDECINS: BARRETTE PROMET DE «FAIRE LE MÉNAGE» – Le ministre Gaétan Barrette promet de «faire le ménage» dans les primes accordées aux médecins dans le cadre des négociations de leur future convention collective…

98. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS – Au cours des cinq dernières années, la rémunération des médecins est passée de 4,8 à 6,5 milliards. Elle atteindra 9 milliards dans cinq ans. Cela représente une hausse de 87,5 % entre 2010 et 2020. La rémunération des spécialistes aura augmenté de façon plus importante que celle des omnipraticiens (93 % contre 78 %)…

99. DEUX POIDS, DEUX MESURES – 417 millions de dollars: c’est, selon un récent rapport, l’argent qui a été versé en trop aux médecins. Le premier ministre Couillard avoue honteusement que cet argent ne sera pas récupérable!…

100. L’ÉTATISATION, LA SOLUTION – Depuis plusieurs jours, la rémunération des médecins et surtout le manque de contrôle sur celle-ci font les manchettes…

101. LA GESTION DE LA MÉDECINE NOUS REND MALADES – Le récent rapport de la vérificatrice générale (VG) nous a confirmé un dépassement de coûts de 417 millions de dollars en santé, le gouvernement ayant sous-évalué le montant de la facture d’honoraires payés aux médecins. Le gouvernement Couillard affirme qu’il est impossible de récupérer les sommes et mise plutôt sur une rectification de la méthode du calcul de ces honoraires sur le plan prévisionnel. Or, cette solution demeure jumelée au fameux « bar ouvert » offert aux médecins, décrié par plusieurs. Cette situation est non seulement inéquitable pour les autres professionnels de la santé, mais elle engendrera à nouveau des augmentations en honoraires des médecins qui devront être financés par d’autres compressions…

102. LES OMNIPRATICIENS DÉNONCENT À LEUR TOUR LES CONCLUSIONS « ERRONÉES » DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE – Après les médecins spécialistes, voilà que les médecins de famille du Québec dénoncent à leur tour les conclusions « erronées » auxquelles la vérificatrice générale serait parvenue au sujet de leur rémunération…

103. LA RÉPONSE DU MINISTRE BARRETTE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE… 

104. RAMQ : TOUJOURS PLUS DE MÉDECINS MILLIONNAIRES – Le rattrapage salarial accordé aux médecins du Québec continue de faire des gagnants à vie au sein de la classe médicale…

105. DES MÉDECINS DÉNONCENT LA HAUSSE DE LEUR SALAIRE – Des médecins omnipraticiens et spécialistes s’insurgent contre la politique du «deux poids, deux mesures» appliquée par le gouvernement Couillard en matière d’octroi des budgets publics, estimant la hausse de leurs salaires parfaitement «indécente» dans le contexte d’austérité actuel…

106. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: DES HAUSSES «INDÉCENTES» – Le regroupement Médecins québécois pour le régime public (MQRP) estime que les fortes hausses de rémunération accordées aux médecins de la province au cours des dernières années sont «indécentes»…

107. POURQUOI NOUS DÉNONÇONS LA HAUSSE DE NOS SALAIRES – Médecins québécois pour le régime public…

108. À QUEL PRIX? Réflexion sur les modes de rémunération des médecins et leurs impacts sur le système public de santé – MQRP

109. DÉSORDRE DES MÉDECINS – Selon une célèbre formule, pour expliquer le comportement d’une organisation sociopolitique, il suffit souvent de supposer qu’elle est contrôlée par une conspiration de ses ennemis. Une variante précise qu’il s’agit en fait d’ennemis de l’objectif principal supposé de cette organisation…

110. NÉGOCIATIONS 2015: DE L’INÉGALITÉ AU QUÉBEC – Le Front commun syndical des employés de l’État recommandera à ses membres d’accepter les offres salariales du gouvernement. Même s’il y a un gain par rapport aux premières offres, ces augmentations n’augmentent pas grand-chose ; à vrai dire, elles évitent de peu l’appauvrissement…

111. LE CLUB DES MÉDECINS MILLIONNAIRES: LES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES, LES OPHTALMOLOGUES ET LES RADIOLOGISTES DOMINENT LE PALMARÈS DES MÉDECINS LES MIEUX RÉMUNÉRÉS. – Le récent rapport de la vérificatrice générale du Québec a braqué les projecteurs sur la rémunération des médecins, qui a gonflé de près de 42 % au cours des cinq dernières années. Guylaine Leclerc a découvert des dépassement de coûts de 400 millions de dollars en faveur des médecins. Selon ses calculs, l’étalement des hausses de rémunération ne procurera finalement aucune économie, contrairement à ce qu’avait laissé entendre le gouvernement…

112. POUR 2016, SOUHAITONS-NOUS… DU DISCERNEMENT – Ingénieurs corrompus, enseignants incompétents, policiers violents, politiciens malhonnêtes, assistés sociaux paresseux : un vent de généralisations abusives souffle sur notre société. Les médecins étaient relativement épargnés jusqu’à récemment. À présent, il est devenu de bonne guerre de dénigrer les médecins, qui ne seraient pas assez performants, seraient trop payés et sans doute coupables de tricheries pour ce qui est de la facturation à la RAMQ…

113. POUR UNE APPROCHE PLUS GLOBALE, HUMANISTE ET ÉTHIQUE – Les augmentations de rémunération ont fait oublier la motivation intrinsèque qui motive tout médecin…

114. RÉMUNÉRATION ET PRESCRIPTION – L’actualité a été remplie de nouvelles à propos de la rémunération des médecins. Le rapport de la Vérificatrice générale soulevant des dépassements de plusieurs centaines de millions de dollars en paiements d’honoraires pour les médecins a alimenté la tornade médiatique et incité les journalistes à décortiquer les montants ainsi facturés par nos bons docteurs…

115. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: SALAIRES EN HAUSSE, SERVICES EN BAISSE – Les Québécois paient année après année pour augmenter la rémunération des médecins, mais ils n’obtiennent pas plus de services en retour. En moyenne, les médecins font en effet moins d’actes qu’avant, révèlent les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). À la demande de La Presse, l’organisme a fourni les plus récentes statistiques disponibles, dont les données préliminaires pour l’année 2014 qui n’avaient pas été publiées jusqu’ici…

116. PAS DE BAISSE DE PRODUCTIVITÉ, DISENT LES FÉDÉRATIONS MÉDICALES – Il n’y a pas de baisse de productivité chez les médecins et les statistiques laissant croire le contraire sont trompeuses, estiment les fédérations médicales. Or le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, soutient que ces mêmes statistiques lui donnent raison de vouloir amener les médecins à offrir plus de services…

117. DES MÉDECINS DÉNONCENT LA HAUSSE DE LEUR SALAIRE – Le regroupement Médecins québécois pour le régime public (MQRP) estime que les fortes hausses de rémunération accordées aux médecins de la province au cours des dernières années sont «indécentes»…

118. AGIR OUVERTEMENT – En réponse à la chronique « 7384 $ par semaine, chère Mme Francœur », de Patrick Lagacé, publiée le 5 décembre. La chronique de Patrick Lagacé en aura surpris plusieurs, tant il s’agissait d’une démonstration de l’attaque facile, tel un prédateur : on prend une grosse bouchée sans effort et on se régale…

119. LE CALENDRIER DE L’AVENT DES MÉDECINS – Depuis la fin de 2014, le «médecin-bashing», ou le dénigrement collectif des médecins est à la mode. Curieusement, c’est toujours en décembre que le mouvement bat son plein. Un merveilleux calendrier de l’Avent pour les médecins qui se demandent presque chaque jour quels nouvel article, lettre d’opinion ou autre publication dans les médias viendront leur faire grincer les dents, avec comme sujet de prédilection leur rémunération?…

120. IL FAUT QU’ON PARLE DE NOS MÉDECINS – Dans son numéro courant, l’excellente revue Argument pose une question brûlante : « Le Québec est-il malade de ses médecins ? » La profession médicale, tous le reconnaissent, est noble et exigeante. Justifie-t-elle pour autant les privilèges exorbitants accordés aujourd’hui à ceux et celles qui la pratiquent ? Quand on fait la queue devant la porte d’une clinique, à sept heures du matin, par une température glaciale, dans le but d’obtenir un rendez-vous, on se le demande…

121. CULTIVER L’INCERTITUDE – La profession médicale, grâce à des négociateurs chevronnés, a su bien tirer son épingle du jeu en ce qui a trait aux émoluments qui lui sont versés. La rémunération est peut-être plus équitable entre les collègues ou avec les autres provinces canadiennes, mais encore faut-il que le médecin ait accès à toutes les ressources (personnel, plateaux techniques, médecins spécialistes) pour répondre aux besoins de la population et dispenser les soins auxquels celle-ci est en droit de s’attendre…

122. À QUAND UN VACCIN CONTRE LES ABUS? – Gaétan Barrette promet de faire le ménage pour que les médecins ne s’adonnent plus à des séances de vaccination certes payantes pour eux, mais qui ne requièrent pas leurs compétences. Le ministre de la Santé doit étendre l’exercice à d’autres types d’activités. Les malades n’en souffriront pas, ceux qui ont besoin de voir vraiment un médecin attendront moins longtemps et le budget consacré à la santé s’en portera probablement mieux…

123. LE MEILLEUR DES DEUX MONDES POUR DES SPÉCIALISTES – Des médecins spécialistes ont trouvé le moyen de profiter du meilleur des deux mondes: ils se désaffilient de la RAMQ plusieurs fois durant l’année pour aller traiter des patients au privé, puis reviennent aussitôt au régime public, a constaté Le Journal…

124. DES SPÉCIALISTES PROFITENT À LA FOIS DU SYSTÈME PUBLIC ET PRIVÉ – Des médecins spécialistes du milieu public ont trouvé une astuce afin de profiter du meilleur des deux mondes : ceux-ci se désaffilient de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) plusieurs fois durant l’année afin de traiter des patients dans le secteur privé. Ils reviennent ensuite au régime public en un court laps de temps…

125. ÉCOEURÉS PAR LA CSST, LES MÉDECINS REFUSENT DES PATIENTS VICTIMES D’ACCIDENTS DE TRAVAIL: DE PLUS EN PLUS DE VICTIMES D’ACCIDENTS DE TRAVAIL ONT DU MAL À SE FAIRE SOIGNER – Des docteurs refusent de prendre en charge des victimes d’accidents de travail parce qu’ils se font trop «écœurer» par la CSST. Une situation qui préoccupe le Collège des médecins (CMQ)…

126. MÉDECIN ET CSST : UN MÉLANGE COMPLIQUÉ – Les articles d’Héloïse Archambault, sur les difficultés de trouver un médecin lorsqu’on est un accidenté du travail et sur les pressions que certains médecins subissent pour être plus dociles avec la CSST, reflètent à merveille le parcours de combattant qui attend celui qui perd sa santé au travail…

127. CHUM: UN CHIRURGIEN REÇOIT PLUS DE 14 000 $ PAR MOIS POUR GÉRER LE BLOC OPÉRATOIRE – Alors que les revenus des médecins spécialistes sont sous la loupe, un chirurgien du CHUM a vu son salaire doubler, à 14 000 $ par mois, pour gérer l’administration du bloc opératoire…

128. 2 M$ DE PRIMES INJUSTIFIÉES À DES MÉDECINS DE L’HÔPITAL CHARLES-LE MOYNE – Plus de deux millions de dollars de primes injustifiées ont été versés à des médecins de l’hôpital Charles-Le Moyne, sur la Rive-Sud de Montréal, a appris notre Bureau parlementaire…

129. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: CHOYÉS PAR RAPPORT AUX AUTRES QUÉBÉCOIS – Les médecins du Québec ont essentiellement rattrapé la moyenne canadienne. Or, à l’origine, l’objectif n’était pas de rejoindre la moyenne, mais de donner aux médecins une rémunération conforme à notre niveau de vie, plus bas que la moyenne…

130. LES MÉDECINS MIEUX PAYÉS AU QUÉBEC QU’EN ONTARIO – Tout le débat tourne autour d’une seule question, au fond : nos médecins sont-ils encore sous-payés par rapport à leurs collègues canadiens ?…

131. MÉDECINS QUÉBÉCOIS : LES MIEUX PAYÉS – Remarquez qu’on s’en serait déjà douté… Le chroniqueur économique Francis Vailles le confirme ce matin dans La Presse. Sous prétexte d’un «rattrapage» pécuniaire majeur vis-à-vis leurs collègues hors Québec et après des années de «bonifications» successives sous toutes les formes – rémunération, primes «incitatives», etc. -, les médecins québécois seraient maintenant aussi bien payés, sinon davantage, qu’ailleurs au Canada. Et surtout, mieux payés qu’en Ontario…

132. Je me souviens… LA RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS – Un article du Devoir nous informait il y a peu que «Entre 2008-2009 et 2012-2013, la rémunération moyenne brute des omnipraticiens a crû de 28 %, contre 22 % pour les spécialistes», atteignant respectivement 264 673 $ et 384 129 $. Cet article contenait aussi des graphiques pertinent (allez voir…) mais aussi des liens vers les documents qu’ils ont utilisés, soit ceux produits dans le cadre de l’étude des crédits du gouvernement par la Commission de la santé et des service sociaux de 2010-2011 et de 2014-2015…

133. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: LES OMNIPRATICIENS HEUREUX D’ÊTRE À PARITÉ – Le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), Louis Godin, se dit heureux de voir que les médecins de famille du Québec ont rattrapé leurs collègues canadiens…

134. LE DÉRAPAGE DU RATTRAPAGE – Le rattrapage de la rémunération des médecins a été un tel succès que les médecins québécois seraient maintenant mieux payés que ceux du reste du Canada !…

135. LES MÉDECINS PLUS NOMBREUX À VENIR AU QUÉBEC QU’À PARTIR AILLEURS AU CANADA – Depuis 2010, le nombre de médecins des autres provinces canadiennes qui viennent chaque année s’établir au Québec est plus élevé que le nombre de médecins québécois qui partent s’installer dans le reste du Canada, révèlent des données de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)…

136. NOS MÉDECINS MAINTENANT PAYÉS AU-DESSUS DE LA MOYENNE CANADIENNE – Les médecins oeuvrant au Québec sont désormais payés au-dessus de la moyenne canadienne, et devant l’Ontario, alors qu’il y a quelques années ils étaient les moins bien rémunérés au pays…

137. UNE ARNAQUE – À l’époque où il était président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), Gaétan Barrette prétendait que les médecins québécois étaient devenus « la risée du Canada » en raison de leur faible rémunération. À l’entendre, seule leur conscience professionnelle exemplaire empêchait un exode…

138. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: UNE MAUVAISE SURPRISE DE 150 MILLIONS – Une mauvaise surprise attend les fédérations médicales dans l’entente conclue entre le gouvernement Couillard et le front commun syndical. Québec prévoira dans les textes finaux une astuce lui permettant de ne pas verser aux médecins toutes les hausses de salaire qui ont été consenties aux employés de l’État, a appris La Presse. Environ 150 millions de dollars leur glissent entre les doigts…

139. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: REVOIR LES AUGMENTATIONS PROMISES ? – Des membres du gouvernement Couillard militent pour réduire les augmentations salariales qui doivent être versées aux médecins d’ici 2021. Un débat fait rage chez les libéraux à ce sujet…

140. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: BARRETTE SE DISSOCIE DE L’ASTUCE DE COITEUX – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, se dissocie de l’astuce que préparait son collègue Martin Coiteux avant le remaniement ministériel et qui visait à ne pas verser aux médecins toutes les hausses salariales accordées aux employés de l’État…

150. FONCTIONNAIRE LE MATIN, MÉDECIN LE MIDI: UN SOUS-MINISTRE ADJOINT GAGNANT 213 000 $ PAR ANNÉE VOYAIT DES PATIENTS SUR L’HEURE DU LUNCH – Le gouvernement a accepté qu’un sous-ministre adjoint au ministère de la Santé, qui touchait 213 000 $ par an, voie des patients au privé sur ses heures de lunch, a appris Le Journal…

151. SOUS-MINISTRE ET MÉDECIN LE MIDI: BARRETTE DÉFEND LA DÉCISION DU MINISTÈRE – Le ministre Gaétan Barrette défend la décision du ministère de la Santé, qui a accepté qu’un sous-ministre adjoint voit des patients au privé sur ses heures de lunch…

152. NÉGOCIATIONS: LE PQ DEMANDE L’ABOLITION D’UN «CADEAU» AUX MÉDECINS – Le Parti québécois (PQ) demande au gouvernement de renégocier avec les médecins pour ne pas leur accorder « un autre cadeau », la clause remorque leur garantissant les mêmes hausses salariales que les employés de l’État. Il n’en est pas question, réplique le ministre Gaétan Barrette…

153. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: LA RAMQ EXPLIQUE LES VÉRIFICATIONS QU’ELLE MÈNE – La Régie de l’assurance maladie du Québec n’a pu imposer d’amende aux médecins pris en défaut quant à leur rémunération parce que le processus est trop long et trop lourd…

154. LE RISQUE DE FRAUDE DE LA PART DES MÉDECINS CONSIDÉRÉ COMME MAJEUR – Le risque de fraude et de mauvaise facturation de la part des médecins est considéré comme majeur par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)…

155. CLAUDE CASTONGUAY GIFLE GAÉTAN BARRETTE – Claude Castonguay, le père de l’assurance-maladie au Québec, n’y est pas allé en douceur pour critiquer la rémunération à l’acte des médecins et leur incapacité à gérer de grands ensembles complexes, selon les propos retransmis par un quotidien montréalais…

156. LA SANTÉ À TOUT PRIX ? L’ARGENT DES MÉDECINS – La rémunération représente… – 62 % des dépenses de programme de la RAMQ ; – 28 % de la rémunération totale du personnel du réseau de la santé ; – plus de 6,3 milliards versés à quelque 21 000 médecins annuellement Le paiement à l’acte, c’est…

157. LE POUVOIR DÉMESURÉ DES MÉDECINS – La rémunération des médecins a été un enjeu central au moment de la création de l’assurance maladie, et elle l’est encore près de 50 ans plus tard. Pourquoi ? Claude Castonguay, le « père »  du régime, pose un regard critique sur le rapport de forces entre l’État et les médecins.  Entrevue éditoriale…

158. LE DÉBAT QUE LE MINISTRE NE VEUT PAS FAIRE – Le mode de rémunération des médecins québécois – traditionnellement rémunérés à l’acte – est l’éléphant dans la pièce. Voilà un rouage majeur du système de santé, mais qu’on sait déficient. Il faut s’y attaquer…

159. POUR UNE REFONTE GLOBALE DU SYSTÈME – Il faut incontestablement repenser la rémunération des médecins tant au niveau du mode que du montant. La rémunération à l’acte, la plus commune, est archaïque et vient de l’époque où le médecin était payé par le patient à la visite…

160. LE COLLÈGE DES MÉDECINS VEUT ADAPTER LA MÉDECINE FAMILIALE – Le Collège des médecins publie aujourd’hui un nouvel «énoncé de position» sur le rôle du médecin de famille au Québec. Dans le document, le Collège rappelle que la profession d’omnipraticien a bien évolué ces dernières années et que la pratique doit rapidement s’adapter pour mieux répondre aux besoins de la population…

161. «CHANGER LA CULTURE» DES MÉDECINS DE FAMILLE – Rappelant que la mission première du médecin de famille est d’accepter la responsabilité du suivi à long terme des patients en première ligne, le président du Collège des médecins du Québec (CMQ), le Dr Charles Bernard, se désole de voir que les médecins de famille ont partiellement délaissé cet aspect de leur travail…

162. SCANNERS: JUSQU’À 35 % DES EXAMENS SERAIENT ÉVITABLES, SELON DES EXPERTS – Souffrant de maux de tête récurrents, Geneviève Charland, 31 ans, a tenté d’apaiser sa douleur par la médication, sans succès. L’an dernier, son médecin de famille lui a prescrit un scanner (un examen d’imagerie médicale). « J’espérais trouver enfin la raison de mes maux de tête, j’étais impatiente de savoir. » Le résultat s’est révélé négatif…

163. LA CAQ PROPOSE DE METTRE LA HACHE DANS L’INCORPORATION DES MÉDECINS: CETTE MESURE PERMETTRAIT DE RÉCUPÉRER 150 M$, SELON LE PARTI – La Coalition avenir Québec (CAQ) estime qu’il est urgent d’aider les milliers de personnes qui sont en attente de soins à domicile et propose d’investir dans ces services les sommes que le gouvernement récupérerait s’il mettait fin à l’incorporation des médecins…

164. L’INCORPORATION DES MÉDECINS A ASSEZ DURÉ, SELON LA CAQ – La Coalition Avenir Québec (CAQ) veut mettre un terme à l’incorporation des médecins. Le député François Paradis croit que le gouvernement pourrait ainsi récupérer 150 millions $ qui échappent annuellement aux coffres de l’État et les réinvestir dans les soins de santé à domicile…

165. FRANÇOIS PARADIS EN MODE SOLUTIONS – Après avoir oeuvré une trentaine d’années dans les médias, François Paradis poursuit le service public dans le rôle de député de Lévis et de porte parole de la Coalition avenir Québec pour les ainés, en santé et services sociaux. Ainsi, il continue de s’intéresser à ce qui préoccupe la population, comme il l’a souvent fait en animant à la radio ou à la télé…

166. SANTÉ: LA POPULATION AVANT L’INCORPORATION – Lors de la dernière campagne électorale de 2014, le Parti libéral du Québec s’est engagé à investir 150 millions de dollars par année pendant 5 ans dans les services et soins à domicile…

167. INCORPORATION DES MÉDECINS: COUILLARD «OUVERT AU DÉBAT», BARRETTE FERMÉ – Alors que Philippe Couillard se dit «ouvert au débat», son ministre de la Santé, Gaétan Barrette, refuse de priver les médecins de la possibilité de s’incorporer…

168. L’INCORPORATION DES MÉDECINS N’EST PAS IMMUABLE, PRÉVIENT COUILLARD – Le premier ministre Philippe Couillard ne défend pas avec autant d’ardeur que son ministre de la Santé la possibilité qu’ont les médecins de s’incorporer à des fins fiscales. Il ne la juge pas sacrée…

169. LES MÉDECINS ET LE FISC – La Coalition avenir Québec (CAQ) propose à Québec de mettre fin à l’incorporation des médecins, de récupérer 150 millions $ en impôts qui pourront être réinvestis dans les soins à domicile. Fort intéressant, mais incomplet. Pourquoi s’arrêter là? Le cas des médecins n’est pas le seul élément qui cloche dans la fiscalité québécoise et qui prive l’État de fonds pour financer des services publics, alléger le fardeau fiscal des contribuables moins nantis et donner un coup de pouce à des entreprises qui en ont vraiment besoin. Le débat doit être élargi…

170. MÉDECINS INCORPORÉS: «PRIVILÈGE INACCEPTABLE» DIT KHADIR – Le député de Québec solidaire Amir Khadir ajoute sa voix à celles des personnes qui réclament la fin du droit à l’incorporation pour les médecins, «un privilège inacceptable» dont il a toujours refusé de se prévaloir…

171. MÉDECINS OU MÉDECINS INC.? L’INCORPORATISME – Plus tôt cette semaine, Philippe Couillard avait entrouvert la porte à un débat sur une éventuelle remise en question de l’« incorporation » des médecins. Par la suite, le ministre Gaétan Barrette a tout fait pour étouffer ce début de réflexion. Encore une fois, le gouvernement Couillard se comporte comme une médicalocratie…

172. LES MÉDECINS-ENTREPRENEURS – On l’a tous vécu : attendre une, deux, trois heures en clinique avant de voir un médecin même si on a bel et bien rendez-vous et qu’il y a des semaines, voire des mois, que ledit rendez-vous a été pris. Pourquoi la clinique a-t-elle la témérité de vous convier à, disons, 17 h 15, si à vue de nez au moins quatre autres personnes misent sur le même tête-à-tête ? À quoi ça sert, sinon à accommoder le médecin, tout en vous réduisant à de la chair à canon dans le grand « complexe médico-industriel » qu’est le nôtre ? Au suivant…

173. LES MÉDECINS, MOINS GRAS DUR QU’ON PENSE – Les médecins ne sont pas populaires ces jours-ci à cause du débat sur leur rémunération. Les gens ont l’impression que le gouvernement a perdu le contrôle de leurs hausses de salaire. Ils sont vus comme les enfants gâtés du système…

174. QUÉBEC RENONCE À DONNER MOINS AUX MÉDECINS – Le président du Conseil du trésor, Sam Hamad, abandonne la stratégie audacieuse de son prédécesseur Martin Coiteux, qui cherchait à limiter la croissance de la rémunération des médecins. Ils toucheront finalement les mêmes hausses salariales que les employés de l’État, et non seulement une partie. Ils ont ainsi la garantie d’empocher 368 millions de dollars de plus par année, plutôt que 210 millions…

175. LETTRE AUX MÉDECINS INC. – Chers médecins, je vous entends. Je constate à quel point le débat entourant votre rémunération vous démotive, surtout dans un contexte où Gaétan Barrette vous demande d’être plus productifs pour répondre aux besoins des patients…

176. LE BUFFET – Quand vous allez à votre clinique médicale avec vos enfants, c’est habituellement pour des otites, des amygdalites, des sinusites, etc. L’examen est élémentaire et vous ressortez avec une prescription…

177. LES OMNIS EN CLSC POUSSÉS À ÊTRE PLUS PRODUCTIFS: QUÉBEC ET LA FMOQ PRESSENT LES MÉDECINS À RENONCER À LA RÉMUNÉRATION HORAIRE – Salaire gelé à vie s’ils refusent, prime de 20 % s’ils acceptent : les médecins de famille payés à l’heure ou à salaire annuel fixe, notamment en CLSC, sont pressés par Québec et leur fédération de changer le mode de rémunération. On les incite fortement à inclure une composante à l’acte, à l’image de leurs collègues qui pratiquent en clinique ou en GMF. Et certains médecins estiment qu’on leur force la main…

178. PRIMES DE 1,5 G$ AUX MÉDECINS: LES GAINS VERSÉS AUX OMNIPRATICIENS N’ONT PAS DONNÉ LES RÉSULTATS ATTENDUS AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ – Les médecins omnipraticiens ont encaissé des primes de plus de 1,5 milliard de dollars au cours des cinq dernières années sans livrer aux patients le volume de services attendu par le ministère de la Santé, a appris Le Journal…

179. LES MÉDECINS DOIVENT LIVRER LA MARCHANDISE, DIT BARRETTE – Les médecins doivent livrer la marchandise maintenant qu’ils ont complété le rattrapage salarial qu’ils demandaient, souhaite le ministre de la Santé Gaétan Barrette…

180. LE PROBLÈME EST L’APPLICATION DU MODE DE RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS, DIT BARRETTE – «Le problème, ce n’est pas le mode [de rémunération des médecins]. C’est la façon d’exercer le mode.»…

181. HAUSSE DU SALAIRE DES MÉDECINS: PORTE «PLUS FERMÉE QU’OUVERTE», DIT BARRETTE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, assure que la porte est «plus fermée qu’ouverte» quant à l’éventualité d’une nouvelle hausse de la rémunération des médecins…

182. LES MÉDECINS POURRAIENT GAGNER PLUS… S’ILS FONT UNE DÉMONSTRATION À LA EINSTEIN – La rémunération des médecins pourrait encore augmenter s’ils font la démonstration « à la Einstein » qu’ils ont un écart à combler par rapport au reste du Canada, a déclaré mardi le ministre de la Santé, Gaétan Barrette…

183. LES MÉDECINS DISCUTENT DES GRANDS ENJEUX DE LEUR PROFESSION EN CONGRÈS – Quelque 150 acteurs-clés du milieu médical se sont donné rendez-vous à Montréal pour le 18e Congrès annuel de l’Association médicale du Québec (AMQ) afin de mettre la table sur d’éventuelles pistes de solution permettant d’offrir non seulement plus de soins à la population mais aussi une meilleure qualité de service…

184. « ON N’A PAS À LES CONVAINCRE » DE L’INTERDISCIPLINARITÉ, SE RÉJOUIT BARRETTE – Les étudiants en sont sortis déçus, mais le ministre de la Santé Gaétan Barrette, lui, s’est réjoui de voir les futurs médecins, infirmières, pharmaciens, psychologues, physiothérapeutes et autres discuter ensemble des façons de réorganiser les services de première ligne en santé, notamment grâce à l’interdisciplinarité…

185. LES ÉTUDIANTS EN SANTÉ DEMANDENT AU MINISTRE DE CONSULTER LA POPULATION – Le Forum de la relève étudiante pour la santé au Québec (FRESQue), qui a regroupé ce week-end environ 150 étudiants représentant 27 associations universitaires dans le domaine de la santé, réclame que le ministre Gaétan Barrette consulte davantage les professionnels de la santé et les citoyens…

186. LES MÉDECINS S’EN PRENNENT À UN CHERCHEUR QUI ÉTUDIE LEUR MODE DE RÉMUNÉRATION – Dans des lettres adressées au Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) et celle des médecins omnipraticiens (FMOQ) s’en prennent à la crédibilité du chercheur de l’Université de Montréal Damien Contandriopoulos, estimant qu’il n’a pas le recul nécessaire pour mener des travaux sur la rémunération des médecins. Ayant pris soin de mettre en copie le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, et le pdg de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), Jacques Cotton, la FMSQ va ni plus ni moins jusqu’à «exiger» que le chercheur soit écarté de ces travaux…

187. RADIOLOGISTES : LES MIEUX RÉMUNÉRÉS – Pas de doute possible. Les statistiques de la Régie de l’assurance maladie du Québec montrent que le ministre Barrette, ex-président de l’Association des radiologistes, a bien servi ses collègues…

188. TROP, C’EST COMME PAS ASSEZ! – Saviez-vous que le gouvernement vient d’entreprendre une nouvelle ronde de négociations avec ses médecins? Québec ne le crie pas sur tous les toits et pour cause. Ne vient-on pas de consentir aux omnipraticiens et aux spécialistes de généreuses augmentations salariales? Sans parler des fameuses primes de 1 milliard 500 millions de dollars qu’on a encore de la difficulté à digérer. Étais-je la seule à espérer qu’on en avait fini pour un bout de négocier avec nos médecins, enfants chéris du système?…

189. POURQUOI LES MÉDECINS SOURIENT-ILS? – La hausse excessive de rémunération que le gouvernement a accordée en 2007 aux médecins leur procure un avantage de pouvoir d’achat de 19 % à 34 % par rapport à leurs confrères ontariens…

190. 2,4 MILLIONS POUR UN SEUL MÉDECIN – En 2015, le médecin ayant soumis la facture la plus élevée à la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ) est un obstétricien-gynécologue dont la note totale s’élève à plus de 2,4 millions, révèlent des données obtenues par La Presse. Les 25 médecins les mieux rémunérés de la province l’an dernier sont tous des spécialistes, et le total de leur rémunération atteint près de 50 millions…

191. SALARIAT DES MÉDECINS: BARRETTE FERME LA PORTE À DOUBLE TOUR – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a mené un long réquisitoire contre le salariat des médecins mardi soir pendant l’étude des crédits de son ministère, estimant que «ce mode de rémunération est un mode qui, par définition, diminue la productivité des médecins». Il en a profité pour s’attaquer, sans le nommer, au chercheur de l’Université de Montréal Damien Contandriopoulos, un expert «biaisé», selon lui. Une opinion qui rejoint celle des deux fédérations de médecins du Québec…

192. SALAIRES DES MÉDECINS SPÉCIALISTES: GAÉTAN BARRETTE APPELLE À UNE RÉFLEXION – Impressionné par la rémunération de certains médecins, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, appelle la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) à une “réflexion” sur les grilles tarifaires et leur gestion…

193. LES INTOUCHABLES – Le ministre de la Santé promet à nouveau d’éventuelles «supercliniques» comme remède miracle à l’engorgement chronique des urgences. Donc, pas de prise en charge réelle des patients, mais un énième arrêt de passage pour voir un médecin parmi d’autres…

194. RÉMUNÉRATION: LA FÉCONDATION IN VITRO MONTRÉE DU DOIGT PAR BARRETTE – Les sept obstétriciens-gynécologues figurant sur la liste des 25 médecins ayant le plus facturé la Régie en 2015 sont «?tous des médecins qui pratiquaient la fécondation in vitro?», a affirmé hier le ministre de la Santé, Gaétan Barrette. «?Ça vous montre à quel point c’était un programme qui coûte cher?», a-t-il ajouté…

195. SALAIRE DES SPÉCIALISTES: LES MÉDECINS DOIVENT LIVRER LA MARCHANDISE, RÉPÈTE BARRETTE – Les spécialistes ont eu droit à une importante hausse de salaire ces dernières années, reconnaît le ministre Gaétan Barrette, qui assure que son gouvernement entend mettre le holà à l’enrichissement des médecins…

196. DES MÉDECINS MIEUX PAYÉS MAIS DES SERVICES EN BAISSE – Alors que les médecins québécois ont touché des revenus additionnels de 1,6 milliard $ au cours des cinq dernières années, les soins fournis à la population ont stagné, voire même diminué, constate Damien Contandriopoulos, professeur à la faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal…

197. LES MÉDECINS SPÉCIALISTES GAGNENT 33 % DE PLUS QU’EN 2009: LA MOYENNE DES REVENUS ANNUELS DE CES MÉDECINS ATTEINT PRESQUE 400 000 $ – Les revenus des médecins spécialistes ont bondi de 33 % en cinq ans au Québec, et ce, même si plusieurs dénoncent le fait que les soins ne s’améliorent toujours pas dans le réseau…

198. BARRETTE INVITE LA FMSQ À CONTRÔLER LES SALAIRES DES SPÉCIALISTES – Impressionné par la rémunération de certains médecins, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, appelle la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) à une « réflexion ». La présidente de la FMSQ, la Dre Diane Francoeur, répond que l’exercice est déjà en cours…

199. MÉDECINS SPÉCIALISTES: UN REVENU MOYEN NET DE 420 000 $ – Le revenu moyen net des médecins spécialistes du Québec a été de 420 000 $ en 2015-2016, et leurs frais annuels de cabinet ont été de 30 000 $ en moyenne, révèlent des données publiées par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec dans le cadre de l’étude des crédits…

200. QUAND ON SE COMPARE, ON S’AMBITIONNE – Le Québec et l’Ontario viennent de révéler les plus importantes rémunérations facturées par des médecins au système public en 2015. Dans les deux cas, des spécialistes trônent au sommet du palmarès. Le record est de 2,4 millions de dollars ici, de 6,6 millions chez nos voisins. Un embarras pour la profession ? La sagesse populaire voudrait le croire, mais dans les faits, la divulgation des hauts salaires mène souvent à une surenchère…

201. L’ARROGANCE NE SÉDUIT PAS – Il y a un peu plus de dix ans, La Grande Séduction était à l’affiche dans les salles de cinéma du Québec. Ce film raconte l’histoire de Dr Christopher Lewis, que les habitant·e·s d’un village de la Côte-Nord tentent de séduire bien que ce dernier semble davantage attaché à la débauche montréalaise qu’au proverbial serment d’Hippocrate… Il est navrant de constater que le personnage arrogant du Dr Lewis rejoint l’image que plusieurs se font aujourd’hui des médecins québécois…

202. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: UNE APPARENCE DE CONFLIT D’INTÉRÊTS À LA RAMQ, ESTIME LA PROTECTRICE DU CITOYEN – Le fait que les fédérations médicales siègent au conseil d’administration de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) peut soulever des doutes sur la volonté réelle de l’organisme d’enquêter sur la rémunération des médecins, a exposé la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, hier…

203. D’INDÉCENTS BARS OUVERTS – Au fil du temps, on découvre un laisser-faire ahurissant dans la «gestion» de la rémunération des médecins à même les fonds publics. Ce cumul de «bars ouverts» est carrément indécent…

204. L’HOMME DE LA SITUATION ? – Un des grands défis qui attend le monde de la santé dans les années qui viennent, ce seront les négociations sur la rémunération des médecins…

205. HUMAINS MALGRÉ TOUT – En tant que médecin travaillant exclusivement en salles d’urgences, je suis 100 % d’accord avec le Dr Roy. J’en suis rendue à vouloir quitter ce métier pour retrouver la paix et le respect. Rendue blessée et triste de sacrifier l’enfance et l’adolescence de mes enfants que je vois peu en raison des horaires atypiques des urgences…

206. DES MOUTONS NOIRS CHEZ LES MÉDECINS – Dans le débat sur la rémunération des médecins, et celui des GMF et cliniques réseaux (supercliniques) qui feront mieux que les CLSC, il y a des voix discordantes qui peinent à se faire entendre. Et pour cause : elles vont à l’encontre du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui ne supporte guère d’être contredit, et que ça se sache…

207. FAUT-IL GELER LES MÉDECINS ? – Faut-il geler la rémunération des médecins pendant cinq à dix ans ? Faut-il leur retirer complètement le droit à l’incorporation ?…

208. PAS QUESTION DE GELER LE SALAIRE DES MÉDECINS, DIT BARRETTE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne veut rien savoir de la proposition de geler la rémunération des médecins, avancée mercredi par Jean-François Lisée…

209. GELER LES MÉDECINS ? – Le candidat à la direction du Parti québécois, Jean-François Lisée, a lancé l’idée la semaine dernière de geler le salaire des médecins, peut-être pendant dix ans, pour récupérer les hausses salariales abusives dont ils auraient profité depuis quelques années…

210. FINI L’EXAMEN ANNUEL AVEC VOTRE MÉDECIN – Dès le mercredi 1er juin, l’entrée en vigueur de la nouvelle grille tarifaire entourant la rémunération des médecins omnipraticiens va mettre en péril les examens annuels pour les personnes en bonne santé…

211. SOINS À DOMICILE: UN SERVICE VICTIME DE LA NOUVELLE GRILLE TARIFAIRE – À Saguenay, le service Jonquière-Médic, qui effectue plus de 11 000 visites médicales « d’urgence » à domicile par an, est en péril. La raison ? La nouvelle façon de rémunérer les omnipraticiens à compter du 1er juin favorise la prise en charge, mais décourage les médecins de pratiquer uniquement en sans rendez-vous ou de faire des examens annuels, jugés inutiles…

212. LA COMMUNAUTÉ SE MOBILISE – La communauté jonquiéroise, appuyée des politiciens municipaux de Saguenay et provinciaux, se mobilise pour sauver l’organisme Jonquière-Médic, dont la survie est menacée par la mise en place des nouvelles ententes de rémunération entre le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et la Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ)…

213. JONQUIÈRE MÉDIC : SYLVAIN GAUDREAULT  MET DE LA PRESSION SUR QUÉBEC – Le député de Jonquière et chef intérimaire du Parti québécois, Sylvain Gaudreault, est irrité par l’attitude du ministre de la Santé qui ferme la porte à toute entente spécifique pour les médecins de Jonquière Médic…

214. L’IRIS PROPOSE DE RÉDUIRE DE 12 % LES SALAIRES DES MÉDECINS – Dans une étude, l’institut de recherche de gauche constate une hausse qu’elle qualifie de « difficilement justifiable ». L’augmentation vertigineuse du salaire des médecins est devenue « difficilement justifiable », conclut une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), qui recommande rien de moins que de réduire leur rémunération de 12 %.

215. LES MÉDECINS NE SONT PAS À PLAINDRE – C’est une rumeur persistante chez une majorité de travailleurs du Québec que nos médecins généralistes ont des «revenus excessifs» et nos spécialistes des «revenus disproportionnés», et cela semble motivé par quelques bonnes raisons: leurs études ne leur ont pas coûté cher comparé aux autres provinces; le coût de la vie au Québec est moindre que dans la majorité des autre provinces; la santé est un monopole jalousement conservé par les médecins qui sont très réticents à le partager avec les super infirmiers et les pharmaciens, et qui ne veulent surtout pas le perdre pour les mêmes raisons qu’Hydro et la SAQ. À ce titre, citons en exemple les médecins diplômés de Paris, Londres, Pékin, Rome, La Havane, etc. qui ne sont pas autorisés d’office à exercer au Québec à cause d’un contingentement monopolistique pour maintenir la rareté du service et les salaires élevés. Est-ce une légende urbaine ou la triste réalité?…

216. REVENUS DES MÉDECINS: VERS UNE NÉGOCIATION «CORSÉE» – Alors que des ministères voient leur budget amputé et que la grogne populaire monte à propos des revenus élevés des médecins, ces derniers doivent encore recevoir près de 5,3 milliards $ en sommes étalées jusqu’en 2022…

217. LA RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS QUÉBÉCOIS – Dans cette note socioéconomique, nous abordons la rémunération des médecins québécois. Plus une semaine ne passe sans qu’on ne fasse référence aux revenus de cette catégorie de professionnels de la santé. Et pour cause, les augmentations qu’elle a obtenues depuis une décennie constituent une charge imposante et croissante pour les finances publiques du Québec. Cette note vise à faire le point sur cette rémunération et proposer certaines avenues à explorer pour corriger les excès actuels…

218. LES MÉDECINS AU PIED DU MUR – L’IRIS publiait hier une note socio-économique sur la rémunération des médecins québécois. Dans cette publication, nous montrons comment la taille de l’enveloppe budgétaire qui sert à payer les médecins s’est hypertrophiée et pourquoi il est urgent de reprendre le contrôle de ces dépenses. Tant le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette que le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ont réagi à notre document. Et ils ne l’ont pas aimé…

219. NEXT, AU SUIVANT… – La rétinite pigmentaire (RP) est une chiennerie de maladie génétique qui conduit à la cécité. En gros, votre vision commence par diminuer dans la pénombre, vous ne voyez plus ce que vous voyiez, avant. Coudonc, elle est où, la télécommande ? Elle est juste là, chérie, à côté de ta cuisse… Le déclin de la vision est progressif, quasiment inéluctable. Vers la fin, les gens atteints de rétinite pigmentaire voient le monde comme s’ils regardaient à travers une paille. Soudain, pouf, ils sont aveugles…

220. LES MÉDECINS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À VOULOIR FACTURER À LA HAUSSE – Les médecins omnipraticiens sont de plus en plus nombreux à contester leur rémunération: les demandes de révision à la hausse de leur facturation ont bondi de 55 % sur trois ans, entre 2012-2013 et 2014-2015…

221. BISBILLE CHEZ LES OMNIPRATICIENS – Des médecins de famille des Laurentides et de Lanaudière tentent de réformer la manière d’élire leurs délégués régionaux. Leurs collègues de partout au Québec suivent la situation de près. Une quinzaine de médecins de famille des Laurentides et de Lanaudière estiment que leur voix n’est pas suffisamment entendue à la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ). Choqués, ils ont obtenu la tenue d’une assemblée extraordinaire de leur association, le 15 septembre prochain. Les 600 médecins de la région y seront notamment invités à se prononcer sur l’opportunité de voter pour leurs délégués par scrutin électronique et universel…

222. LE SALARIAT POUR LES MÉDECINS ? DISCUTONS-EN ! – Plusieurs observateurs estiment que la rémunération des médecins est excessive. Certains proposent que le médecin, rémunéré presque exclusivement par l’État, devrait être salarié comme les autres employés de l’État. Il y a beaucoup de bons arguments pour le salariat des médecins, et pas seulement pour les finances publiques, mais aussi pour les médecins…

223. UN CHIRURGIEN MILLIONNAIRE GONFLE SES REVENUS EN PROFITANT DU SYSTÈME – En 2015, le Dr Issam El-Haddad, seul chirurgien à plein temps du Centre hospitalier La Sarre en Abitibi-Témiscamingue, a été le chirurgien général le mieux payé de la province. Mais pour réussir cet exploit, nous avons découvert qu’il a profité du système…

224. LA RÉPLIQUE DES MÉDECINS – De nombreux médecins ont réagi avec colère et indignation à ma dernière chronique qui mettait en lumière les abus de certains de leurs collègues. C’est fascinant de constater que ce sont tout de suite les bons médecins qui se sentent visés quand on critique la profession médicale et non ceux qui devraient l’être, soit les abuseurs du système qui l’utilisent à leur avantage. Ceux-là ne se sentent jamais fautifs. Ils continuent sans gêne leurs magouilles et lèvent les yeux au ciel quand on pointe du doigt leurs mauvaises pratiques, se cachant derrière la légalité parfois douteuse de certaines règles…

225. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: QUÉBEC ET LA FMOQ SE RENVOIENT LA BALLE – Le ministre de la Santé Gaétan Barrette et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) se renvoyaient la balle mercredi afin d’expliquer comment des mesures « discriminatoires » envers les médecins qui bénéficient d’un congé de maternité ont pu se retrouver dans l’entente globale qui régit leur travail. Ils semblaient toutefois d’accord pour remédier à la situation avant que la Commission des droits de la personne ne s’en mêle…

226. BIEN INVESTIR EN SANTÉ – Bientôt, de nouvelles négociations commenceront entre le gouvernement et les fédérations médicales pour discuter des prochaines ententes. Nous voyons là une belle occasion d’amorcer une réflexion ouverte et novatrice, de façon à investir judicieusement en santé…

227. CLINIQUES MÉDICALES: DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS DONT QUÉBEC NE PEUT SUIVRE LA TRACE – La formule existe depuis les années 80: verser une rémunération supplémentaire de 30 % aux médecins qui pratiquent en clinique. Et pourtant, difficile de savoir si elle donne les résultats souhaités. Québec admet l’absence de reddition de compte…

228. BARRETTE ENGAGE UN AUTRE COMBAT AVEC LES MÉDECINS: LE MINISTRE DE LA SANTÉ ESTIME QUE LA PARITÉ EST ATTEINTE ET QUE L’ENTENTE DE 2014 DOIT ÊTRE REVUE – D’avis que le rattrapage salarial est aujourd’hui « fait et complété », le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, veut rouvrir les ententes signées avec les fédérations médicales qui visent à combler l’écart avec les autres provinces. Alors que le ministre presse les médecins de faire preuve « de conscience sociale », les médecins l’accusent de renier sa signature…

229. QUÉBEC VEUT REVOIR LES HAUSSES SALARIALES DES MÉDECINS – Alors que s’amorce une nouvelle ronde de négociations entre Québec et ses médecins, le ministre Gaétan Barrette a invité les fédérations médicales à rouvrir leurs ententes pour revoir les hausses de rémunération qui doivent leur être versées au cours des prochaines années. Une offre aussitôt critiquée par les fédérations…

230. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: DE QUEL RATTRAPAGE PARLE-T-ON ? – Le rattrapage salarial des médecins québécois est complété, a affirmé le ministre de la Santé Gaétan Barrette lundi. De fait, les médecins vont avoir du mal à nous convaincre qu’ils sont sous-payés par rapport à qui que ce soit. Hélas, le sujet n’est pas évacué pour autant. Au contraire, les comparaisons avec le reste du Canada seront encore une fois au cœur des négociations salariales qui s’amorcent. Et en l’absence d’évaluation indépendante, chacun va pouvoir continuer à dire n’importe quoi…

231. NÉGOCIATIONS AVEC LES MÉDECINS: BARRETTE FURIEUX D’ÊTRE MIS SUR LA TOUCHE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne pilotera pas les négociations avec les fédérations médicales. Le premier ministre Philippe Couillard a annoncé que les négociations seraient chapeautées « par un comité de négociation en bonne et due forme, avec un négociateur en bonne et due forme désigné par le Conseil du trésor », une déclaration qui a fait rager le ministre Barrette, a-t-on appris dans les coulisses…

232. RÉMUNÉRATION DES MÉDECINS: LE MINISTRE BARRETTE CONTRE LE DR BARRETTE – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne fera pas la part belle aux médecins cette fois, semble-t-il. On aurait préféré évidemment qu’un ministre de la Santé mette fin à l’hémorragie bien avant. Et il est ironique par ailleurs que ça soit celui qui a largement contribué à cette décennie d’augmentations insoutenables de la rémunération médicale (alors qu’il présidait la Fédération des médecins spécialistes) qui décide aujourd’hui de se poser en garde-fou des hausses démesurées…

233. NÉGOCIATIONS AVEC LES MÉDECINS: EXIT BARRETTE – En écartant Gaétan Barrette des négociations avec les fédérations médicales, le premier ministre Philippe Couillard a pris une sage décision. Je serais mal placé pour la critiquer après avoir déploré à plusieurs reprises que ce dossier soit piloté par un ministre que j’ai qualifié de « conflit d’intérêts sur deux pattes »…

234. NÉGOCIATIONS AVEC LES MÉDECINS: DÉFINISSONS CE QUI CONSTITUE LE BON SENS – M. Castonguay, J’ai lu avec intérêt votre opinion au sujet des changements fondamentaux que vous jugez essentiels dans l’administration et le déploiement du système de santé au Québec. Dans un premier temps vous vous réjouissez du mandat confié au Conseil du trésor pour chapeauter les négociations avec les médecins « pour enfin ramener le bon sens dans les négociations ». Il m’apparaîtrait important toutefois que vous définissiez ce que vous entendez par « bon sens »…

235. DEVOIR DE DÉBATTRE SUR LES MÉDECINS: UNE COTE D’AMOUR EN DENTS DE SCIE? – Alors que la rémunération astronomique de certains médecins a récemment fait les gros titres et que Québec engage une nouvelle ronde de négociations avec la profession médicale, les médecins sont-ils réellement tombés de leur piédestal ?…

236. LES MÉDECINS SONT-ILS TOMBÉS DE LEUR PIÉDESTAL? – La question m’est régulièrement posée. Mais je n’y répondrai pas comme politicien, car il y aurait toute une ironie qu’un politicien commente ce qu’on imagine être le désamour du Québec pour les médecins. Le politicien que je suis ne saurait que rassurer les médecins qu’il n’y a pas de quoi se plaindre ! Le Baromètre des professions 2016 place les médecins en haut de la liste du taux de confiance des Québécois (les omnipraticiens au quatrième rang et les spécialistes au huitième rang), alors que les députés arrivent au 54e rang, juste devant les vendeurs d’autos usagées…

237. UN SYSTÈME EN RETARD SUR SON TEMPS – Les temps changent, et le contrat social qui lie les médecins et la population se doit d’évoluer aussi. Présentement, près de 70 % des nouveaux diplômés en médecine familiale sont des femmes, proportion inverse à la situation des générations précédentes. Les femmes représentent 60 % des médecins âgés de 40 ans et moins. La féminisation de la médecine, ainsi que la volonté générationnelle des hommes d’être plus présents pour leur famille forment la base d’une révolution dans un milieu conservateur. C’est l’occasion d’apporter des améliorations au système de santé au bénéfice des patients…

238. LES MÉDECINS ONT ROMPU UN CONTRAT SOCIAL – La profession médicale est-elle tombée de son piédestal ? s’interrogeait Le Devoir mercredi. Ou plutôt, a-t-on retiré ce même piédestal ? En écoutant les débats publics aujourd’hui, force est de constater que oui. Notre profession occupe maintenant une position fragilisée dans la confiance de la population. Le contrat tacite qui nous permettait de jouir de certains privilèges en retour de services accessibles a été rompu. Plusieurs ont cherché à dévier la responsabilité de la situation vers des éléments extérieurs, tels que l’intervention des lois 10 et 20. Cependant, la faute ne peut pas toujours incomber à autrui. Comme médecins, nous sommes partie prenante de la problématique et de la solution…

239. « LES PATIENTS, ON LES VOIT » – Année après année, les radiologistes figurent en tête du classement des spécialités médicales les mieux rémunérées au Québec, avec les ophtalmologistes et les chirurgiens. En 2015, la rémunération moyenne brute des radiologistes québécois a été de 660 000 $…

240. UNE RÉVOLUTION ET UN CASSE-TÊTE – En 2015, trois nouvelles recherches scientifiques ont littéralement révolutionné la façon dont sont traités les patients avec de graves accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les radiologistes d’intervention sont désormais impliqués dans les procédures, créant du coup un véritable casse-tête pour les hôpitaux universitaires du Québec…

241. LES MÉDECINS SPÉCIALISTES N’ONT PAS ROMPU LEUR «CONTRAT SOCIAL» – La profession médicale est-elle tombée de son piédestal ? Quelle étrange question, posée par Le Devoir, pour parler de la relation entre les médecins et la population ! Le 23 novembre, le débat a eu lieu avec, en toile de fond, la question de la productivité des médecins, mais plusieurs commentaires faits par les panélistes n’étaient basés que sur leurs opinions personnelles. Selon nous, le constat est assez clair : les médecins spécialistes du Québec sont incapables d’avoir accès à des données probantes pour documenter adéquatement cette fameuse question de la productivité…

242. UN CHANGEMENT DANS LE STATUT DES MÉDECINS – Tout en respectant leur liberté professionnelle, les médecins devraient être intégrés au personnel des hôpitaux. Alors que les négociations s’engagent entre les médecins et le Conseil du trésor, il importe d’identifier les raisons pour lesquelles les résultats souhaités ne sont pas atteints malgré les énormes sommes consacrées à la rémunération des médecins. Un tel exercice est essentiel afin d’améliorer la situation sur les plans de l’accès et de la qualité des soins, l’engorgement des urgences, les longs délais, les insupportables reports et les carences dans les soins à domicile. Si l’objectif des négociations est l’amélioration de notre système de santé en fonction des patients, un tel exercice est absolument essentiel…

243. L’IRIS SUGGÈRE DE FAIRE DES MÉDECINS DES SALARIÉS – Si les médecins gagnaient quatre fois le revenu moyen des Québécois et non plus 7,6 fois, tel qu’ils le font actuellement, la province économiserait 4,3 milliards par année.   Voilà ce qu’avance l’Institut de recherche et d’informations…

244. L’ALLOCATION DES RESSOURCES POUR LA SANTÉ ET LES SERVICES SOCIAUX AU QUÉBEC : ÉTAT DE LA SITUATION ET PROPOSITIONS ALTERNATIVES – Les modes d’allocation des ressources financie`res sont de´terminants en matie`re de sante´ et services sociaux. Au Que´bec, les de´penses publiques lie´es aux e´tablissements sociosanitaires et celles lie´es aux me´decins sont ge´re´es se´pare´ment. La re´partition aux premiers se fait principalement en fonction d’un financement historique alors que les seconds sont majoritairement re´mune´re´s a` l’acte. Depuis quelques anne´es, l’ensemble de ce fonctionnement est remis en question. Le gouvernement voudrait d’une part soumettre les e´tablissements a` une forme de concurrence et de nombreux observateurs souhaitent modifier la fac¸on de re´mune´rer les me´decins. Cette e´tude dresse un portrait de la situation actuelle dans ces deux champs de de´penses, explore les diffe´rentes avenues en termes de re´forme et formule des propositions afin d’ame´liorer l’ensemble du syste`me sociosanitaire que´be´cois.

245. LES SPÉCIALISTES RETIENNENT LES SERVICES DE LUCIEN BOUCHARD: LES MÉDECINS NE VEULENT PLUS PARLER À GAÉTAN BARRETTE – Évoquant la possibilité de recours juridiques contre le gouvernement, les médecins spécialistes ont retenu les services de l’ancien premier ministre et avocat Lucien Bouchard pour défendre leurs intérêts. Ils demandent aussi le retrait du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, des négociations sur les épineux dossiers des frais accessoires et des échographies en cabinet…

246. SANTÉ: LES MÉDECINS DEVRAIENT ÊTRE DES SALARIÉS, SELON L’IRIS – Avec une rémunération globale de plus de 7 milliards de dollars, les médecins québécois « accaparent une part disproportionnée des dépenses de santé » et « menacent la pérennité des finances publiques ». Dans une étude qui sera rendue publique ce matin, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), qui se décrit comme un institut « sans but lucratif, indépendant et progressiste », publie une série de recommandations afin d’améliorer l’allocation de ressources financières en santé…

247. ÉCHOGRAPHIES: POUR QUE L’ACCESSIBILITÉ SOIT RÉELLEMENT AU RENDEZ-VOUS – La couverture par l’État des examens d’échographie fait présentement les manchettes. Le ministre de la Santé tente en effet d’imposer une réforme qui a pour objectif, en théorie, d’améliorer l’accès à ces services et de rétablir l’équité entre tous les Québécois. Nous souscrivons à ces objectifs, mais la réforme annoncée par le ministre ne permettra pas de les atteindre…

248. LE SALARIAT POUR LES MÉDECINS ! Je n’aime pas la caste médicale et son monopole qui dicte les priorités et accapare une portion indue des ressources collectives Notre système de santé coûte cher : la plus grosse part du budget de l’État (38 % d’un budget total d’environ 100 milliards)…

Et ailleurs…

COMBIEN GAGNENT VRAIMENT LES MÉDECINS ? Le mythe du médecin riche a vécu, à quelques rares exceptions près. Les rémunérations restent honorables mais très inégales. Du simple au triple…

LE SALAIRE D’UN MÉDECIN GÉNÉRALISTE COMPARÉ AU SECTEUR PROFESSIONS LIBÉRALES

(En France) COMBIEN GAGNENT RÉELLEMENT LES MÉDECINS? – Les radiologues, les anesthésistes et les chirurgiens sont les médecins les mieux lotis. La rémunération des spécialistes, qui gagnent pourtant mieux leur vie que les généralistes, a plus fortement progressé ces dix dernières années.

Analyse, chronique et lettre ouverte Réforme Barrette Revue de presse Services publics

Montréal. – Recul de l’accès, diminution et réduction des services, réseau fragilisé et affaibli, épuisement du personnel, démotivation, c’est en ces termes que la Coalition solidarité santé résume son bilan de l’année 2017 en Santé et Services sociaux (SSS).

« Si les manières du ministre Barrette ont été beaucoup critiquées par différents partenaires et personnels du réseau SSS, son œuvre est encore bien pire », constate avec tristesse Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Parce qu’elle atteint considérablement la population du Québec dans son droit à des soins de santé et à des services sociaux de qualité. L’objectif du gouvernement n’est plus que le système de SSS réponde aux besoins de la population, mais plutôt qu’il offre un même service partout, indépendamment des milieux, comme si c’était un MacDonald », continue-t-il.

Selon la Coalition, les problèmes sont en augmentation partout dans le réseau public. En voici un bref survol :

Les CISSS/CIUSSS (établissements régionaux nés des fusions découlant de la loi 10) : dénués de représentation citoyenne, des membres au pouvoir plus que limité, les Conseils d’administration n’en ont pas moins un potentiel de conflits d’intérêts explosif. Ils suivent un modèle de gestion « privée » inadapté pour un service public, de surcroît pour un réseau public de SSS, avec tout ce que cela entraîne au niveau de la planification et de la gestion de la main d’œuvre, de la manière de rendre les services, du financement, etc.;

Planification de la main-d’œuvre : la priorité est aux contraintes budgétaires immédiates au dépens des besoins de la population, sans vision à long terme;

Santé mentale des intervenant.e.s : les salarié.e.s essoufflé.e.s et surchargé.e.s sont en état de détresse psychologique, ont l’impression de perdre le sens de leur profession et se butent à un système qui fait la sourde oreille quant aux besoins réels, tant les leurs que ceux de la population;

Soutien à domicile (SAD) : statistiques à l’appui, on assiste à une baisse de services résultant d’une révision des critères d’admissibilité (contraintes budgétaires obligent). Ainsi des personnes handicapées voient leurs services coupés de moitié (40 h à 28 h par semaine), par souci d’équité avec les autres qui en ont aussi besoin;

Gestion par statistiques : accentuation de la pression sur les intervenant.e.s pour l’atteinte de cibles statistiques irréalistes; on vise le volume plutôt que la qualité.  La relation d’aide est vue comme une chaîne de montage;

Financement à l’activité (axé sur les patients) : on a déjà cassé le moule du financement historique, les établissements sont maintenant financés au volume d’activités (selon les résultats). Reste les chirurgies, dont le projet pilote de deux ans dans des cliniques privées se terminera en février prochain. Après quoi, le financement à l’activité pourra être généralisé. Dès le prochain budget Leitao attendu pour mars, le patient ne sera plus une personne ayant besoin d’aide et de soins, il deviendra un « revenu »; on traitera les patients les plus payants pour assurer le refinancement des CISSS/CIUSSS;

OPTILAB : poursuite de la centralisation régionale des analyses de laboratoires. Résultats : des ratés dans les transferts et dans le transport des échantillons, des prélèvements perdus ou des délais supplémentaires, des décisions coûteuses et bâclées;

GMF et supercliniques: le ministre a poursuivi le démantèlement des CLSC, la première ligne dans le réseau public, pour en recréer une nouvelle dans le privé, avec moins de services qu’en CLSC, inégale d’un GMF à l’autre, sous contrôle unique des médecins propriétaires, avec du financement public, mais sans contrôle citoyen;

Les Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme (CRDI TSA) : ces personnes sont oubliées, elles ne sont pas prises en compte, surtout les adultes à déficience lourde;

Les Centres jeunesse: manque flagrant de ressources, personnel à bout de souffle qui évolue dans un milieu encore trop empreint de violence; l’accent est mis sur la réduction à tout prix des listes d’attente, mais la prise en charge ne suit pas;

Les Centres de jour, les Centres de réadaptation en dépendance: on coupe, on ferme, on communautarise; délai jusqu’à un an pour recevoir un premier épisode de services; perte potentielle de l’expertise dans le réseau public, remplacée par le privé ou le communautaire;

Hébergement : des cas de plus en plus lourds, dans des Ressources intermédiaires (RI) de plus en plus inaptes à la prise en charge en raison de la concomitance et de la lourdeur des problèmes. Beaucoup de problèmes en santé et sécurité du travail pour le personnel;

Santé mentale : annonce de prise en charge de la psychothérapie par le réseau public de SSS grâce à un investissement de 35 M$; mais au final, ce sera plutôt au privé, sous l’autorité des médecins des GMF, avec un financement public; sans compter qu’avec 600 000 rendez-vous (RV) annuels annoncés, ça fera en moyenne 2,43 RV par personne, soit environ 145 minutes (à 60 minutes par RV) pour régler un problème de santé mentale.

La Coalition ne prétend pas avoir tout évalué. Mais elle assure que cette brève description de l’état des lieux ne reflète qu’une partie de la réalité.

« Les régions éloignées des grands centres écopent plus encore parce qu’elles ne représentent pas un marché intéressant pour le privé », continue Jacques Benoit. « Elles sont doublement perdantes : elles ont moins de services publics, et si le privé s’installe, ce sera à plus forts coûts pour combler le manque de volume. »

Pour la Coalition, en cette fin d’année 2017, le réseau public de SSS porte encore plus l’empreinte des trois années d’austérité du gouvernement Couillard. 

Et lors de sa mise à jour économique, le ministre Leitao annonçait une  baisse d’impôts d’un milliard de dollars, ce qui ne fera, selon la Coalition, que maintenir dans le futur le manque de ressources prétexté par ce gouvernement depuis trois ans pour mal-financer le réseau public.

« En entrevue, le ministre Fournier a confirmé ce qu’avait déclaré le premier ministre, à savoir que son gouvernement allait toujours continuer de dépenser moins que ses revenus », ajoute Jacques Benoit. 

Pour la Coalition, l’année 2018 pourrait marquer une pause dans les coupes et les restrictions budgétaires. « Tout cela ne sera qu’apparence. N’oublions pas que nous serons en période préélectorale », souligne Jacques Benoit.

« Il reste dix mois à ce gouvernement des vraies affaires pour comprendre que la santé n’est pas une occasion d’affaires, que la santé, c’est un droit, et qu’au Québec, depuis plus de 40 ans, on a fait ce choix! » conclut-il.

À propos de la Coalition solidarité santé.

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé, 

Téléphone : 514 442-0577

 

Communiqués Services publics

Montréal. – La Coalition solidarité se désole que le budget déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par le ministre Leitao maintienne et aggrave encore le manque de ressources dans les services publics, principalement en Santé et Services sociaux (SSS).
 
Après avoir administré de sévères compressions au réseau public de SSS depuis son élection, dont un milliard de dollars en une seule année, le ministre Leitao a annoncé qu’il va réinvestir 742 M$ en santé, sous les applaudissements nourris des députés de son gouvernement. 
 
« Se rendent-ils compte que pas un de ses budgets n’a maintenu le niveau de services de l’année précédente, et que chaque nouveau budget du ministre a aggravé ce manque de ressources par ses compressions à répétition? », se questionne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Et même encore aujourd’hui, l’augmentation de 4,2% ne maintient même pas le niveau de l’an dernier! », fait-il remarquer.
 
La Coalition rappelle que Raymond Bachand, un autre ministre libéral des finances sous Jean Charest, avait établi à 5,6% l’augmentation budgétaire nécessaire au maintien des services, et que le Conference Board du Canada a estimé en 2016 la croissance annuelle moyenne des dépenses à 5,2 % pour maintenir la viabilité du système de santé. Ce barème, le ministre Barrette l’a répété sur tous les toits pendant la négociation du financement fédéral de la santé. « Pourtant, le ministre des finances n’applique aucun de ces taux dans son budget. C’est comme s’il disait à Ottawa que ça lui coûte 5.20$, puis qu’il se retournait vers la population en leur disant : tiens, voilà 4.20$, vous en avez assez, on vous en donne pas plus!», explique M. Benoit.
 
La Coalition souligne que les baisses d’impôts consenties dans le budget contribueront principalement à baisser les revenus du gouvernement et à poursuivre le cercle vicieux des baisses de revenus-réductions des dépenses. « Le premier ministre Couillard l’a bien dit l’an dernier : son gouvernement va toujours continuer de dépenser moins que ses revenus. S’il dépense moins dans le secteur public de nos services, la population devra utiliser ses petites baisses d’impôts pour se procurer ses services auprès du privé ou via des hausses ou de nouvelles tarifications », ajoute M. Benoit.
 
Pour Solidarité santé, le ministre a encore une fois manqué une belle occasion de montrer son sérieux quand il se dit préoccupé des finances publiques et de la population. « Il dit avoir mis la maison en ordre mais il n’a toujours pas touché à une des plus importantes dépenses en Santé : le coût des médicaments! S’il rendait notre régime d’assurance médicaments 100% public, il pourrait réaliser des économies de un à trois milliards de dollars par année, à terme.  Il est là, le remède à ses coupures! », explose Jacques Benoit. «Ça, ça laisserait plus d’argent dans les poches des citoyennes et des citoyens, sans toucher à leurs services publics! », dit-il encore. 
 
Pour la Coalition, agir sur cette question, c’est agir au bénéfice de toute la population, au bénéfice des finances publiques et même des entreprises et de leur personnel dont les coûts en assurances collectives privées ne cessent d’augmenter à cause du coût exagéré des médicaments.  Solidarité santé signale qu’il y a même une pétition en ligne à ce sujet à Ottawa, pendant que le gouvernement du Québec préfère ignorer la question.
 
Que M. Leitao répête qu’il est prudent fait sourire Jacques Benoit. « Il est prudent pour ne pas déranger les pharmaceutiques et les assureurs qui empochent ainsi plus de profits! C’est le public au service du privé, au service des vraies affaires!», conclut-il.
 
 
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SOURCE Coalition Solidarité Santé  
Renseignements : Jacques Benoit, Coalition Solidarité Santé, Téléphone : 514 442-0577
 

Communiqués Financement Services publics

RÉFORME BARRETTE

Montréal. – Aujourd’hui, 1er avril 2015, entre en vigueur le Projet de loi 10 modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé. Pour la Coalition solidarité santé, avec l’application du PL 10, débute la plus grande entreprise de  privatisation du système public de santé et de services sociaux québécois.

La Coalition explique que dans le nouveau réseau public, les décisions seront prises très loin des réalités du terrain et des particularités populationnelles. Les membres des nouveaux conseils d’administration des établissements regroupés en immenses CISSS ou CIUSSS seront nommés par le ministre, avec une majorité de membres indépendants.  La Coalition solidarité santé voit dans cette gouvernance les intentions non avouées de privatisation du ministre et de son gouvernement.

« Le mémoire de l’Institut sur la gouvernance des organismes privés et publics (IGOPP) a dit que ce système de gestion en était un d’entreprise privée et qu’il faudra former les nouveaux dirigeants en conséquence », rappelle Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.

La Coalition rappelle également que la Fédération des chambres de commerce (FCCQ) demandait davantage d’entrepreneurs dans les C.A. d’établissement, en soulignant que les entreprises pouvaient  profiter des marchés publics pour prendre de l’expansion. Dans ce qui pouvait « faire l’objet d’une sous-traitance concurrentielle, la FCCQ indiquait notamment les fonctions auxiliaires (comme l’entretien ménager ou les services informatiques), les chirurgies d’un jour ou encore l’hébergement et les soins de longue durée pour personnes âgées. »

« Souvenons-nous que c’est Philippe Couillard, quand il était ministre de la Santé et des Services sociaux, qui a fait les premières fusions en 2004. Comme le PL 10, ça devait améliorer l’accès, diminuer la bureaucratie et faire des économies. Dix ans après, rien de tout cela n’a été réglé, mais la sous-traitance et la privatisation ont pris place et se sont implantées solidement dans tout le réseau », relève Jacques Benoit. « Et à partir d’aujourd’hui, le PL 10 va multiplier à plus grande échelle tous ces problèmes! », déplore M. Benoit.

La Coalition retrace, dans un historique, que le premier ministre actuel, Philippe Couillard, avait lui-même plaidé en 2008 pour plus de privé en santé, alors qu’il était partenaire chez PCP, déclarant même qu’« il n’y a rien de scandaleux à ce qu’on fasse des profits dans le secteur de la santé » et que « l’une des réalisations dont il [était] le plus fier en cinq ans passés à la tête du ministère de la Santé, c’est l’entente conclue avec [la clinique privée] Rockland MD ».  Pour Jacques Benoit, la sagesse populaire a un dicton qui exprime bien ce que la population devrait craindre : « Si le passé est garant de l’avenir… », dit-il.

Moins de démocratie et moins de services

Des 182 établissements publics existants, le réseau public de santé et de services sociaux du Québec ne compte plus maintenant que 34 établissements. À partir d’aujourd’hui, le ministre de la Santé et des Services sociaux devient le principal décideur de toutes questions tant locales, régionales que nationales, il contrôle presque tout, tant la prestation que le prestataire des soins et services, il nomme ou démet toutes personnes responsables.

« Qu’on travaille dans le réseau public de la santé, ou dans le milieu communautaire qui y collabore, ou qu’on soit citoyenne et citoyen du Québec ayant droit à des soins et services publics de santé, personne n’est épargné », déclare Jacques Benoit. « On nous dit qu’on sabre la  bureaucratie, mais dans les faits, on coupe plutôt dans la démocratie. Le ministre s’est vanté d’avoir rencontré, vendredi, l’ensemble des équipes de direction du réseau et qu’il n’y ait pas eu une seule critique. C’est sûr : quand c’est toi qui nomme et démet tout le monde, il n’y en a pas de critique. Est-ce que ça doit nous rassurer? », questionne M. Benoit.

Autre exemple : le PL prévoit que le gouvernement peut, par règlement, prendre toute mesure nécessaire ou utile à l’application de la présente loi ou à sa réalisation, sans obligation de publication ou de délai d’entrée en vigueur. « Et le règlement peut même s’appliquer rétroactivement au 1er avril 2015. C’est ça, la démocratie Barrette!», renchérit M. Benoit.

La Coalition solidarité santé prédit que ces fusions et réorganisations entraîneront une rationalisation à la baisse des soins et services. « Des personnes handicapées nous avisent déjà d’une harmonisation à la baisse de leurs heures de services à domicile, pendant que le CSSS Cœur-de-l’Île annonce le regroupement de certains services dans un seul lieu plutôt que dans plusieurs comme avant », dénonce Jacques Benoit.  Selon la Coalition, cette rationalisation entraînera une réduction de l’accessibilité, un recours forcé au privé, organismes sans but lucratif inclus, ou alors augmentera la charge des proches aidant.e.s. « qui sont majoritairement des femmes », rappelle M. Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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SOURCE : Coalition solidarité santé

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé. Téléphone : 514-442-0577

Communiqués Réforme Barrette Services publics

RÉFORME BARRETTE

PROJET DE LOI 20

Montréal. – La COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ considère que l’entente signée en grande pompe aujourd’hui entre le ministre Barrette et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ouvre la porte au développement et au financement d’un réseau de cliniques et supercliniques médicales privées.

C’est ce que retient la COALITION de la conférence de presse tenue conjointement par les deux parties ce matin.

Dans son communiqué de presse, la FMOQ parle de l’établissement de groupes de médecine de famille réseau (GMF-R) constituant « en quelque sorte les supercliniques […] pour les gens ayant besoin d’une consultation semi-urgente». Alors que pour le ministre, cette entente respecte l’esprit de son PL 20 sur l’accès à un médecin de famille, et ces supercliniques seront « rapidement déployées cette année ».

Pour la COALITION SOLIDARITÉ SANTÉ, la question de l’accès n’est pas que médicale. « Ce dont la population a besoin, c’est d’avoir accès au bon soin, au bon service par le bon professionnel au bon moment, et ça, c’est par une première ligne composée d’équipes multidisciplinaires, qui fait appel aux diverses compétences et à leur complémentarité, qui redonne aux services sociaux la place qui leur revient, qui facilite l’intégration des services, qui favorise une vision globale et sociale de la santé, et qui contribue davantage à une politique de santé et non seulement de soins de la maladie », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la COALITION.

Pour SOLIDARITÉ SANTÉ, le système québécois de santé et de services sociaux doit reposer sur une vision globale incluant une approche sociale de la santé et du bien-être, laquelle englobe les déterminants sociaux de la santé, dont les conditions socio-économiques, le développement de la petite enfance, l’éducation et l’environnement.

Selon la FMOQ, l’entente engagerait le MSSS à « la révision de certaines modalités touchant le travail interprofessionnel ». Jacques Benoit s’exclame : « On a un réseau public de première ligne, avec des équipes multidisciplinaires; ça s’appelle les CLSC. Pourquoi le ministre n’oblige-t-il pas simplement les médecins à y travailler comme le font les autres professionnels du réseau public de santé et services sociaux?  Pourquoi remplacer un réseau public par un réseau de cliniques et supercliniques médicales  privées?», questionne-t-il.

M. Benoit soupçonne que le Dr Barrette refuse de toucher au mode de rémunération à l’acte des médecins, une vache sacrée qui leur permet de maintenir leur statut d’entreprise privée et empêche une meilleure organisation et planification des soins et services publics.

«Quand le ministre déclare qu’il va quadriller la province avec des GMF qui détermineront les endroits de pratique des médecins, il nous dit qu’il va financer avec les fonds publics le développement d’un réseau de cliniques privées, des CLSC privés où prédominera une vision médicale de la santé», ajoute encore Jacques Benoit.

85 % des Québécois auraient ainsi un médecin de famille, ce qui correspondrait pratiquement à 100 % selon « la littérature scientifique », a aussi dit le ministre Barrette. Ça a fait sursauté Jacques Benoit : « C’est drôle : en commission parlementaire, Damien Contandriopoulos a déposé 100 références scientifiques contre le PL 10, mais le ministre n’en a nullement tenu compte! »

Le ministre a également déclaré que les Québécois auront leur médecin de famille d’ici le 31 décembre 2017. « Juste avant les élections provinciales de 2018! Sans doute un hasard… » fait remarquer M. Benoit, s’empressant d’ajouter : « Et après les élections, aura-t-on droit à une révision du panier de services assurés dans les nouveaux CLSC privés?… »

À propos de la Coalition solidarité santé.

La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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Source : Coalition solidarité santé

Renseignements: Jacques Benoit, coordonnateur : 514-442-0577

Communiqués Financement Services publics