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Montréal. – Une délégation formée de trois représentant.e.s de la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique –DUC- et du coordonnateur de la Coalition solidarité santé s’est rendue hier matin à l’Assemblée nationale rencontrer des députés pour discuter d’urgence climatique. 

Ruba GHAZAL, députée QS de Mercier, porte-parole en matière d’environnement, d’économie, de transports, d’énergie et de science, Sylvain GAUDREAULT, député PQ de Jonquière, porte-parole en matière de santé, d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, et en matière d’énergie, et  Mathieu LEMAY, député CAQ de Masson, Président de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, ont écouté et échangé avec la délégation sur le réchauffement climatique, et ses impacts actuels sur le terrain, et ceux à venir.

Michel Jetté et Louise Sabourin, du groupe initiateur de la DUC, ont expliqué aux députés la démarche qui a entouré la création de la DUC. « Sa diffusion rapide s’explique par des citoyen.ne.s de partout au Québec qui s’en sont emparés pour la faire adopter, à date, dans 265 municipalités et MRC qui représentent 69 % de la population du Québec », a d’abord mentionné Louise Sabourin. 

« Cet empressement n’est pas une mode », a expliqué Michel Jetté. « Il symbolise l’inquiétude grandissante de la population au regard des crises climatiques qui l’assaillent : inondations, canicules, tornades, sécheresses, feux de forêt, hiver en dents de scie, érosion des berges, etc., aucune région n’est à l’abri, et dans certaines d’entre elles, les crises s’additionnent les unes aux autres. »

« C’est la santé de la population qui est atteinte », a expliqué Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « La santé physique, mais aussi mentale : pensons au stress et à la détresse que vivent les gens qui perdent tout à cause d’inondations, de tornades ou de sécheresses. Les coûts économiques se transforment en coûts sociaux. Même les personnels qui doivent répondre à la population sinistrée se mettent à risque, comme les employé.e.s municipaux qui doivent travailler dans des débordements d’eau de pluie et d’eau de rivière mêlée d’eaux d’égout. Le personnel du réseau public de Santé et de services sociaux (SSS), lui, déjà surchargé et souvent en pénurie, doit ajouter à ses tâches régulières d’apporter du rafraichissement aux hébergé.es du réseau qui souffrent des canicules dans nos établissements non climatisés. On n’exagère pas quand la mort est au rendez-vous : près d’une centaine de décès dans la population l’été dernier, mais en 2010, ils étaient près de 300. Et ça ne fait que commencer ! Ce n’est pas idéologique, ça, c’est tragique !», a-t-il plaidé.

Les trois députés ont reçu avec beaucoup d’attention les propos des représentant.e.s.  

Après avoir insisté sur l’urgence d’agir, Normand Beaudet de la DUC a exprimé le souhait qu’une autre rencontre ait lieu dans les deux ou trois prochains mois, afin de suivre les développements de la situation, et où pourraient assister d’autres députés de tous les partis. « Nous souhaitons une démarche commune non partisane », a-t-il dit, « parce que la question est trop importante, et que la population est en attente. Les municipalités qui ont endossé la déclaration, et les citoyen.ne.s qui les ont sollicitées, savent très bien qu’une bonne partie des pouvoirs d’agir vient de l’Assemblée nationale. Et tous et toutes s’attendent à voir leurs députés se ranger à leurs côtés pour poser les gestes nécessaires à mener cette bataille commune », a-t-il ajouté.

Les députés ont montré beaucoup d’ouverture et d’intérêt à la proposition d’une prochaine rencontre possiblement élargie à leurs collègues, et se sont engagés à discuter ensemble de la meilleure manière de le faire.

« RÉDUIRE, S’ADAPTER, SOUFFRIR sont les trois mots que vous devez retenir. Moins on va réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES), plus on devra s’adapter  et plus on va souffrir. Inversement, plus on va réduire nos GES, et moins on devra s’adapter, et moins on va souffrir », a conclu Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

 

Renseignements :

Jacques Benoit, Coalition solidarité santé. Tél. : 514 442-0577

Michel Jetté, DUC, Group-Mobilisation. Tél. : 514 792-6815

 

Communiqués

Montréal. – La Coalition solidarité santé salue la nomination de madame Danielle McCann à la tête du ministère de la Santé et des Services sociaux (SSS). La Coalition souhaite que la nouvelle ministre manifeste de l’ouverture et de l’écoute aux salarié.e.s qui oeuvrent dans le réseau public de SSS, et à sa défense. 

Solidarité santé croit que la ministre doit s’attaquer sans tarder à quatre grands dossiers : rétablir la démocratie, rendre entièrement publique notre assurance médicaments, renforcer nos services publics et agir contre la crise climatique.

La Coalition accueille favorablement les orientations de la CAQ en santé : décentralisationcollaboration, et écoute, toutes choses ayant totalement fait défaut au ministre Barrette pendant son règne de quatre ans et demi. Du même souffle, la Coalition invite la ministre à les concrétiser en rétablissant la démocratie dans le réseau public de SSS, et en impliquant les communautés, les usagères et usagers et le personnel des différents établissements dans la gestion des soins et services, recréant au besoin les Conseils d’administration locaux. Des instances qui rapprochent les lieux de décisions des lieux de prestations facilitent les constats de problèmes et les solutions adéquates aux réalités du terrain, qui peuvent différer d’un établissement à l’autre, d’une région à l’autre, d’une population à une autre. « Moins de lean et plus de démocratie rendra le réseau plus pertinent, efficace et efficient», indique Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition solidarité santé.

La CAQ s’est aussi engagée pendant la campagne électorale à faire la lutte au gaspillage, affirmant que les gens n’en ont pas pour leur argent, et qu’il fallait remettre de l’argent dans leurs poches. La Coalition solidarité santé rappelle à la ministre que l’un des gaspillages les plus éhontés, auquel l’ancien ministre et son gouvernement avaient refusé de s’attaquer, est notre régime hybride privé-public d’assurance médicaments, qui fait qu’au Québec nos médicaments nous coûtent 30 % plus cher que dans la moyenne des autres pays développés. Une simple comparaison internationale montre que 500 comprimés d’un médicament générique populaire, le Lipitor (Atorvastatine), coûtent  28 $ en Nouvelle-Zélande, 104 $ en Allemagne, mais 204 $ au Québec. En rendant notre régime d’assurance médicaments entièrement public, et en faisant des appels d’offres, le Trésor public pourrait économiser jusqu’à 3 milliards $ par année. Cela laisserait également plus d’argent dans les poches des citoyen.ne.s qui consomment des médicaments et pourrait diminuer les coûts d’assurances collectives des employé.e.s et de leurs employeurs, un soutien économique qu’ils apprécieraient assurément.

Selon la Coalition, ces économies pour le Trésor public pourraient être réinvesties pour renforcer et améliorer nos services publics, principalement en SSS, mais aussi en éducation, dans les services de garde, etc. De bons services publics adéquats et accessibles font économiser temps et beaucoup d’argent aux parents, aux familles et à toute la population qui n’a pas à dépenser pour des services privés qui lui coûtent beaucoup plus cher, qui sont moins accessibles, et pour lesquels, la plupart du temps, elle n’a pas les moyens. « Voilà une bonne façon de remettre de l’argent dans les poches des Québécois.e.s », de dire encore Jacques Benoit.

Enfin, comme nouvelle ministre de la Santé, madame McCann doit responsabiliser tout son gouvernement pour qu’il s’implique sans tarder dans la lutte pour inverser le réchauffement climatique. « On n’invente rien : le secrétaire général de l’ONU a déclaré il y a un mois que les deux prochaines années vont être déterminantes si on ne veut pas risquer des conséquences désastreuses », affirme Jacques Benoit. 

Pour la Coalition, la ministre a la responsabilité des conditions de santé de la population, son gouvernement doit engager des actions concrètes et il doit agir MAINTENANT. On se rappellera les canicules de l’été dernier qui ont causé une centaine de morts. « Ces canicules seront plus nombreuses et plus intenses dans les années à venir, ce qui entraînera une augmentation sensible du nombre de morts », craint M. Benoit.

Pour Solidarité santé, la ministre doit aussi s’assurer que soient mises en place des mesures de protection pour réduire l’impact de la chaleur des prochaines canicules. « Il faut protéger les personnes qui reçoivent les soins et services et qui sont vulnérables, mais aussi prendre soin du personnel qui en prend soin », ajoute Jacques Benoit.

La Coalition solidarité santé offre sa collaboration à la ministre et au nouveau gouvernement pour mener ces quatre dossiers de front, parce qu’ils sont interreliés les uns aux autres.

« En cessant de payer trop cher nos médicaments, on dégagera des marges de manœuvre financières pour renforcer notre réseau public, et en y impliquant démocratiquement les gens dans les différentes régions, on s’assurera que les bons soins et services soient rendus, et que soient mises en place les mesures de protection adéquates face au réchauffement climatique», conclut Jacques Benoit.

 

À propos de la Coalition.

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé, 

                                Téléphone : 514 442-0577

 

Communiqués Services publics

Montréal. – Dans le cadre de la campagne électorale sur le point d’être déclenchée, la Coalition solidarité santé interpelle les principaux partis politiques du Québec sur un sujet qui lui est cher : l’urgence d’instaurer un régime entièrement public d’assurance médicaments. 

Les Canadien.ne.s, et particulièrement les Québécois.e.s, paient beaucoup trop cher pour leurs médicaments : par exemple, la population au Canada paie 60% plus cher qu’en Suède et 84% plus cher qu’en Nouvelle-Zélande. Le Québec, quant à lui, dépense 35% de plus que ses voisins des autres provinces pour ses médicaments. C’est très préoccupant.

Entre 2008 et 2016, selon TELUS Santé, les coûts des régimes privés d’assurances collectives, comprenant aussi les médicaments, ont crû de 23% de plus que ceux du régime public du gouvernement. On comprend aisément pourquoi les employé.e.s et les employeurs sont nombreux, depuis quelques années, à se plaindre des augmentations constantes des primes d’assurances collectives et à réclamer des changements. 

Rappelons que la mise en place d’un régime entièrement public permettrait au Québec d’économiser jusqu’à trois milliards de dollars annuellement. De plus, une étude réalisée en 2014 démontre qu’il y a possibilité pour le gouvernement de transférer l’ensemble des Québécois.e.s dans son régime public, À COÛT NUL.

C’est pourquoi la Coalition mène la campagne « le remède aux coupures, ça existe! », et la question qu’elle pose et qu’elle a envoyée aux partis est toute simple :

Comptez-vous instaurer un régime entièrement public d’assurance médicaments dans la province, si votre parti est élu en octobre 2018 ? 

« Ce dossier doit faire partie des priorités de nos élu.e.s. Il s’agit d’une question de santé publique, de contrôle des dépenses publiques et privées actuelles et à venir, et, de plus en plus, une question qui préoccupe les employeurs de la province », affirme Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition, ajoutant : « Nous croyons que trois mois avant le déclenchement de la campagne électorale devrait suffire pour que le PLQ, le PQ, la CAQ et QS nous donnent une réponse à cette simple question. »

La Coalition s’engage à diffuser largement les réponses reçues.

À propos de la Coalition solidarité santé.

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SOURCE : Coalition solidarité santé  

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé, 

Téléphone : 514 442-0577

 

RÉPONSES REÇUES:     

COALITION AVENIR QUÉBEC (CAQ)   PARTI QUÉBÉCOIS (PQ)   QUÉBEC SOLIDAIRE (QS)   PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC (PLQ)

 

 

Communiqués

Montréal. – Le 24 avril en soirée, la Coalition solidarité santé organisait une assemblée publique portant sur le mode de rémunération des médecins. Pour la Coalition, alors que les élections provinciales approchent, il faut s’assurer d’inclure la réflexion sur le mode de rémunération des médecins dans les enjeux prioritaires en santé et services sociaux.

Alors que le débat sur la rémunération médicale continue de susciter un intérêt sur la place publique, cette assemblée rassemblait plusieurs conférenciers et conférencières de marque et une centaine de participantes et participants. Le Dr Hugo Viens, président de l’Association médicale du Québec (AMQ), la Dre Isabelle Leblanc, présidente des Médecins québécois pour le régime public (MQRP), Mylaine Breton, cochercheure pour le rapport commandé par le Commissaire à la santé et au bien-être sur la rémunération des médecins, leur pratique et la performance du système de santé, et Guillaume Hébert, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) ont pris la parole comme panélistes lors de cette assemblée publique.

Pour la Coalition solidarité santé, il est nécessaire de revoir le mode de rémunération des médecins, non seulement pour freiner la hausse salariale faramineuse des médecins, mais surtout pour mieux lier la rémunération médicale à l’amélioration des soins à la population. Le mode de rémunération à l’acte entraîne un lot d’exagérations et force notre réseau public à faire primer le curatif sur la prévention et la santé publique. Au total, par année, le nombre de réclamations des médecins à la RAMQ se chiffre à 55 millions. Même la Vérificatrice générale a admis qu’il était impossible de contrôler tant de réclamations. Ce mode de rémunération encourage la multiplication des actes médicaux inutiles, la surfacturation, la surmédicalisation, le volume à tout prix et pèse lourdement sur le budget de la santé et des services sociaux.

«Le mode de rémunération des médecins ne doit surtout pas rester dans l’ombre du débat public sur la rémunération médicale. Il s’agit d’un enjeu de santé tant de par les budgets qui y sont reliés que par le mode de soins et services qui en découle, et le type de politique qu’il sous-tend. Revoir le mode de rémunération des médecins est nécessaire pour mieux utiliser les investissements publics en santé et services sociaux. Mais c’est aussi un passage obligé pour améliorer le travail interdisciplinaire dans le réseau», explique Jacques Benoît, coordonnateur de la Coalition solidarité santé.

La Coalition invite la population à signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale demandant la révision du mode de rémunération des médecins pour un plus grand accès aux services de santé et aux services sociaux.

À propos de la Coalition solidarité santé

La Coalition solidarité santé regroupe une trentaine d’organisations syndicales, communautaires et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.

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SOURCE Coalition Solidarité Santé

Renseignements : Jacques Benoit, 514-442-0577

Voir l’annonce de l’assemblée publique et les documents pertinents.

Voir la captation vidéo de l’assemblée.

Communiqués Services publics

Montréal. – La Coalition solidarité santé ne lance aucune fleur au ministre Leitao à la lecture de son budget déposé cet après-midi à Québec.

La Coalition rappelle que depuis 2014, les budgets du ministre et de son gouvernement se sont suivis avec une constante : des augmentations inférieures au nécessaire requis pour assurer les services publics auxquels la population du Québec a droit. Et ce dernier budget ne fait pas exception à la règle, même si ses pourcentages d’augmentation peuvent sembler meilleurs.

Solidarité Santé rappelle l’état des lieux qu’elle traçait dans son bilan de l’année 2017, auquel il faut ajouter, selon elle, les nombreux cas médiatisés d’infirmières à bout de souffle obligées de faire des sit-in, et les intervenant.e.s et groupes communautaires qui reçoivent les débordements du réseau public et qui suppléent tant bien que mal au manque de services et de soutien.

« Des augmentations insuffisantes ne font pas disparaître par magie les besoins normaux existants », déclare Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. « Cette insuffisance de ressources, année après année, a causé un alourdissement des problématiques partout, alourdissement qui ne se corrige pas en ajoutant tout à coup un zéro au montant inscrit dans les livres», explique-t-il. « Cessons de parler de chiffres et parlons des gens: des familles qui n’ont pas eu les services professionnels nécessaires à leur enfant et qui attendent depuis deux ans avec un  diagnostic sans suivi, à un moment de leur vie où tout retard risque de les marquer pour longtemps, des personnes en perte d’autonomie dont la santé s’est détériorée par manque de services à domicile adéquats, des personnes handicapées qui n’ont pas les services requis ou qui se sont fait couper de moitié ce qu’elles avaient, de toutes ces personnes qui abandonnent leur emploi dans le service public avant d’y laisser leur santé physique et mentale… C’est ça qui est derrière les chiffres, et pour plusieurs, il n’y aura pas de retour en arrière», dit encore M. Benoit.

Rappelons que le ministre Leitao avait déjà annoncé en novembre des baisses d’impôt d’un milliard pour les particuliers, et il a ajouté aujourd’hui des baisses d’impôts de plusieurs centaines de millions pour les PME. La Coalition met ces décisions en lien avec ce que le premier ministre a répété à plusieurs reprises, à savoir que son gouvernement allait toujours continuer de dépenser moins que ses revenus. « Dès l’an prochain, ces baisses d’impôts vont se traduire par un manque de revenus pour le gouvernement, et le cycle des compressions va recommencer », ajoute Jacques Benoit.

Le plan pour l’économie en santé du ministre des Finances annonce 195 M$ d’économies par année, pendant les cinq prochaines années, découlant des ententes avec l’industrie pharmaceutique. Cela fait bien rire M. Benoit. « Il n’y a pas de quoi se vanter: il aurait pu économiser plus de trois milliards par année en rendant entièrement public notre régime d’assurance médicaments. »

Lors de sa présentation, le ministre Leitao a dit que son budget améliorait la qualité de vie et la mobilité.

« Il avait raison sur au moins une chose : avec les récentes ententes salariales signées, il a amélioré la qualité de vie… des médecins. Maintenant, il ne lui reste qu’à souhaiter que la population oublie ses trois années d’austérité, sinon le 1er octobre prochain, c’est elle qui pourrait bien améliorer la mobilité de son gouvernement », conclut Jacques Benoit.

À propos de la Coalition solidarité santé.

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SOURCE : Coalition solidarité santé

Renseignements : Jacques Benoit, Coalition solidarité santé,

Téléphone : 514 442-0577

Communiqués