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Action santé Outaouais180, boul. Mont-Bleu
Gatineau (Québec)
J8Z 3J5
 819 771-8391, poste 330
actionsanteoutaouais@gmail.com
http://www.actionsanteoutaouais.org/
Association des groupes d’intervention en défense de droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ)210-4837, rue Boyer
Montréal (Québec)
H2J 3E6
(514) 523-3443
info@agidd.org
http://www.agidd.org/
Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) 1050-1111, rue Saint-Charles Ouest
Longueuil (Québec)
J4K 5G4
(450) 670-2411
info@aptsq.com
http://aptsq.com/
Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR)1090, rue de l’Église, bur. 204
Verdun (Québec)
H4G 2N5
514-935-1551
1-877-935-1551
info@aqdr.org
http://www.aqdr.org/
Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ – CSQ)100-320, rue St-Joseph Est
Québec (Québec)
G1K 9E7
1 800-663-2408
(418) 525-0611
 info@areq.lacsq.org
https://areq.lacsq.org
Association Coopérative d’Économie Familiale de Québec (ACEF Québec)265, rue de la Couronne, bur.210
Québec (Québec)
G1K 6E1
(418) 522-1568
acefque@gmail.com
ACEF de Québec
Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC)375, Rang 2
Maria (Québec)
G0C 1Y0
(514) 562-3349
info@ctroc.org
CTROC
Concertation régionale des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue (CROC-AT)34 rue Gamble Est, bur. 001
Rouyn-Noranda (Québec)
J9X 3B7
(819) 797-3822 info@crocat.ca
CROC-AT
Conseil central du Montréal-métropolitain (CCMM-CSN)1601, rue De Lorimier
Montréal (Québec)
H2K 4M5
(514) 598-2021
receptionccmm@csn.qc.ca
http://www.ccmm-csn.qc.ca/
Centrale des syndicats du Québec (CSQ)9405, rue Sherbrooke E
Montréal (Québec)
H1L 6P3
(514) 356-8888
http://www.lacsq.org
Clinique communautaire Pointe-Saint-Charles (CCPSC)500, avenue Ash
Montréal (Québec)
H3K 2R4
1955, rue du Centre, Montréal, Québec
H3K 1J1
514 937-9251
Contact
www.ccpsc.qc.ca
Confédération des syndicats nationaux (CSN)1601, ave De Lorimier
Montréal (Québec)
H2K 4M5
1 866 646-7760
www.csn.qc.ca
Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP-Qc)565, boulevard Crémazie Est, bureau 3800, Montréal (Québec) H2M 2V6
(438) 476-6448
infocpas@cpas.scfp.qc.ca
https://cpas.scfp.qc.ca
Corporation de développement communautaire de Laval (CDC Laval)1450, Pie X, bur. 215
Laval (Québec)
H7V 3C1
450 978-2388
inscription@cdclaval.qc.ca
www.cdclaval.qc.ca
Droits et Recours Laurentides 227 rue St-Georges, bur. 104
Case postale 501
Saint-Jérôme (Québec)
J7Z 5V2
(450) 436-4633
info@droitsetrecourslaurentides.org
http://www.droitsetrecourslaurentides.org
Ex aequo 3680, rue Jeanne-Mance,
bur. 328
Montréal (Québec)
H2X 2K5
(514) 288-3852
info@exaequo.net
http://www.exaequo.net/
Fédération des professionnèles (FP-CSN)1601, ave De Lorimier, bureau 2400
Montréal (Québec)
H2K 4M5
514 598-2143

155, boul. Charest Est, bureau 432
Québec (Québec)
G1K 3G6
418 647-5864

fp.info@csn.qc.ca
fpcsn.qc.ca
Fédération de la santé du Québec – FSQ-CSQ 9405, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec)
H1L 6P3
(514) 356-8888
https://fsq.lacsq.org
Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) 1601, rue De Lorimier
Montréal (Québec)
H2K 4M5
(514) 598-2210
http://www.fsss.qc.ca
Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)1234, avenue Papineau,
Montréal (Québec)
H2K 0A4
(514) 987-1141
FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)
Moelle épinière et mobilité Québec (MEMO-QC)6020, rue Jean-Talon Est – bureau 400, Montréal (Québec) H1S 3B1
514 341–7272 
1 877 341–7272
info@moelleepiniere.com
www.moelleepiniere.com
Regroupement des aidantes et aidants naturels de Montréal (RAANM)5800, rue St-Denis, bur 602
Montréal (Québec)
H2S 3L5
(514) 374-1056
info@raanm.net
http://www.raanm.net/
Regroupement Échange Concertation des Intervenantes et des Formatrices en Social (RÉCIFS) recifs.regroupement@gmail.com www.lerecifs.org
Regroupement des organismes communautaires (ROC) de l’Estrie1335 rue King Ouest, bur. 405 
Sherbrooke (Québec)
J1J 2B8
819 823-4131
rocestrie@rocestrie.org
www.rocestrie.org
Regroupement des organismes communautaires autonomes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine – Corporation de développement communautaire (ROCGÎM – CDC)C.P. 6152,
Gaspé (Québec) G4X 2R7
418-368-2904
info@rocgim-cdc.org
www.rocgim-cdc.org
Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL)342, rue Parent,
Saint-Jérôme (Québec)
J7Z 2A2
450 438-8005
info@roclaurentides.com
www.roclaurentides.com
Regroupement québécois des intervenantes et intervenants en action communautaire (RQIIAC)438 493-5050
info@rqiiac.qc.ca
www.rqiiac.qc.ca
Proche aidance Québec3958, rue Dandurand,
bur. 22
Montréal (Québec)
H1X 1P7
514 524-1959
info@procheaidance.quebec
Proche aidance Québec
Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM) 6839, rue Drolet, bur. 211
Montréal (Québec) 
H2S 2T1
(514) 277-1118
info@riocm.org
http://riocm.ca/
Regroupement Des Organismes Communautaires De La Région 03 (ROC-03)5350, Boul. Henri-Bourassa bur. 220
Québec (Québec)
G1H 6Y8
(418) 524-7111
ROC 03
Regroupement des ressources alternatives en santé mentale (RRASM)2349, rue de Rouen, 4e étage
Montréal (Québec)
H2K 1L8
514 523-7919
1 877 523-7919
rrasmq@rrasmq.com
www.rrasmq.com
Réseau communautaire en santé mentale (COSME)20, Boul. Charest Ouest
Bur. 102
Québec (Québec)
info@cosme.ca
www.cosme.ca
Société québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI)3958, rue Dandurand
Montréal (Québec)  H1X 1P7
(514) 725-7245
info@sqdi.ca
www.sqdi.ca
Table régionale des organismes communautaires Chaudière-Appalaches (TROCCA)6150 rue Saint-Georges, bureau 160, Lévis, Québec, G6V 4J8
(418) 833-5334
trocca@trocca.com
www.trocca.com
Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB) 1, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec)
H2X 3V8
(514) 844-1309
 info@trpocb.org
http://www.trpocb.org
Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent (TROC BSL)170, Rue Saint-Germain O., Rimouski (Québec)
C.P. 1537
G5L 8M4
 418) 722-0621
info@trocbsl.org 
http://trocbsl.org/
Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de la Montérégie (TROCM) 39, rue Saint-Jacques, bureau 206
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 2J6
(450) 347-4110
trocmon@videotron.ca
http://www.trocm.org/
Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais (TROCAO)109 rue Wright,
bur. 213
Gatineau (Québec)
J8X 2G7
819-568-9986
info@trocao.org
www.trocao.org
TROC Lanaudière25 rue St-Louis
St-Esprit (Québec)
J0K 2L0
450 839-6085
1 866 839 6085
trocl@trocl.org
www.trocl.org
Union des consommateurs 7000, ave du Parc, bur. 201
Montréal (Québec)  H3N 1X1
514 521-6820
info@uniondesconsommateurs.ca
www.uniondesconsommateurs.ca

Depuis le début de la campagne électorale, la question du déséquilibre fiscal pour le financement des services de santé occupe l’essentiel du débat. «Cette question est de très grande importance, mais elle ne pourrait résumer l’ensemble des enjeux fédéraux en matière de santé. Un guide électoral pour soutenir la prise de parole des citoyennes et des citoyens était donc nécessaire », souligne Mme Marie Pelchat, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.

Le guide électoral produit par la Coalition soulève quatre enjeux majeurs qu’on aurait tort de négliger :

  • il faut s’assurer que le parti, qui sera élu, s’engagera à soustraire les services de santé des ententes commerciales internationales, comme le recommandait le Rapport Romanow. À défaut de quoi, les réinvestissements gouvernementaux en santé risquent d’avantager surtout des compagnies transnationales avides de faire main basse sur nos services publics ;
  • il faut obtenir des engagements fermes pour un réinvestissement significatif du fédéral dans le financement des services de santé;
  • il faut que les élus s’engagent à assurer une défense pleine et entière de l’universalité et du caractère public de nos services de santé, tels que définis dans  la Loi canadienne de la santé et à en défendre l’intégrité;

dans le respect des responsabilités des provinces, il faut que le fédéral contribue à élargir la portée du système public de santé pour inclure l’accès aux  services à domicile, aux services diagnostiques et aux médicaments dans la gamme des services universels.

Il est possible de consulter l’intégral du Guide électoral 2004 sur le site www.solidaritesante.qc.ca.

– 30 –

Communiqués Financement

Lettre aux élus de l’Assemblée nationale

Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour attirer votre attention sur un dossier de haute importance pour les Québécois et sur lequel vous serez appelés à vous prononcer.

L’ère de la gestion des déchets radioactifs est maintenant entamée au Canada. Deux projets fédéraux, présentés par les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), menacent de contaminer de matières radioactives la rivière des Outaouais, principal affluent du Saint-Laurent et source d’eau potable pour des millions de Québécois :

Le dépotoir nucléaire à Chalk River (ON) où l’on empilerait un million de mètres cubes de déchets radioactifs, à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais, sur le flanc d’une colline dans une zone marécageuse et sismique pouvant atteindre 6 sur l’échelle de Richter.

La « mise en tombeau » de la centrale nucléaire NPD à Rolphton (ON), où l’on remplirait de béton le réacteur et tout le sous-sol de la centrale alors qu’elle est à quelques centaines de mètres de la rivière des Outaouais. Le déclassement in situ serait un recul pour la sécurité publique et consisterait à abandonner sur place le réacteur nucléaire, alors que le gouvernement canadien a toujours promis de démanteler ses réacteurs nucléaires pièce par pièce pour les entreposer dans des sites d’enfouissement en profondeur et à remettre le site dans son état naturel d’origine.

Pilotés par un consortium de cinq entreprises privées sous un modèle de PPP, ces deux projets proposent les solutions les plus dangereuses, les moins chères et les plus expéditives pour gérer les déchets radioactifs dont le gouvernement canadien est propriétaire.

Les projets sont actuellement à l’étude en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE, 2012). Bien que les échéanciers demeurent imprécis[1], nous croyons que les promoteurs déposeront leurs réponses aux commentaires, aux questions et aux demandes d’accès à l’information formulés par les élus fédéraux et provinciaux dès l’été ou l’automne 2019. Les élus fédéraux et les provinces auront alors 90 jours pour prendre connaissance des réponses des LNC et pour soumettre d’autres questions et commentaires. À la suite de cet examen, les LNC déposeront la version finale de l’Énoncé des incidences environnementales (ÉIE) en vue d’obtenir l’approbation de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour ces deux projets. La CCSN prendra sa décision sur l’acceptabilité des projets et le public aura 30 jours pour participer aux audiences publiques sur l’ÉIE et à la décision de la CCSN.

Cependant, nous avons perdu confiance dans l’évaluation environnementale des projets nucléaires et dans l’impartialité de la CCSN depuis les changements que le gouvernement de Steven Harper a apportés à la Loi sur l’évaluation environnementale. En abolissant l’obligation d’obtenir l’avis d’une commission indépendante d’experts sur les projets et en excluant le ministre de l’Environnement de la prise de décision, le gouvernement Harper a donné à la CCSN l’autorité exclusive de décider du sort des projets nucléaires. Cela nous préoccupe au plus haut point, car la CCSN se retrouve en conflit d’intérêts flagrant par son double mandat de réguler une industrie dont elle doit aussi faire la promotion[2].

Selon les nombreux experts, les élus provinciaux ou fédéraux et les membres des Premières Nations qui ont participé aux audiences publiques de la CCSN, ces deux projets contreviennent aux normes de sécurité de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et ils provoqueront inévitablement une contamination radioactive des eaux souterraines et de la rivière des Outaouais[3]. Il n’existe aucun seuil de contamination radioactive qui serait inoffensif pour l’être humain et pour l’environnement. Même de faibles expositions peuvent être mortelles.

Dans l’excellent rapport soumis à la CCSN par la province de Québec sur le projet de dépotoir nucléaire, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) soulève les graves lacunes de la technologie proposée, de l’emplacement, du type de déchets qui seront enfouis et les risques de l’éventuel dépotoir. « En raison de l’enjeu que représente le risque de contamination de la rivière des Outaouais pour le Québec, le gouvernement compte également transmettre, dans le cadre de la procédure fédérale, sa position à la CCSN quant à l’acceptabilité environnementale du projet », précise le MELCC p.1[4].

Plusieurs agences et ministères du Québec ont aussi soumis leurs commentaires à la CCSN sur la mise en tombeau de la centrale nucléaire NPD. Dans ses commentaires, le ministère de la Santé et des services Sociaux (MSSS) souligne à plusieurs reprises que ce bétonnage in situ ne respecte pas les meilleures pratiques de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Selon l’AIEA, le démantèlement in situ n’est pas une mesure de démantèlement sécuritaire, mais une mesure d’urgence à utiliser seulement dans un cas d’accident grave et majeur. « En absence de la documentation détaillée justifiant ce choix technique face à des alternatives recommandées par l’Agence internationale de l’énergie atomique, nous émettons une opinion défavorable sur le projet de déclassement in situ tel que proposé », écrit le MSSS p.6.

Plus de 130 municipalités et MRC du Québec ont adopté des résolutions pour s’opposer au projet de dépotoir nucléaire dont la Communauté Métropolitaine de Montréal[5], les Villes de Gatineau et de Laval ainsi que les MRC de Pontiac, des Collines-de-l’Outaouais, de Deux-Montagnes, Les Moulins et de La Vallée-du-Richelieu. Des membres des Premières Nations ont également adopté des résolutions et des déclarations d’opposition : Assemblée des Premières Nations, la Nation Anishinabek et le Caucus iroquois.

En tant que représentants élus, nous vous demandons de poursuivre l’excellent travail de vos prédécesseurs et d’agir avec leadership pour protéger les intérêts des Québécois dans ces dossiers de haute importance. Nous demandons à votre gouvernement d’exiger une gestion sécuritaire des déchets radioactifs du gouvernement canadien et d’assurer la protection des sources d’eau potable de millions de Québécois.

Nous vous demandons de vous renseigner sur les projets[6], de mobiliser les acteurs-clés (ministères et agences) qui détiennent l’expertise pour participer aux prochaines étapes de l’évaluation environnementale et de prendre clairement position lors du dépôt de la version finale de l’ÉIE, juste avant la décision de la CCSN. Nous aimerions connaître la position de votre gouvernement et des partis d’opposition dans ces dossiers.

Nous demandons également que le gouvernement du Québec fasse pression sur le gouvernement Trudeau pour que le Canada aménage immédiatement un site de stockage permanent et sécuritaire pour les déchets de moyenne intensité qui ne devraient pas se retrouver dans le dépotoir en surface de Chalk River. Le Québec doit aussi demander que le Parlement canadien adopte une politique précise et détaillée sur la gestion à très long terme de tous les déchets radioactifs autres que le combustible irradié. Finalement le Québec doit se préoccuper de l’entreposage des déchets radioactifs de la centrale Gentilly-1 et exiger qu’Ottawa procède à une démolition complète de cette centrale, avec remise des lieux dans leur état initial, selon des échéanciers précis.

Nous sommes convaincus que nous pouvons compter sur votre gouvernement pour protéger les intérêts et la santé des Québécois et nous aimerions être informés de vos prochaines interventions dans ces dossiers.

Elssa Martinez,

Association des propriétaires de chalet de Fort William, Sheenboro, Qc (OFWCA)

elssamartinez@icloud.com

Réal Lalande, coordonnateur

Action Climat Outaouais (ACO)

lalander2@videotron.ca

Ginette Charbonneau, physicienne, porte-parole

ginettech@hotmail.ca

Gilles Provost, porte-parole

artscience@videotron.ca

Ralliement contre la pollution radioactive (RCPR)

Co-signataires :

Alice -Anne Simard, Directrice générale, Eau Secours

Lucie Sauvé, Professeure titulaire et Directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal

Guy Garand, directeur général Conseil régional de l’environnement de Laval

Odette Sarrazin, coordonnatrice régionale Regroupement vigilance hydrocarbures Québec

Gareth Richardson, président Coalition Verte

Pascal Bergeron, porte-parole Environnement Vert Plus

Patrick Rasmusssen, Mouvement Vert Mauricie

Hélène Crevier, Alerte Pétrole Rive-Sud,

Hélène Bertrand, Le Conseil des Canadiens

André Michel, président Les Artistes pour la Paix

Normand Beaudet, Centre de ressources sur la non-violence

Rodrigue Turgeon, co-porte-parole Comité de citoyen de protection de l’esker

Sylvia Oljemark, président Regroupement des citoyens de Saraguay

Marc Nantel, porte-parole Regroupement Vigilance Mines de l’Abitibi-Témiscamingue

Marc Fafard, porte-parole Sept-Îles Sans Uranium

Jacques Benoit, Coalition Solidarité Santé

cc :

Chantal Soucy, deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale,

Éric Lefebvre, whip en chef du gouvernement,

Geneviève Hébert, whip adjointe du gouvernement,

Simon Jolin Barette, leader parlementaire du gouvernement,

Sébastien Schneeberger, leader parlementaire adjoint du gouvernement,

Éric Caire, leader parlementaire adjoint du gouvernement,

Richard Campeau, adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement,

Ian Lafrenière, adjoint parlementaire de la ministre de la Sécurité publique,

Pierre Arcand, chef de l’opposition officielle et porte-parole de l’opposition officielle pour la métropole,

Nicole Ménard, whip en chef de l’opposition officielle,

Sébastien Proulx, leader parlementaire de l’opposition officielle,

Marie Montpetit, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement,

Saul Polo, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie et des ressources naturelles,

Hélène David, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et services sociaux,

André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé,

Christine St-Pierre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique,

Marie-Claude Nichols, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires municipales,

Frantz Benjamin, porte-parole de l’opposition officielle pour les dossiers jeunesse,Gabriel Nadeau Dubois, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition,

Manon Massé, cheffe du deuxième groupe d’opposition et Porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de changements climatiques,

Ruba Ghazal, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matières d’environnement et d’énergie,

Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de sécurité publique,

Émilise Lessard-Therrien, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’affaires municipales et en matière de ressources naturelles,

Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de santé et services sociaux et des relations intergouvernementales canadiennes,

Catherine Dorion, porte-parole du deuxième groupe d’opposition pour la jeunesse,

Pascal Bérubé, chef du troisième groupe d’opposition,

Martin Ouellet, leader parlementaire du troisième groupe d’opposition,

Lorraine Richard, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de sécurité publique, de ressources naturelles et en matière de services sociaux,

Sylvain Gaudreaul, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matières de santé, d’environnement et d’énergie,

Véronique Hivon, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour les relations Québec-Canada,

Sylvain Roy, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’affaires municipales,

Méganne Perry Mélançon, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière jeunesse.

[1] Si vous avez besoin de plus amples informations à ce sujet, vous trouverez la liste complète des jalons du projet pour les processus d’EE et d’octroi de permis pour le dépotoir nucléaire : https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/documents/p80122/125519F.pdf ; pour la mise en tombeau de la centrale nucléaire NPD : https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/documents/p80121/125116F.pdf

[2] Dans le rapport final Bâtir un terrain d’entente: une nouvelle vision pour l’évaluation des impacts (EI) au Canada (2007), le comité d’experts mandaté par Justin Trudeau pour étudier les processus d’évaluation environnementale recommande d’abolir l’autorité de la CCSN dans l’évaluation des projets nucléaires. Cette recommandation vise à assurer que les évaluations soient réalisées par une autorité impartiale.

[3] Pour consulter tous les rapports soumis lors des audiences publiques pour le projet de dépotoir nucléaire: https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/evaluations/document/exploration/80122?type=3&culture=fr-CA, pour le projet de démantèlement in situ : https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/evaluations/document/exploration/80121?type=3&culture=fr-CA

Entre autres, voir les soumissions de monsieur JR Walker, Ph. D., ancien directeur de la sûreté ingénierie et permis à Énergie Atomique du Canada Limitée (ÉACL) : https://www.ceaa.gc.ca/050/documents/p80122/119034E.pdf, celle du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, de la Fondation David Suzuki et d’Équiterre : https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/documents/p80122/120076F.pdf, et celle du Gouvernement du Québec que nous joignons à ce courriel.

[4] Pour consulter le rapport préparé par le MELCC : https://www.ceaa-acee.gc.ca/050/documents/p80122/120514F.pdf

[5] Le 26 avril 2018, la Communauté métropolitaine de Montréal qui regroupe 82 municipalités a adopté à l’unanimité la résolution suivante au nom de 4 millions de contribuables :

https://fr.scribd.com/document/377478390/Le-projet-de-resolution-de-la-CMM-sur-Chalk-River#from_embed

[6] Le 25 mars 2018, l’émission Découverte diffusait un reportage d’une heure sur le projet dépotoir nucléaire à Chalk River en Ontario. Réalisé par Pierre Gagné et Daniel Carrière, ce reportage a l’avantage de présenter un point de vue indépendant et scientifique et pose un regard sur les risques associés au projet pour le Québec :  https://www.youtube.com/watch?v=l31hrbRBUrA

Publiée dans L’Aut’journal

Analyse, chronique et lettre ouverte

par Jacques Fournier, 2012.

 

Les 101 EESAD sont nées, pour la grande majorité, au lendemain du Sommet socioéconomique de 1996. L’objectif était de créer des emplois, tout en contribuant au soutien à domicile, surtout des aînés. Essentiellement, elles fournissent des services d’entretien ménager : travaux légers et lourds, entretien des vêtements, préparation de repas, approvisionnement, etc. En 2012, elles donnent du travail à 6500 personnes et desservent 81 000 usagers, majoritairement (à 67%) des aînés.

 

Elles sont financées à la fois par les usagers, qui contribuent aux services en fonction de leurs revenus, et par le gouvernement, dans le cadre du PEFSAD, le programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique. Sur le site de la RAMQ, on décrit les modalités du programme. Le gouvernement a versé 58 millions $ aux EÉSAD en 2009-2010. 

 

Les EÉSAD doivent s’inscrire en complémentarité du secteur public. Ainsi, elles ne doivent pas donner des bains et autres services à la personne, qui sont la responsabilité des CLSC (CSSS). C’est ce qui a été convenu au Sommet socio-économique de 1996 et qu’on appelle le « consensus de 1996 » : les emplois des EÉSAD ne doivent pas se substituer aux emplois plus décemment rémunérés du secteur publics mais s’ajouter. Dans le jargon du réseau de la santé et des services sociaux on dit que les AVQ, les activités de la vie quotidienne, relèvent des CLSC et que les AVD, les activités de la vie domestique, constituent le mandat des EÉSAD.

 

Le Sommet de 1996 avait pour objectif de créer des « emplois de qualité », c’est-à- dire des emplois qui permettent, avec une semaine normale de travail, de mettre les employées, majoritairement des femmes, au-dessus du seuil de la pauvreté (seuils de Statistique Canada). Le problème, c’est que, malheureusement, les EÉSAD ne sont pas arrivées à créer des emplois décemment rémunérés. Pourquoi? Parce que le gouvernement n’a pas, pratiquement, indexé le PEFSAD de sa création en 1997.  Les EÉSAD ont peine à retenir leurs employées, sous-payées, ce qui entraîne un manque de continuité dans les services. Sous-financées, les EÉSAD sont contraintes d’augmenter leurs tarifs : comme plusieurs aînés n’ont pas les moyens de payer les nouveaux tarifs, ils se privent de services que requiert leur état.

 

A l’heure actuelle, seule une petite minorité d’EÉSAD ne respecte pas le « consensus de 1996 » et offrent des services à la personne (AVQ), en faisant payer l’usager, alors que les services des auxiliaires familiales et sociales de CLSC sont gratuits. Pour donner des services à la personne, il faut du personnel qualifié, bien formé, ce qui n’est pas le cas des employées des EÉSAD, ces dernières étant formées spécifiquement pour l’entretien ménager et n’ayant pas une rémunération adéquate pour donner des services à la personne. Cependant, on sait que le gouvernement Charest est en processus de réflexion pour augmenter le tarif d’un grand nombre de services publics. Il est donc possible qu’il veuille tenter de forcer les EÉSAD à facturer à l’usager une partie des coûts des services à la personne (AVQ), comme il le fait déjà pour l’entretien ménager (AVD). On appellerait cela un glissement.

 

Une des pistes d’action mises de l’avant pour améliorer les conditions de travail des employées des EÉSAD, c’est la syndicalisation. Une vingtaine des 101 EÉSAD sont syndiquées, en majorité au SQEES 298 (FTQ). C’est par la syndicalisation que les éducatrices des services de garde ont pu obtenir, après des années de bataille, des conditions de travail décentes. Dans cette situation, il faut toujours bien identifier l’interlocuteur ultime, en l’occurrence le gouvernement, et non pas les directions locales des EÉSAD.

 

Les EÉSAD en ont assez d’être traitées comme de la main d’oeuvre à bon marché par le gouvernement, d’être vues comme un « ghetto d’emplois féminins ». Il est temps que le gouvernement finance décemment les EÉSAD, tout en respectant le « consensus de 1996 ». Et qu’il améliore le financement des services à domicile des CLSC (CSSS) pour que ces derniers aient un nombre suffisant d’auxiliaires familiales et sociales, ces précieuses et essentielles ressources qui donnent des services à la personne (AVQ) aux aînés en perte d’autonomie, tout en faisant la liaison avec les autres membres de l’équipe des services à domicile du CLSC.

 

Bibliographie

http://www.chronijacques.qc.ca/2007/07/le-desengorgement-des-urgences-passe-par-des-services-daide-a-domicile-plus-substantiels/

http://www.chronijacques.qc.ca/2003/05/leconomie-sociale-en-aide-domestique-un-potentiel-des-obstacles/

http://www.chronijacques.qc.ca/2010/03/entreprises-d%E2%80%99economie-sociale/

http://www.chronijacques.qc.ca/2012/02/le-travail-indispensable-des-auxiliaires/

http://www.chronijacques.qc.ca/2011/12/services-a-domicile-aux-aines/

http://www.chronijacques.qc.ca/2011/03/ajout-de-150-millions/

http://www.chronijacques.qc.ca/2006/04/l%E2%80%99impact-de-la-creation-des-eesad-sur-l%E2%80%99avenir-professionnel-des-auxiliaires-familiales-et-sociales/

http://www.chronijacques.qc.ca/2003/02/lamelioration-des-conditions-de-travail-passe-par-le-syndicalisation/

http://www.chronijacques.qc.ca/2000/05/aide-a-domicile-pour-que-leconomie/

 

 

 

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Depuis le début de la campagne électorale, la question de la santé et des services sociaux a été l’objet d’une faible attention de la part des partis politiques. Les partis font des promesses de millions sans prioriser où devrait aller cet argent. Alors que le système de santé et de services sociaux est sérieusement menacé par une ouverture plus grande au privé, les deux principaux partis n’ont pas abordé la nécessité de préserver notre système public de soins de santé universels et accessibles et l’importance de réinvestir massivement dans ce secteur.

Pour la Coalition Solidarité Santé, les 41 milliards sur 10 ans convenus lors de l’accord du fédéral et des provinces en septembre 2004, est nettement insuffisant. « La contribution fédérale en santé est passée de 25% à 16% de la facture totale des provinces. Il est impératif de revenir à un financement plus important de la part du fédéral quand on voit la croissance des besoins en soins de santé au Canada », déclare Gabrielle Pelletier, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé.

Les enjeux en santé restent les mêmes que lors de la dernière élection fédérale. C’est pourquoi la Coalition publie son guide électoral demandant aux chefs de partis de s’engager à protéger le système public de santé. La Coalition soulève quatre enjeux majeurs qu’on aurait tort de négliger :

  • il faut s’assurer que les partis en élection, s’engagent à soustraire les services de santé des ententes commerciales internationales, comme le recommandait le Rapport Romanow. Cet engagement s’impose avec encore plus d’urgence, à la suite de la décision de la Cour suprême dans l’affaire Chaoulli. À défaut de quoi, les réinvestissements gouvernementaux en santé risquent d’avantager surtout des compagnies transnationales avides de faire main basse sur nos services publics ;
  • il faut obtenir que les partis prennent des engagements fermes en faveur d’un réinvestissement significatif du fédéral dans la santé;
  • il faut que les candidates et les candidats s’engagent à assurer une défense pleine et entière de l’universalité et du caractère public de nos services de santé;

dans le respect des responsabilités des provinces, il faut que les partis s’engagent à élargir la portée du système public de santé pour inclure l’accès aux services à domicile, aux services diagnostiques et aux médicaments dans la gamme des services universels.

Il est possible de consulter l’intégral du Guide électoral 2006 sur le site à la section documents  www.solidaritesante.qc.ca.

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